• " Il ne faut point juger les hommes par ce qu'ils ignorent, mais par ce qu'ils savent et par la manière dont ils le savent."
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  • " Nous devons créer notre vie, nous rendre libre, détachés, juste attentifs à l'ici et maintenant: tout s'y trouve."
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  • "Avec les femmes, il faudrait que les paroles soient d'autant plus respectueuses que les gestes le deviennent de moins en moins."
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  • Je me souviens d'une chose.
    Un soir dans la grotte ou nous,  nous reposions  pour la nuit , le voyage de demain  d'après les hommes  serait très long .Dans ma petite tête, je me demandais...
    Pourquoi avoir quitter la muraille d'épines?
     
     
    De cela je ne m'en souviens plus sauf, que Derk qui menait la troupe ne m'aimait pas...je crois pourtant qu'il faisait parti des miens. L'odeur de ma mama était partout sur lui même sur son entre-jambe.
    Les autres n'avaient pas cette odeur. Mama n'était pas avec nous. J'étais petite mais assez grande pour comprendre que quelque chose de très grave allait arriver. Je restais comme me l'avait appris mama ... sur mes gardes .Pourtant, je ne me méfiais pas de Derk.  J'aurai du? Oui.


    Il me surprit en me prenant dans ses gros bras. Il avait dans sa main une tasse et dedans, un liquide qui sentait mauvais. Il fit semblant d'en boire un peu puis, me força à en boire à mon tour. Une voix forte résonna dans ma tête:/Non/ Je donnais un coup de tête dans la tasse et celle-ci chuta. Mélia la sournoise s'approcha de nous.

    Derk me tenait très fort au point que mes os, ma chair se comprimèrent, qu'un son très mauvais sortit de moi. Derk me tint encore plus fort, Mélia me pinça le nez. Je la fixais avec haine.
     
    Mama n'était plus, Mélia lui avait fait quelque chose. Derk le savait lui aussi ainsi que les quatre autres qui se terraient contre la paroi de la grotte. Du moins je le pensais à cet instant.

    Le nez bouché par cette main horrible, ma bouche s'ouvrit. Elle versa le liquide qui coula le long de ma bouche , pour respiré j'en avalais une bonne quantité. Elle recommença trois fois.
    Derk me tenait toujours, mon regard ne lâchait pas Mélia.
     
     
    A son dernier versement, ma mâchoire se referma sur sa main qu'elle avait approché afin d'essuyer le liquide autour de ma bouche. Je refermais ma bouche, la tenant serrée contre cette main infame. Ses hurlements emplirent mon esprit de joie, son sang se mélangeant à la boisson de mort.


    J'avalais sans lâcher, je coupais encore plus, broyais la chair, insérais le poison dans cette chair mise à nue. Derk chercha à ouvrir ma mâchoire, je le laissais faire, il sourit, mes dents agrippèrent sa main et là...je sectionnais celle-ci crachant en même temps de la potion sur sa plaie .Il ouvrit grand ses yeux larmoyant, branla de la tête et murmura <:Ania, je ne te voulais aucun mal> 

     
    Je répondis dans ma tête > Mélia l'a décider pour toi, tout comme elle a décider pour ma Mama, je vous retrouverais, allez pourrir , vous êtes fait l'un pour l'autre.<
     Mes yeux se fermèrent. Le froid mordit ma chair, mes poumons se re- serrèrent  sur un dernier souffle. Derk cria :Ce n'est pas ce que j'avais dit! Mélia qu'as tu fait?
    _Ce que je devais pour nous protégés contre cette nature.

     
    -Qu'as tu fais à ma compagne Mélia?
    _Ta compagne Derk! c'est moi et tu le sais, tu aurai fais une autre bêtise en la mettant à nouveau enceinte.
    _Ou est ma compagne Mélia?
    _Elle a subie le même sort que sa fille, elles se rejoindront sur les vastes prairies herbeuses. Elles sont avec leur espèce, si tu me tue, tu mourras toi aussi car, je suis ton âme de vie...même si nous ne sommes pas liés.

    _
    Il faut rentrer, elle nous a mordue, déchirées nos chairs, le poison circule en nous. Que les hommes fabriquent deux litières, vite Derk.

    -Pourquoi donc Mélia?
    Je sombrais pour m'éveillais couchée contre l'épaule chaude  d'un ourson qui mordillait ma couverture. Deux corps  gisaient  non loin de là.

    Derk et Mélia,  plus un corps que je reconnus comme étant celui de l'homme de main de Mélia, je ricanais mon ventre cria famine. L'ourson me fixa puis, de sa grosse patte, il m'envoya un gros rayon de miel. Il y avait encore des abeilles noires accrochaient à celui-ci. Je fis attention afin de ne pas les détachées.


    J'avalais ce que je pouvais puis, prenant un plus gros morceaux sans que l'ourson ne s'en offusque, je disparue avec mon butin. Après une très longue marche, le soleil décliné, la nuit s'approchait de moi. Je trouvais un vieil arbre au tronc évidé à bonne hauteur, tout autour de lui ,il y avait des fleurs blanches, roses, bleues, elles seraient bien ici pour refaire le plein d'énergie.


    Je déposais mon rayon gluant, appétissant, je me léchais les doigts, salivant puis, partis à la recherche d'un point d'eau fraîche. Un trou  dans la végétation m'attira, j'ouvris les ronces et les lianes, une petite grotte fraîche me tendait les bras. J'y entrais car un clapotis m'attirait.


    Quant enfin je trouvais une petite cuvette naturelle avec de l'eau  très clair, coulant le long du mur, je me penchais afin de boire mais...je me retins, méfiante, je humais autour de moi, aucunes odeurs de pouritures dans l'air...

    J'allais pour trempé mon doigt afin de limité les dégâts quand la voix forte en moi résonna à nouveau. :Bois, lave notre sang, notre corps, bois cette eau limpide, elle nous fera du bien, puis cache-nous la lune n'est pas loin...il est trop tôt pour nous. Restons à l'abri, manges les baies qu'il y a autour de toi...demain, nous chasserons". Ce que je fis.
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  • Poète Irlandais
    (1907-1963)
    Le beau soleil ardent
    sur le jardin se fige
    Jamais temps ne s'arrête
    Aux rêts d'or qu'il érige,
    A la fin qui m'oblige
    Il n'est aucun pardon.

    notre temps d'aventure
    Obscure touche à sa fin;
    La terre nous tire, vers elle
    Ailes et rimes iront demain;
    Mon amour, sache bien,
    jamais danse ne dure.

    Le temps n'est plus de nos essors
    Et de l'or de nos rires,
    Quand nous bravions les cloches
    A qui l'on entend dire:
    La terre nous tire,
    C'est notre mort, Égypte, notre mort,
    N'espérant nul pardon,
    Enhardi dans mon âge,
    Mais fort d'avoir connu
    La venue de l'orage,
    Avec toi le voyage
    Et le soleil ardent.
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