• Sur l’étal d’une fleuriste, une fleur lui sourit. Croyant avoir rêvé, elle revint sur ses pas pour s’en assurer. A son grand étonnement, la fleur avait disparue. Le coeur serré, elle appela la jeune femme qui l’instant d’avant, se tenait tout près de cette beauté.

    Tout sourire, la jeune vendeuse se pressa auprès d’elle afin d’accéder à ses désirs.
    _Mademoiselle, en passant j’ai aperçu une merveille. Je suis revenu sur mes pas mais elle ne se trouve plus à l’étal. Pouvez-vous me donner le nom de cette fleur…j’aimerai tant la voir dans mon intérieur. Elle magnifierait par sa grâce, par son port de reine,par ses douces couleurs la terne vie de mon intérieur.

    Étonnée la jeune femme sembla chercher dans ses souvenirs. Elle sait que son fournisseur lui a livrer hier dans la soirée de belles beautés…de cela elle le sait bien. Son étal ce matin en regorgeait mais une lumineuse au point de redonner vie à un intérieur fané…ça! Elle ne se souvenait pas d’en avoir ne serais-ce une parmi les belles de jours et encore moins des belles de nuit.

    Oh se dit ‘elle, une comme celle-là pour sûr, elle l’aurai bien garder rien que pour sa propre petite vie. Son appartement de cinquante mètre carré, ses meubles désordonnés, le bruit et l’odeur du resto chinois, le miaulement strident des chats se battant pour un peu de poulet frit. Son regard se voila.

    Un sourire prit vie sur sa face rebondie. Un éclat de lumière la rendit telle qu’elle était vraiment…belle comme la ribambelle de fleurs qu’elle aimait, comme la douceur et l’éclat de sa peau au doux soleil. Telle sa joie, la tendresse qu’elle apportait aux petites gens qui venaient rien que pour discuter un tout petit peu avec elle.

    Elle leur donnait pour la journée de quoi respiré, de quoi se souvenir que ce jour sans éclat devenait grâce à sa tendresse, à son sourire un bon moment de vie. Une vision simple dans une très très longue journée. Ébahie, elle remercia la jeune fleuriste lui disant qu’elle reviendrait dès demain dans la matinée.

    Souriant à nouveau, la fleuriste donna pour la fin de sa journée de quoi lui rendre sa gaieté. Dès le lendemain et depuis-lors, Marie-Noëlle et Fleur devinrent les meilleurs amies du monde. Marie-Noëlle reconnut par la suite qu’un rayon de soleil avait éclairé le doux sourire de Fleur alors que celle-ci avait le visage presque enfouie parmi ses belles de jours…que l’éclat de son regard avait donné cette impression qu’une fleur lui souriait.

    Plusieurs jours passèrent. Marie-Noëlle et fleur ne se quittèrent plus. elles ouvrirent un magasin ou l’enseigne donnait à elle seule le sourire.Voulez-vous connaître ce nom? A la fleur qui sourit. Quand le rayon de soleil se fait bien pâle…Le doux sourire de Fleur, le remplace très bien. y.l.
    Sur une idée de Pascal Perrat.

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  • La cure de jouvence à laquelle il ne croyait pas, dépassa toute ses espérances. Il rajeunit de dix ans. S’il avait été raisonnable, il en serait resté là mais à quarante cinq ans, on n’en faisant à présent que trente cinq à peine…il pensa en lui-même qu’avoir sept ans de moins se serait formidable surtout en ayant en tête tous ses souvenirs…c’était pertinent non!

    Connaître tout, ne pas refaire les mêmes erreurs surtout celles au sujet des femmes, si jolies soient’ elles…Non! Il voulait en sortir avec ce tourbillon de femmes accrochées à ses basques parce qu’il est fortuné. Rien que le fric, c’est ça qui les intéresses . Maintenant, il a compris avec cet âge de vint trois ans, elles ne seront plus comme toutes ces Fourmies à tourner autour de lui afin de l’épinglé comme un vulgaire papillon.

    Oui, oh oui et tans pis pour cette toute petite indication écrite sur la pierre à demie enterrer.
    « A toutes les personnes avides de jeunesse…peu vaut mieux que beaucoup. Six ans de moins, vaut mieux que vingt ans de plus, que votre esprit reste clair pour votre bien. »

    Ben voyons pensa Dorian Remlak, c’est pas à lui qu’on va faire le coup du peu vaut mieux que beaucoup, lui qui ne cesse d’amassé sans rien faire ou presque…hors de question. Il voulait revenir à cet âge de insouciance, ou enfin chez lui sans personne pour lui dire quoi faire, sortir, faire la fête jusqu’à pas d’heure et reprendre les cours sans aucunes fatigues…Oh oui il voulait ça avec tous le reste. Alors sans plus réfléchir, il se pencha et souriant pensa à l’âge qu’il souhaitait avoir.

    Les yeux brillant de ce rêve éveillé, il aspira de longue goulée d’eau. Il se redressa, respira fortement, cligna des yeux. Tout lui semblait un peu flou. Prenant son mouchoir, il s’essuya les yeux. Il pesta et rageur se dirigea vers sa voiture. Il regarda sa main, cligna des yeux puis refoula l’angoisse grandissante.

    Il osa se regarder dans le rétro intérieur. Il poussa un glapissement, sa tête roula, son corps le lâcha…il perdit connaissance. Lorsqu’il revint à lui, il regarda le dessus de sa main, le tremblement revint, sa peur grandissait, ce n’était pas vrai…il rêvait ça, c’était ça oui c’était ça! Il poussa un long soupir, ferma les yeux, se laissa glisser dans le sommeil.

    Un bruit effroyable le ramena dans le monde réel. Il démarra sans un regard en arrière, il prit la poudre d’escampette. riant à gorge déployée, il fila vers l’aéroport le plus proche…monta dans l’avion, s’installa et attendit. Lors du vol qui le ramenait vers la civilisation et son mode de vie, l’hôtesse lui demanda d’une voix douce: » Monsieur désirez-vous une boisson? »

    Quelle belle femme pensa t’il. Il lui demanda le regard neutre._Quel âge avez-vous Mademoiselle?
    Rosissante elle lui répondit: » a vous Monsieur je peux le dire n’est ce pas!
    _Ah bon et pourquoi cela? répliqua t’il vexé.
    _Oh vous me faites penser à mon grand-père…un homme formidable quant à mon âge, je viens d’avoir vingt cinq ans. Monsieur! Monsieur vous allez bien? ébêté, frigorifié, le coeur battant à tous rompre, il suffoqua.L’hôtesse fouilla ses poches , fébrile elle lui demanda: » Ou sont vos médicaments Monsieur? »

    _Je n’ai pas de médicaments, quel âge pensez-vous donc que j’ai?
    _Oh à voir comme ça…soixante ans passé et votre coeur est faible, restez calme, nous avons un médecin dans l’avion il va vous aider.
    _Oh Dorian! Tu te réveil? Eh mec ouvres les yeux allez quoi! Une claque assez forte le fit gronder.
    _Allez vieux, il est l’heure et si tu veux prendre l’avion pour rajeunir…c’est le bon moment.

    Dorian ouvrit les yeux, les posa sur Christ puis éclata de rire. Il saisit son partenaire et toujours riant aux éclats, il dit en s’étouffant presque : » Jamais mon vieux, jamais je ne ferais cela…ma vie me suffit crois-moi c’est une perte de temps…une chimère qu’il vaut mieux ne pas déterrée. je reste ici. Si toi tu le veux encore…fais le donc mais pour moi cela restera un rêve et ça le restera.

    Un rêve à vivre bien allongé dans son lit. Quarante cinq ans c’est un bien bel âge non? Je garderai la forme pour mieux vivre. Ah Crist j’aime ce que je fais et je le fais bien pourquoi, tout perdre sur un coup de poker?

    Dorian utilisa cette devise sur l’une de ses construction.
    « Mieux vaut peu que beaucoup » et ce fut un succès. Comme quoi!
    Sur une idée de Pascal Perrat.

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  • Ah le Mont Ventouse, quelle ironie et quelle belle histoire, tiens je vous la raconte, si,si,si cela me fait plaisir.
    Un jour que j’étais bien installé à la table d’un café, j’entendis une voix fort reconnaissable qui se ventait d’avoir gravit un sacré Mont. La voix perdait d’intensité j’eus le réflexe de me lever ce qui, ne manqua pas d’interpeller l’homme.

     

    _Vous ici! Quelle belle surprise mon ami! Que faites_vous donc de si bon matin alors que ce froid mordant me fait les doigts plus que goure?
    _Oh que voila une agréable surprise, je venais pour écrire un article, je ne pensais pas rencontré une telle personnalité.

     

    _Vil flatteur que vous êtes,tenez puisque vous êtes dans la place, il nous manque un homme en serez_vous?
    _Pour quel exploit cette fois mon ami?
    _Pour le même très cher, la dernière fois ce n’était que pour m’étourdir, cette fois, c’est pour le sport…Alors en serez_vous,ou le vertige vous tient ‘il encore?

     

    _Hum,il est vrai que je suis perturber par certaines hauteurs,mais pour le public, je me dois d’être plus fort que cela et puis une telle équipée ne peut se refuser,j’en suis,oh que oui dussais-je le regretter plus tard.

     

    _Ferdinand mon ami venez donc avec moi, l’équipe comme vous dites sera satisfaite de vus compter permis elle.
    _Oui da et moi je sent que mon petit déjeuner fort matinal va m’être comme un poids sur l’estomac!

     

    Il se mit à rire de bon coeur, cet homme de mots se réjouissait de tout et de rien, un poète un peu oublié mais à la verve bien ancrée.
    Comme de bien entendu, et sans réelle surprise, je fus accepter.
    L’équipement , la nourriture, le couchage et le reste me fut fourni, le départ se ferait dès le petit matin suivant c’est à dire quatre heures sonnantes…un vrai défi pour un lève tard comme moi.

     

    Pourtant le lendemain matin,je fus debout bien éveillé et fortement excité
    Le Mont Ventouse se tenait fier devant nous, l’équipe au complet se chauffait les pieds et les mains à l’aide d’un brasero de fortune…Quelle serait l’attaque?

     

    Le Mont Chauve serait notre point d’attaque, Hector l’un des guides nous apprit que bien que des vents forts, des pluies abondantes soient plus que présente en cette saison, il n’était pas rare que l’automne soit en quelque sorte amicale en espérant que la mistral blanc ne vienne pas mettre son grain de sel.

     

    A peine posé le pied sur lui, qu’il s’accrocha à nous telle une sangsue féroce. La pluie fit son apparition nous collant de plus en plus contre la paroi. A mis chemin exténués mais fort heureux de cette prouesse diabolique, l’un des guides nous arrêta.

     

    _En patois du coin, il nous dit… »Quand lo ventor a son capeu se plou pas aras, plourà leu. »
    _Bien Messieurs cela va devenir plus sportif que prévu, le Mont ne va pas se laisser faire, il nous envoi le « Marin » êtes-vous toujours partant pour l’ascension?

     

    _Plus que partant cela fut sûr, moi j’avais mon papier à faire, Pétraque voulait se vanter de son exploit donc on continu…

     

    Quelle galère monstrueuse se fut…Culminant à 1910 mètres, nous apprîmes à connaître le « Marin » et à le respecter. Des vents violents nous fouettèrent avec vigueur, la pluie nous laissa comme des souches molles, dégoulinantes et sans forces.

     

    Une vieille chapelle nous servit comme refuge en redescendant et cela fut bénéfique…Deux jours plus tard, nous redescendions fort de cette ascension tumultueuse. Le retour fut aussi déplaisant que l’aller, le Mont ne se laissait pas faire, il nous attrapait par les pieds, collant nos basques, nous affolant par ses vents, nous labourant par ses pluies, nous étions vide de toute sensation, le coeur meurtri et le cerveau en déroute.

     

    Au bout d’un long et collant chemin de pierraille, nous contemplions enfin le toit de l’église, sa forme nous réjouie le coeur,un point d’ancrage enfin à nôtre portée. Suivre Pétraque à l’avenir? Non,plus jamais. Mon article fut bien accueillit et nombre d’hommes au tempérament fougueux firent à leur tour cette ascension d’autres prirent un chemin plus difficile, je remercié par la pensée mon ami Pétraque car s’il avait choisit le plus long chemin à la même période…nous aurions perdus des hommes comme cela arriva à d’autres.

     

    Le Mont se plaît à nous recevoir ou pas, ne pas le croire facile vue du bas…il s’avère féroce, redoutable, collant,la noirceur de son coeur me glaça plus d’une fois. Je continue d’écrire pour mon journal, Pétraque écrivit certains poèmes ventant le Mont Ventouse qu’il escalada quelques années plus tard,puis…il renonça à toutes excursion du genre… »Trop dur est l’ascension d’un Mont ou d’une Montagne, la vie d’un homme vaut plus que le frisson du moment. »
    y.l.
    Sur une idée de Pascal Perrat.

     

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  •  

    Soudain une voix s’écria! Vingt deux, voila les slips…
    Ben pourquoi t’es de sortie toi?
    _Elle a rompue d’avec Claudio, c’est fini, il ne viendra plus farfouillé…si tu vois ce que je veux dire! elle va de nouveau nous sortir. Finis les fanfreluches de luxe…
    _Oh non Cotone, je vais me retrouver au placard?

     

    _Eh oui Satine, tes camarades et toi, allez prendre un peu de vacances et nous les Cotone, on reprend du service.
    _Ben d’habitude c’est quand elle a ses coquelicots qu’elle vous sort!
    _Dis donc Satine c’est quoi que tu piges pas quand je te dis que Claudio et elle c’est fini?

     

    _Oh regarde Cotone, regarde vers ta droite!
    _Quoi! Je vois rien moi, le pilier me bloque la vue.
    _Vingt deux Cotone, voila les slips!
    Oh,oh,oh là c’est cool, c’est ceux de Sergio, le beau.
    _Dis moi Satine à quoi ils ressemblent?

     

    _Ben à des slips pas de quoi s’extasier, ça vaut pas un bon boxer moulant sur des fesses fermes, qui allongent les cuisses musclés…tant qu’à faire. Oups le vent ce coquin vient de les enroulés les uns les autres.

     

    _Ah bon, alors ce sont ceux de Xavier et de Victor, ne t’extasie pas plus va! Ils ne sont pas pour elle.
    _Attends,attends Cotone, voila un extraordinaire boxer noir, une taille ma coquine je te dis pas, ça, ça vaut le coup d’oeil.

     

    _Tu vois le gars Satine, tu le vois?
    _Ouiiii, faut qu’elle vienne, faut qu’elle vienne et vite. Un corps de géant, des muscles parfait, de longues jambes musclées, un derrière à tomber. Il pourra la soulevée sans problème tu peux en être sûre Cotone.

     

    _Oui mais, il est avec les deux autres?
    _Non Cotone, non, il est seul sur son fil,il bouge bien avec le vent…c’est sûr Cotone, c’est toi et tes soeurs qui retournent au placard…nous autres on va avoir du travail et crois moi qu’on va pas chaumée. Soitine cette pimbêche et même les sinthé froufroutantes vont venir en renfort…quel bonheur. Ah Cotone, je suis sèche. Excuses-moi petite mais j’ai un boxer à faire frétiller.

     

    Ne t’inquiète pas Cotone, tu ressortiras quant elle aura ses coquelicots à moins qu’il ne lui offre un beau bébé! Saches-le Cotone on va l’aider à avoir son bébé,tiens regarde, la voila…oui,oui,ouiiii elle l’a vue. Cotone mon amie, nous reprenons la main.

     

    Sa joie me fit mal mais pourquoi,pourquoi gémit Cotone,pourquoi ne suis-je pas moi aussi en satin? Deux heures plus tard, on me jeta dans le placard.Quand donc reverrais-je la lumière du jour? Un peu de coton parfois fait du bien à certaines fesses dodues…il ne faut pas nous oubliées au fin fond d’un placard tout noir…Nous avons nous aussi notre utilité et pas seulement certains jours du mois qu’on se le dise.y.l.

    Sur une idée de Pascal Perrat.

     

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  • Cher ami toi qui est « ostéopote », qu’en penses-tu? Depuis que le printemps est là, j’ai comme un pré dans le cerveau. Dès l’aurore, j’entends le tracteur du vieux Jean, le débroussailleur de Louis, le sécateur ( qui me fait penser à un pic-vert ) de Solange, le motoculteur du gars Dédé, les grognements de la mère à Dédé.

    Le chant des oiseaux( tiens oui dis donc, qu’est ce qu’il y en a!) Le va et vient de la brouette à émilio, charger de tout un tas de bricoles, qui claquebranle à tous va.Les roues du vélo du petit Marcel ( il a encore mis un bout de carton pour faire le bruit pétaradant d’une mobylette).

    Moi-même, je me sent le besoin de faire du jardin. Pourtant, tu sais à quel point je déteste cela. J’ai pas pour un sous la main verte,mon jardiner le déplorera à son retour… Mais là mon vieux, ça me titille sévère à tel point que j’ai emprunté le motoculteur du gars Dédé…même que la vieille, elle m’a souris pour tout dire!

    Et me voila de bon matin, le cerveau en ébullition, le chant des oiseaux l’emplissant de ces cris et piaillements différents qui, s’apparente à la fin à un chant merveilleux.Et voila que je pousse, que je tire, que je passe et plie des manettes que pour sûr hier encore je n connaissais pas pour à la fin de mes deux cent mètres de terrain, avoir les mains et le dos en vrac.

    Là, j’avoue que j’ai bien besoin de tes mains magique, tu viens quand? Je suis fier mon vieux. J’ai bien travaillé,l’odeur de la terre m’a emplit les narines. Mes bottes m’ont donné chaud, j’ai travaillé torse-nu tu te rends compte! J’ai largué la chemise et j’en suis fier, si tu me voyais…tu te dirais que ce n’est pas ton « aristopote » qu’on l’a échangé contre un gars de la campagne. je le transforme peut-être en gentleman fermier qu’en dis-tu?

    J’ai de la terre sus les ongles et j’adore. Tantôt je vais ratissé la terre donner ainsi au jardin une belle ligne puis demain, je sèmerais les graines que j’ai en réserve. Ah quel plaisir de jouir de la terre …Et toi mon « ostéopote » que fais-tu là-bas en ville? Es tu assis sur ton balcon à contempler le ciel sans avions, à écouté les oiseaux des villes? Dis-moi?

    Dis-moi combien en vois-tu? Je penses bien à toi, toi qui a préféré rester dans cette ville ou comme tu l’as si bien expliqué « mes services seront mis en valeurs. On a tant besoin de bras et même si je vide le plat bassin, si je ramasse la pisse ou le vomie sur le sol, si j’essuie les clenches des portes, nettoie les toilettes,les douches, le sol cela en vaudra la peine. Non, je ne me sauverais pas. Fais-le toi, toi qui n’a rien a apporter à la communauté.

    Sévères ont été tes mots, mais je les comprends…et bien volontiers je t’en excuse . Je serais heureux de te retrouver, de savoir que de nouveau je pourrai compter sur tes compétences, j’en aurai bien besoin ce soir, tu peux me croire. Es-tu fatigué? As-tu besoin de réconfort? Est ce que je te manque un peu?

    Sache mon vieil « aristopote », pense bien à toi. l faut que je trouve des pieds de tomates, de courgettes, d’aubergines, de poivrons, de choux, de poireaux et tant de choses encore. Tiens mon vieux, je vais planter un rosier blanc pour tous ceux et celles qui ont et qui continue à œuvrer pour ceux et celles qui en ont tant besoin.

    Tu es bien loin de moi mon ami, tu me manque terriblement. Toi qui aimes tant les pivoines, j’en planterai un ou deux pieds rien que pour t’honorer. Suis-je un affreux égoïste? Oui sans aucun doute. Mon coeur pourtant se tient à l’affût, dans cette attente nouvelle, il frémit quand le téléphone sonne. Je t’en prie…fais attention à toi.

    Le ciel est bleu. Ton ami  » l’aristopote » qui n’aspire qu’à une chose…entendre à nouveau le bruit assourdissant des avions volant très haut dans le ciel. Ce signe sera évident que ce qui nous éloigne sera loin de nous. Je prie pour cela mon cher  » ostéopote » et je m’endors avec à l’esprit le sincère remerciement qu’on se doit de donner aux inconnus qui se donnent pour nous. Sincèrement à vous tous. Te revoir bientôt.y.l.

    Sur une idée de Pascal Perrat.

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