•  

    Que suis-je pour toi?

    Arthur, Arthur! La voix grondante qui m’appelle n’augure rien de bon. J’en suis la cause mais j’avais des circonstances atténuantes…Les prendrait-il en compte? J’en doutais, il n’était pas du genre à passer à côtés de fautes graves ou non. Alors là, c’était à coup sûr une faute hyper grave.

    Je me tourne vers le son des pas qui arrivent au triple galop, le faire courir lui! Presque deux mètres pour cent trente cinq kilos de muscles…c’est comme de voir un taureau fou sortir de l’enclos ou des tas de gens l’ont hués, frappé, poursuivi de leurs cris dément, il fondit sur moi tel le mastodonte qu’il est.

    _ Ou est Lysie?
    _Ah euh! Elle est là-bas dans ce drôle d’endroit qui ne ressemble à rien si ce n’est, à un hangar ou des tas de motards et d’autres personnes d’un genre douteux, n’arrête pas de s’engouffrés.Elle m’a dit, qu’elle sentait l’endroit. Que c’était là qu’il fallait aller, moi, j’ai répondu que tu nous as envoyé au « Sun May »…ça, c’est genre lounge pas clair.

    J’allais la suivre quand deux mecs un peu bourrés m’ont pris à parti en riant comme des cons. J’ai pas compris un broc de ce qu’ils me disaient puis ma copine et son amie me sont tomber dessus à bouche que veux-tu et l’autre qui me palpait les fesses sans vergogne, j’ai repoussé ma copine et reluquer froidement l’autre qui, me lança un regard gourmand en se passant la langue sur ses lèvres beurkk.

    Ma copine voulait encore des baisers mais je l’ai repoussé en lui expliquant que j’étais en service. Alors, elle a pris le coude de son amie puis me lançant un drôle de regard, elle lui a murmuré  » Allez viens on a fait ce qu’on a pu pour le freiner, viens avec moi…on va bien rire »

    J’ai pas percuté sur le moment. Ne voyant plus Lysie, j’allais la rejoindre quand j’ai entendu ta douce voix.

    -C’est pas possible, t’en rate pas une toi hein! T’es là depuis quand mon vieux hein!
    Oups répétition de Hein de la part du géant c’est pas bon ça sent le roussi pour pépère.
    _Ma faute à moi si Lysie n’écoute rien? M’a faute si cette fille n’a pas une once de peur? Non, pas de ma faute. Quant-elle décide quelque chose, elle fonce et tans pis pour les autres.

    Le géant va me passer un énorme savon. En clair, j’en ai ma claque de cette gonzesse, dix mois qu’elle a embaucher chez nous, huit mois qu’elle me fait grave chier . Elle ne s’entend avec personne, sa rage met tous le monde en danger. Certes elle a de bonnes connaissances dans ce monde tordu, mais faut pas pousser.

    Le regard froid du géant me glace
    _Ecoute Alban elle devait m’attendre, elle devait venir avec moi, on devait discuter de la façon d’approcher notre cible. Cette fille, c’est un électron libre. Elle se fout des autres, il n’y a que sa petite personne qui compte, elle ne pense qu’à sa vengeance. A ton avis pourquoi personne ne veut d’elle? C’est pareil pour moi, j’en veux pas comme coéquipière…

    Elle va me faire tuer sans un remord alors tu vois là…Je m’en tape de ta petite recrue. Vas-y toi dans ce lounge, tu as la carrure pour,pas moi. J’ai trente ans mon vieux. J’ai encore envie de vivre. Si tu veux me jarter, te bile pas, je trouverais un autre boulot moins chiant avec un zéro en plus sur ma fiche de paie.

    Lui!

    _Okay Arthur, Okay j’te jette pas la pierre, c’est pas ma gonzesse, ça aussi je te comprends l’erreur est facile vue comment je la couve. Allez « vieux »! (Il a bien accentuer sur ce mot « vieux ») Tu entre le premier, tu fais ton cirque, j’arrive derrière toi et je vous couvre. On doit la sortir de là et après je lui foutrai une sacrée mandale pour son manque de jugeote, ça roule?

    _Ouais on y va mais pour moi c’est la der de der, j’en veux plus. Pas normale cette meuf. Je grogne,mais, j’exécute les ordres. Le bouge est plein à craquer ça pue les mâles mal lavés. ça claque les verres, ça rugit. Je la voie attabler au bar, elle sirote une boisson bizarre en clignant des yeux sous le regard fourbe du barman qui, lance des œillades à un gros bras qui attend devant un grand escalier.

    Je m’approche en faisant le mec bourré, de loin j’aperçois ma copine lovée dans les bras d’un musclor qui lui titille l’oreille puis le cou. Elle gémit je l’entends de loin pour dire…la classe. Une main m’accroche, un sourire à voir le soleil plus pâle que d’habitude me fiche la peur de ma vie, sans blague! Le mec est hyper canon. Il me reluque de bas en haut vitesse grand V.

    Il m’indique la chaise libre, je fais non de la tête et dans un phrasé plus que débile, je lui dis: » m’en vais lui faire voir moi, pas le temps pour un truc avec toi même si j’en bave d’envie ». Il rit et son rire étire mes tripes, merde, c’est pas le moment pour ça là! D’une façon majestueuse enfin pour moi, je contourne le beau mec. Je m’approche de ma proie, mets la main sur son épaule…une loque, elle glisse le long du bar. Je la rattrape beuglant un  » Géant, arrive vite ».

    Le barman me reluque puis me dit pince sans rire _
     » Géant arrive vite? C’est quoi ta boisson? J ’connais pas. Indiques les ingrédients ça va faire fureur.
    _Ah pour ça mon pote, ça va faire fureur attends ça viens.
    La gonzesse m’écrase les bourses je remonte un peu la nana.

    Le gros balèze de l’escalier s’amène.
    _Besoin d’un coup de main petit?
    _J’t'ai pas sonné mec alors lâche la grappe, ma copine tient pas l’alcool la p’tite conne. Je vais lui faire perdre sa manie de me tenir tête. Son oncle arrive et c’est encore moi qui vais trinqué…merde.

    Mon beau mâle arrive vers moi et Géant aussi je respire, trop de mecs gros bras pour moi, ça craint des masses.Quoi? Oui je suis Bi et alors? Je crache sur rien c’est pas mon style et les mecs le sentent.

    Bon là c’est vraiment pas le moment. Beau mec se fait littéralement bousculé et jeter à terre par Alban furax de voir sa petite dans cet état, une loque humaine. Elle respire mais à peine.

    Quelle daube a t’elle respiré, bu? Trop lourde pour moi. Mes bourses protestent, mon teint doit le faire voir car Alban la saisit vite fait sans rien dire l’oeil étincelant de haine, fixait sur le barman qui n’en mène pas large.

    Une petite bagarre!

    Balèze s’imagine plus fort que prévu et empoigne un Alban sur les nerfs. Les poings lui démangent, relax Alban, tu vas pouvoir te défouler, sans blague, je vois balèze qui marmonne quelque chose et bang, bing, bing, vlan,paf le pif du balèze se tord, saigne à flot, ses dents se retrouvent par terre. Ses mains, forment un drôle d’angle. Okay Alban est en mode destruction.

    Le bar est devenu très calme. Les mecs reluquent ce qui se passe sans moufté puis trois d’entre eux s’invitent à la fête. Alban charge furax, une petite poupée de chiffon sur le dos, calé avec sa ceinture et celle d’Alban Bon, j’ai pigé, j’entre dans la danse et comble de bonheur pour moi, beau mec se joint à nous…oh la chance! Il me plaît.

    _Arthur! Beugle Alban on s’casse fissa la petite a du mal à respirer.
    _Compris boss. Beau mec entre alors dans une fureur égale à celle d’Alban. Je regarde médusé le ballet qu’ils m’offrent, j’en reste baba. Mon ancienne copine braille un : » visez ses couilles, il les a fragile ». Super classe Monica, vraiment classe.

    Elle se prend une baffe monumentale du mec qui un instant auparavant, lui bouffait la glotte sa main fourrée dans sa culotte. Pour un peu j’applaudirai mais c’est pas mon truc, ok j’aime pas qu’on baffe les femmes…mais pour elle….je ferme les yeux.

     

     

    . Deux gonzes l’empoigne avec sa copine reluqueuse puis disparaissent. Le gonze lui arrive en faisant craqués ses doigts le con, s’il s’imagine me faire peur…il va avoir une méga surprise.

    Il fonce sur moi, je le cueille d’un direct au plexus, il reste debout le souffle court. Je lui flanque de nouveau un coup puissant sur la nuque qu’il m’offre comme sur un plateau. Un ouf, un grognement, le mec est encore debout. Je reviens vers lui et je l’achève avec un coup chassé du pied là…y a plus personne. Avachie sur une table, le regard vitreux, je soulève sa gueule et lui assène une mandale digne d’un lutteur.

    _ça je lui crache, c’est pour tout à l’heure, on frappe pas les nanas même si elles le méritent. Tu t’enfonce ça dans le crâne mec! Une main se pose sur mon épaule. Je me tourne prêt à me défendre. Mon poing crispé, beau mec me sourit

    _ »Ton pote s’est tirer, viens avec moi sinon t’es dans une merde totale ». Je fais « ok » de la tête. Il me saisit et vlouff on disparaît.

    Bon là… je sais que beau mec est très différent de moi mais basque je m’en tape. Après une course qui nous a entraînée dehors, je vois une mustang noire qui nous fait de l’oeil.
    _ »Tu montes »? Oh que oui je monte. Nous voila dans cette merveille, il conduit super bien, super vite,ça me grise.


    Je lui jette  un regard d’envie, il me sourit.
    _Çà t'embête si je t'emmène chez moi pour la nuit et peut-être plus, à voir?
    _Bien au contraire, je suis partant pour la nuit sauf, si tu as une grosse faim, ou si tu as certaines envies qui ne sont pas compatible avec ma façon de voir les choses. Tu me captes là?
    Il rit de bon coeur. Son rire le rend encore plus beau.

     

    Merde, je suis dedans ça c'est sûr!
    _Au fait je m'appel Arthur Vram, j'ai trente ans et je suis libre de ma vie. Il me reluque vite fait, sourit à nouveau.
    _Moi, c'est Alian Crolk, j'ai disons ton âge depuis bien longtemps. Je suis libre de ma vie moi aussi. Je travail pour une assemblée d'hommes et de femmes aux service de l'humanité. Je suis un gardien pour que tu comprenne bien/ mes responsabilités sont grandes et ce soir, j'ai compris que le bar ne servait pas que de la mauvaise bière.

    Grâce à vous, j'ai la certitude que le patron et ses acolytes baignent dans un lac noir. Ce soir, je vais prendre soin de toi mais,dès demain, je reprends le travail. Dis bien à ton boss que l'affaire des filles sera réglé dès demain soir.
    _Okay, t'es quoi un...Il me coupe la parole et d'une voix froide m'assène:"un exécuteur" voila ce que je suis, tu veux rentrer chez toi?

    _Ben non pourquoi ça ?
    _Humm t'es bien le premier à pas flippé quand je lui dis ce que je suis réellement en plus de ma nature.
    _Ah! C'est quoi ta nature?
    Mon téléphone sonne

     

     

    _ Sauvé par le gong, hein!
    Beau mec sourit.Je décroche. Alban et furax, il a eu peur et ça c'est pas bon quand Alban à peur.
    _T'es ou bordel de merde?
    _Cool boss, je vais très bien, je suis avec un ami pour la nuit et je rentre dès demain. Au fait dès demain soir, il va y avoir un sacré ménage au Lounge d'après mon ami Alian ce sera très vite ...

     

    Eh merde j'en ai mare qu'on me coupe la parole. Alban braille
    _"T'es pas avec ce taré d'Alian Crolk hein? Tu sais au moins qui il est hein? Tu veux te réveillé avec plus qu'une gueule de bois? Et ton cul, tu y tiens à ton cul Arthur?
    _Ben ouais Alban, tu le sais très bien, c'est mon bien le plus précieux, que je garde pour celui qui sera mon compagnon de vie. Alors, oui Alban, j'y tiens et toi...tu tiens à quoi Alban? Penses ce que tu veux, mais j'ai confiance en beau mec.

     

    _Okay, t'es déjà pincé pour comprendre, sache quand même qu'il n'est pas vraiment humain. Qu'il est l'âme damnée d'une société secrète qui n'ont pas la même vision de l'humanité. Ils ne font rien pour rien. Alors, même s'il est hyper canon ce mec, c'est un assassin de premier ordre. Il n'obéit qu'à eux. Tu ne compteras jamais pour lui comme toi tu le souhaiteras. Son orgueil est plus puissant que l'Amérique Tout genre confondu.

     

    Arthur mon ami, reste prudent et ramènes tes puces dès demain soir. Donnes moi de tes nouvelles tu veux bien? Même un texto tout simple ça m'ira, t'es ok Arthur?
    _Eh bien Alban, si j'avais su ça avant, j'aurai pu te dire un tas de trucs, mais je sais bien que t'es pas comme moi. Bon c'est ok pour ton texto-Attends...bon okay je raccroche.  Salut Alban à demain.

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  • Il n'aurait jamais dû prendre cette décision alors qu'il était encore entre deux eaux, eaux troubles qui plus est! Quel imbécile, pourquoi avoir suivit Pascal?  Lui et ses petites idées parfois très farfelues, qu'il fallait se triturées les méninges tellement fort que ce fichu mal de  crâne en venait s'invité dans la danse.

    Danse difficile à maintenir surtout si en plus, la belle amphore était de la partie. Ouais à part qu'hier soir c'était la tournée des bars afin de rencontrer ce malabar à la descente que pour tout l'or du monde, je ne voudrai  remonté. Quel boit sans soif ce mec!

    Pascal suivit le rythme durant une petite heure puis se coucha me laissant avec ce  Christopher Daubois. D'après Pascal, lui seul connaissait la cachette d'un très vieux grimoire datant du temps de  Naustradamus.

     
    Il cita à Pascal  ceci,juste pour lui mettre l'eau à la bouche ce qui fonctionna parfaitement...Vous connaissez Pascal n'est ce pas!:" Le tremblement si fort au mois de May. Saturne, Caper, jupiter, Mercure au boeuf; venus, aussi Cancer; Mars en Nonnay, Tombera gresle lors plus grosse qu'un euf.


    Et nous voila avec cette idée de Pascal, ben voyons...:"Pour le faire parler, il suffisait d'après lui, de le cuité. Ouais mais qui, qui s'y colle là! Moi! Ais-je tans que ça la gueule de l'emploi?


    Ah mais mon cher Pascal, tu vas vite déchanté quand tu auras dessoûlé Pour ta part, c'est moi qui t'aurai ...crois-moi mon vieux...un tiens vaut mieux que deux tu l'auras...
     Bon le gars me reluque de ses yeux gris acier, j'en mène pas large, ça fait au moins trois jours que j'ai une sacrée gueule de bois et la demande de ce cher vieux camarade, ne pouvait pas tomber plus mal aïe, aïe, aïe,!

     
     
    Vais-je tenir le coup? A voir! Il est presque minuit, le bar va fermé le barman nous regarde depuis un certain temps puis goguenard nous demande:" Et pour la dernière ce sera quoi? Un taxi peut-être? Messieurs le bar ferme ses portes. Emmenez vôtre camarade, nous ne faisons pas hôtel pour Ivrogne."


    L'imbécile celui-là, c'est quand même grâce à nous que son bar fonctionne si bien non! T'en ficherai moi d'ivrogne. Bon pour Pascal c'est peut-être vrai après tout, il pionce non! C'est là que le Christopher me dit:" t'es encore avec moi ou tu fais comme lui tu te couche!"


    Ola que faire? Mon crâne pulse tous seul, mes neurones baignent dans la mélasse, mon coeur tambourine comme un furieux...ma vessie est si pleine que je vais...bon soyons sérieux, les bars sont fermés, c'est l'heure de rentré non?
     

    Ma bouche s'ouvre toute seule l'idiote, je ne lui ai rien demandé quoi! -Tu proposes quoi toi?
    _Je vis à trois pas d'ici, mon bar est plein, ça te dis? Je te parlerai de ce grimoire que ton ami désire au point de t'entraîner dans ce que j'appel une chasse à emmerde.
     


    oulà c'est quoi l'embrouille là, le mec est frais comme un gardon moi, moi ça yoyotte grave dans mon estomac es ce que j'ai encore de la place pour quelques verres? Que faire Pascal qui ronfle comme un sonneur!


    _Alors? demande Christopher, tu dis quoi?
    _Okay pour un ou deux verres de plus mais tu dois me donner les indications pour retrouver ce grimoire, tu tiens le dile?
    _C'est parfait pour moi, traîne pas mec, le coin est bizarre certains soirs.


    Oh le bougret en plus il veut me trouiller ou quoi.? Tout compte fais, il dit vrai. Il y a des ombres un peu partout ce coin est grave merdique. Bon en plus Pascal pèse un âne mort ouais il pèse son poids.


    Petit vieux tu perds rien pour attendre, je te réserve une surprise pas piquer des vers ou hannetons si tu préfères pépère... Nous suivons tant bien que mal Christopher, on arrive devant un immeuble de trois étages et c'est là que Pascal me murmure:" tu fais attention, on arrive. Il nous a tendu un piège sois vigilent Paul."


    _Hein!_ Chut Paul regarde, écoute, reste aux aguets, je veille." Le naze S'il savait ce que je pense de lui à cet instant le Pascal....il serait des plus surpris. Me faire ça à moi, moi qui, qui, qui et zut à la fin! Je murmure "Pourquoi tu fais celui qui en a ras la glotte? Il pouffe.
     
     
    "C'est plus crédible pour moi qui ne boit presque jamais alors que toi...tu es réputer pour te la noyait la glotte mon petit vieux". Alors là, j'en perdrais presque mon latin. Quelle réputation.

    C'est bien parce que je le porte dans mon coeur le Pascal sinon tien...telle une vieille savate je te le laisserai bien tombée. Bon on y va, y a du monde dis donc. _Dis voir Pascal ce grimoire c'est quoi au fait?
     
    -"Chut, chut Paul on arrive."
    _Messieurs donnez-vous la peine d'entrée, un verre nous fera le plus grand bien. J'ai invité quelques érudit, ils arrivent, juste le temps de passer la porte . Comme de fait cinq hommes dont trois à la fortes statures passent la porte. Va y avoir du vilain, tous ça pour un vieux bouquin en plus miteux c'est sûr....
     
     
    Je vous dis pas la raclée qu'on s'est prise, pas de bouquin pour l'ami Pascal mais tous sourire, il m'a dit qu'il était sûr un autre coup qui s'avérera juteux....Heureusement que je tiens plus debout. Comme quoi je dois respecter mes propres idées, pas de décision si je ne suis pas à jeun même si c'est un "Ami" qui me demande de l'aide, ça craint ....y.l.


    Sur une idée de Pascal Perrat.
     
     
     
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  • Nous prenions notre petit déjeuner en famille lorsque les miettes sur la table se métamorphosèrent petit à petit en fourmis. Simultanément à la radio, il était question d'un étrange phénomène.
    Mélanie le doigt poser sur une fourmi attendait que le silence des adultes dû à ce qui se disait à la radio, poussa un gros soupir. Elle continua à l'écrasée avec une belle volonté. Ces fourmis étranges miettes quelques instant avant, vivante l'instant d'après.

    Un petit tas se forma sur le coin de la table...la petite fille se figea soudain...Le doigt prêt à s'abattre sur une grosse fourmi puis...elle poussa un cri.

    Valère son père se leva d'un bond._"Qu'as-tu ma chérie?"
    Mélanie de son doigt montra la monstrueuse fourmi qui se régalait avalant les fourmis écrasées.
     
    Plus elle en mangeait, plus elle grandissait, grossissait.
    _Ah non! Cria  à  tour Annette. pourquoi as-tu continuer à les écrasées, tu as bien entendu ce qui se disait à la radio! Alors pourquoi? Les deux autres enfants, les yeux écarquillés étaient rester bien sagement assis tout en regardant leur grande soeur.
     
    Rémi cinq ans répondit:" l'a pas entendu maman, fourmi crie trop fort.
    _Quoi?  Les Fourmis crient trop fort? Mais, mais, mais nous on n'entend rien, tu es sûr Rémi?
    Annette regardait son petit garçon, tout en fixant sa fille qui le doigt toujours en l'air, semblait tétanisée.

    Valère saisit sa fille et la ramena auprès des autres tout en regardant ces fourmis hors normes, qui dévoraient les plus petites qui, se battaient contre ces monstres. La radio donnait des indications...un numéro de téléphone à appeler en cas d'urgence.


    Valère appela, une femme lui demanda d'expliquer son appel. Valère relata leur expérience, il demanda comment se défaire de ces grosses fourmis...et là...la douche froide fut énoncé d'une voix douce, sucrée. :" Nous ne connaissons aucun moyen pour détruire ces fourmis monstrueuses. Si ce n'est de les laisser mourir de faim."
     
    _Oh! Mais s'il ne s'agit que de cela répondit Valère, ce sera très simple.
    _Non Monsieur, si vous avez des enfants, ce sera très très difficile pour eux. Le cri des fourmis ne l'oubliez pas est néfaste. C'est pour cela que nous diffusons depuis tôt ce matin cette alerte aux miettes. Cessez donc d'émietter, ne laissez plus traîner vos miettes et surtout, surtout, ne les écrasées pas.

    C'est une catastrophe mondiale.
    _Ne peut-on pas les détruire par le feu?
    _Bien sûr que cela se peut, mais, qui s'approchera assez près d'elles pour les décimées, le feriez-vous vous Monsieur?


    Un cri retentit puis un rire éclatant suivi.
    _attendez Madame, attendez mes enfants ont pousser un cri, je dois aller voir ce qui se passe! Patientez, je reviens. Elle n'eut pas le temps de dire oui ou non que Valère courait déjà vers ses enfants et sa femme. -Les enfants! Les enfants cria t'il que se passe t'il,ou êtes-vous mes chéries? Annette, Annette réponds moi!
     
    Incrédule, il regarda autour de lui, sa femme et ses enfants riaient, sautaient. Stupéfait il vit les énormes fourmis ailes déployaient, leur corps noir, épais , elles s'envolaient vers le soleil. Ou allaient-elles?

    Le regard perdu, la famille ne pouvait le détacher de cette  étrangeté. Valère reprit le téléphone et expliqua  le phénomène. A peine venait 'il de finir sa phrase qu'un autre cri retentit:" elles ne sont plus là! Papa, Papa, elles ne sont plus là hurla sa fille.
     
    Le rire de sa femme éclata t'elle une bulle de savon, délicat, frais. "Des miettes chéri, des miettes, c'est finis, il n'y aura pas de cauchemars". Au téléphone la voix résonna:" êtes-vous sûr de ça Monsieur?
    _Oui! Ce fut le cri du coeur de Valère qui fit explosait le cri de la personne au bout du fil.


    La fin de journée fut encore plus belle qu'elle n'avait commencé. Quant à savoir , à comprendre le phénomène, qui pourrait l'expliqué? Les enfants évitèrent de faire des miettes et celles qui finissaient par advenir, faisaient aussitôt un petit tour par la fenêtre. Les oiseaux devinrent de très bons compagnons des repas familiaux.

    Sur une idée de Pascal Perrat.
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  • Déception et encore une!

    Morgan m'a encore invité mais...j'ai un mauvais pressentiment.Il va encore me la jouer à l'envers. Il y a deux semaines, il m'a entourloupé de la même manière et ce soir, j'ai encore plongée...quelle dinde!

    Pourquoi je ne peux lui dire non? Voila, je suis devant le"Blak Bé" et  là, pas de voiture. Ben voyons! Tans pis, je prends un ou deux verres puis je rentre. Tu me fais plus que chi.., plus jamais je ne te ferais confiance. Tu sais pourtant que j'ai une peur bleue de me retrouver coincée entre deux mecs.
     
    Tu vas me le payer Morgan, à partir de maintenant fini notre belle entente. Je n'ai plus du tout confiance en toi.Marre, vraiment marre/ j'entre et qui je vois! Assis avec une blonde bien en chair qui le tient par les cou.....? Ben Morgan, ouais Morgan qui rit aux éclats, les yeux braqués sur la fille et son très larrge décolleté...tu m'en diras-tant! Okay vieux.


    Le barman me regarde, un franc sourire en coin._ Je te sert un quoi fillette?_Une vodka frappée merci._Va pour une vodka frappée.
    Il me sert sans vraiment voir ce qu'il fait. Ses yeux sont braqués sur moi. Il me lâche pas, je n'aime pas ça. Je prends mon verre. je lui laisse un billet.
    _Super fillette.
    _Ouais garde la monnaie, salut.


    Je renifle ma vodka. Mon nez ne me trompe pas, une odeur m'inquiète...je fais celle qui sirote doucement-mais je ne goutte  pas. Le barman me fixe, ce mec me fout les chocottes grave. Que me veut'il celui-là? Morgan éclate de rire, je le fixe et lentement je vire vers lui.

    Mon verre à la main, je pose l'autre sur son épaule. La fille me toise méchamment. Morgan jette un oeil en arrière puis me calquant enfin, il blanchit. Un pauvre sourire affleure ses lèvres.
    _Oh Bé t'es là depuis quand en fait?
    _Hum depuis qu'un ex ami et ex coloc m'a invité puis poser un lapin...donc, je te donne congé.
     


    Viens prendre tes affaires dès que tu en auras le temps. Je dois trouver un autre coloc. Je laisse mon verre. La fille le siffle tout en me regardant d'un air narquois puis...ses yeux semblent  ne rien voir, perdue, elle est perdue.

    Que c'est 'il passer là? Une serveuse arrive avec quelques boissons. Elle en pose une sur la table, me reluque puis me souffle :" Tiens c'est de la part d'Adrian, bois vite. Il veut te voir le boire. Fais_lui donc ce  petit plaisir puis tire toi vite d'ici...conseil d'amie sincère."


    Elle s'en va avec les autres boissons. Je fixe un sourire sur mes lèvres sèches. Je regarde ce mec qui vient carrément de me forcer à boire une autre vodka. Vodka qui a la même odeur que la première. Pas question que je boive ça...pas du poison, mais presque.

    Je lève mon verre, fais mine d'en avaler une bonne gorgée puis je retourne vers Morgan qui reste sans voix depuis mon annonce. Pour preuve, il s'empare de mon verre et le vide d'un trait. J'en reviens pas, mon verre me revient ...vide...La fille hoquette Morgan s'occupe d'elle.


    Il me lance un drôle de regard un petit sourire en coin puis, ils s'en vont sans se retourner.
    Bêtement,je ramène mon verre, je le dépose sur le comptoir.
    _ Un autre fillette?
    _Non merci. je dois rentrer chez moi mais merci pour le verre, à une autre fois Adrian, salut.
    _Pour sûr fillette ...à une  autre fois, bientôt même... fillette.


    Morgan m'a lâchement  laisser. Il sait que j'ai peur, que j'ai mes raisons d'avoir peur. Mon passé risque de  revenir au grand galops. Mon esprit va me jouer des tours. Perdre encore la raison à cause d'un lâcheur...me fend le coeur. C'est vrai, il a sa vie à faire, on ne c'est  rien promis, oui mais il avait ma confiance.

    Je m'aperçois qu'en fait il n'est pas différent des autres. Encore une déception.

    Course poursuite,peur.


    J'avance, il me reste deux pâtées de maisons, un immeuble en rénovation et je suis chez moi...enfin presque. J'ai un nœud  à l'estomac. Je sais...je suis suivis. je ne me retournerai pas, c'est laisser l'angoisse m'avoir, me faire chuter hors de question. je dois rester ferme.


    Garder mon calme, avancer juste un peu plus vite...sans montrer que je sais. Un bruit sec, un râle, un autre bruit spongieux, dégueu, un cri...un autre râle, des pas rapides qui fuient. Un rire sourd, angoissant puis le silence brutal s'abat.



    Je ne suis plus très loin, je tremble mais pas de froid. Mes sens en alerte m'indiquent que je ne  suis plus seule, ami ou ennemi? y.l. à suivre.
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  • Cette histoire remonte aussi loin que mes souvenirs d'enfant. Je vous la conte telle que je m'en souvienne.

    Par un petit matin de fin juin, alors que la veille encore le soleil avait dardés ses rayons fougueux sur la terre presque sèche, une petite fille d'à peins six ans; cheminait aux côtés d'un vieil homme bien fatigué.

    Elle papotait en zézayant, la faute à ses deux dents de devant, l'une en haut...l'autre en bas bien absentes de sa bouche en forme de coeur. La faute à qui! La faute à Justin elle le clamait haut et fort. Son vieux Papé l'écoutait avec ce doux sourire aux lèvres.

    _Pourquoi t'être battue contre Justin petiote? _Papé, c'est lui qui a chercher. Il voulait encore me prendre le visage dans ses mains sales...de la bave de grosses limaces rouge étalée dessus. J'ai pas peur de ces bestioles là, mais de la bave sur mon visage tout propre non! Je ne voulais pas. Il m'a bousculé, je suis tombé sur le derrière et ça m'a fait mal.

    Alors, il m'a sauter dessus, j'ai dressé mes poings, il a fait de même et vlan! Deux dents en moins pour moi...un nez et un oeil pour lui...ben c'est lui qui a chialé le premier. Maman était pas contente, papa a rit très fort. Moi! J'ai eue deux pièces, quand maman m'a conduite au bus pour que je vienne te voir Mamé et toi...elle pestait encore car les gens, me regardaient bizarrement.


    _C'est normal Ysa, ta bouche est bleue, ce petit garnement t'a cassés deux dents mais en plus, il t'a laisser un beau hématome.C'est pour ça que les gens te regardent. Mais crois-moi petiote, tu es toujours aussi belle. En fait, je crois que Justin t'aime bien.

     
    _Beh pourquoi il me donne pas une fleur ou autre chose, je comprendrais bien mieux. Moi aussi je l'aime bien Justin mais, pas ses vilaines façons ça non! Le Papé ria. _Alors tu devras le lui dire Ysa...il comprendra d'ailleurs, il sera ici dès demain, sa mère l'envoie pour quelques semaines chez sa tante qui...tu dois t'en douter n'est pas contente du tout.
     
    Pauvre Justin, il n'a pas de chance, moi je t'ai et j'ai Mamé pour m’aimai mais lui le pauvre, il n'a plus personne.
    _oui tu as raison Papé, je serais plus gentille avec lui, je lui dirai mais s'il recommence...gare à lui. Là le Papé éclata de rire...elle changerai pas comme ça sa petiote...un vrai rayon de soleil à elle seule, aussi brûlant, aussi hardant que lui. Bref quelques jours de franche agitation à venir.

    Mamé allait s'en faire toute une montagne. Il souffrit en silence, ne voulant pas faire de mal à sa petiote.  A la maison, Mamé insista pour qu'il se pose l temps d'installer la petiote. Docile mais inquiète celle-ci attaqua:"Papé est malade"? _ Ah petiote le docteur l'a dit qu'il passerait pas, alors, il faut qu'il se repose pour rester avec nous...tu comprends petiote?


    _Oui Mamé, mais en fait non Ysa ne comprenait pas ce langage là. Elle se promit quand même de faire attention à son Papé. S'il devait passé, elle allait l'aider au mieux et ce qui se mettrait sur son chemin, aurai droit à ses poings non mais.

    Quelques jours plus tard, Justin arriva avec dans ses mains deux beaux fruits bien juteux. Il en donna un à Ysa puis lui fit signe...elle comprit. Lança un tonitruant "à tout à l'heure Mamé -Papé" Les deux vieux sourirent en voyant les petiots courir vers le vieux tilleul. Ses branches allaient encore devenir un nombre incalculable de monstres à combattre mais...pas ce matin la.

    La petiote raconta à Justin que le Papé allait passé. Le fruit juteux fut recraché et Justin lança un regard de chien battu vers Ysa.
    _Tu es sûre de toi Ysa? _Oui c'est Mamé qui me l'a dit même que moi je vais battre tous ceux qui vont l'empêcher de passé. Tu vas voir comme je serais féroce._Oh Ysa, tu as mal compris, tu ne pourras rien contre elle, elle prendra ton Papé comme elle a prit mon père et mon Papé et ma Mamé. Tu comprends ce que je veux dire Ysa?


     Le noyau qu'Ysa mâchouillait fut prestement recraché, les yeux embués elle cria. Ramassa le noyau et courut tout en criant, non ,non, non! Pas mon Papé,pas mon Papé. Las, lorsqu'elle entra dans la vieille demeure, elle entendit les pleurs de sa Mamé. Hurlant qu'elle voulait voir son Papé, celle-ci l'accompagna dans le salon ou pour la dernière fois elle l'avait vue vivant.


    Pâle certes mais avec un sourire aux lèvres. La petiote s'effondra contre son Papé. Il semblait dormir, les traits sereins. Papé dormait de ce long sommeil dont personne ne revenait. Serant fort son noyau contre elle, elle fixa sa Mamé puis d'une voix chevrotante, elle lui demanda:" Mamé! Je voudrais que Papé emmène avec lui mon noyau...tu veux bien lui laisser entre les doigts, dis tu veux bien?


    La Mamé ne refusa pas cette étrange. Quand Papé fut enterrer, un deuxième trou avait été creusé,l'un pour Papé, l'autre pour le noyau d'Ysa. Les larmes furent abondante, la douleur finit par s’estomper Quant  Ysa eut dix ans, elle revint avec Mamé qui avait déménagé, ne pouvant rester seule dans la grande maison. Toutes deux trouvèrent l'emplacement ou Papé se reposait. Un petit arbrisseau vivotait faisant un peu d'ombre sur la tombe.

    Il avait soif cela se voyait. Il avait été dit que Papé devait déménager à son tour, car Mamé ne pouvait plus faire le long voyage. Alors Papé déménagea, l'arbrisseau le suivit, ses racines étant fortement attachées au cercueil.Ce n'était pas possible de le détacher sans causer de gros dégât au cercueil.
     
    Papé repose non loin de Mamé ainsi, elle peut le voir chaque jour. Ysa y va tous les samedis...elle arrose en abondance son noyau qui devient un beau petit arbre nain car, un jardinier lui a couper la tête et quelques branches. Aujourd'hui l'arbre à sept ans, quelques fruits se balancent au grès du vent. Mamé repose avec Papé, tous les deux réunis,ils veille sur l'arbre de l'enfance heureuse d'Ysa.
     
    A chaque saison Ysa et Justin viennent et récupèrent les fruits de l'amour. En ce matin de juin, une petite fille d'à peine trois ans, gazouille des mots sans suite assise ou repose ses arrières grands-parents un doux sourire aux lèvres. Elle lève sa menotte vers sa mère et clame d'une voix clair...noyau maman pour Papé et Mamé, noyau maman!  Ysa les larmes aux yeux  éclate de rire. Avec douceur elle dit :" Oui mon trésor, noyau pour Papé et Mamé.
     
    Le petit arbre aura ainsi un compagnon. Il se fait vieux;il est temps pour lui de dormir. _Dodo abisseau, noyau Maelle devnir grand pour amour encore pus gand. L'éclat de rire de l'enfant, sa blondeur , ses joues rouges cerise, sa peau délicate légèrement ambrée, respire le soleil, la vie, l'amour.

    Un tout petit noyau devint celui qui attacha pour longtemps, le souvenir de ceux qui étaient endormis depuis plusieurs décénis. Aujourd'hui, je suis ici avec ma propre fille âgée de cinq ans, elle mange son fruit, laissant coulé le jus sur la terre creusée il y a peu.

    Grand-mère Ysa repose ici avec grand-père Justin, Papé et Mamé. Mon petit rayon de soleil s'exclame alors..."Mam noyau pour amour." Avec la délicatesse de l'enfance, elle lance le noyau dans le trou, frappe de ses petites mains toute poisseuses puis pas fière, replace la terre sur le noyau. De ses belles sandales neuves, elle tasse la terre avec vigueur, soulève le petit arrosoir puis verse le tout éclaboussant ses pieds et sa robe blanche qui ne l'est plus.


    Qu'importe, le rire cristalin, éclatant de jeunesse, de joie de vivre résonne dans le calme du cimetière. Quelques oiseaux se mettent à chantés, le soleil alors darde l'un de ses rayons et éclabousse
    les cheveux noir de mon petit amour qui les mains tendues, se rue vers moi en riant comme seul le font les enfants.

    Le troisième arbrisseau grandira peut-être que ma fille perpétuera cette façon d’honoré nos dormants. Qu'importe si l'arbrisseau ne donne pas de fruits, sa présence apaise notre coeur et nous lie à la vie.y.l.
    sur une idée de Pascal Perrat.
     
     
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