• Je l'ai trouvé juste sous le grand sapin, j'étais très étonné de le voir là, ce n'est pourtant pas la saison! Alors...je l'ai emporté , caché sous mon grand manteau de laine chiné, je l'ai emporté pensant sans malice que je pourrais l'aider!

    Arrivé chez grand mamie, j'ai vite grimper l'escalier et sous mon doux
    oreiller je l'ai déposé...Grand mamie m'appelant j'ai un peu sursauté, c'était ma découverte et je ne voulais pas la partagé pourtant me dis-je...grand mamie en connais des choses et peut-être qu'elle pourrait m'aider...


    Grand mamie m'attendait en bas des escaliers son regard se posa sur mes chaussures toutes crottées... mince, j'ai oublié de les enlevées. _ Pardon grand mamie, je l'ai pas fait exprès, mais j'avais quelque chose de très important à mettre dans ma chambre et j'en ai oublié mes souliers...


    Ses yeux d'un gris vert semblaient lire en moi comme un grand livre ouvert et pourtant me souriant et branlant de la tête elle me dit dans un doux sourire. _ trésor cela ne marchera pas...il est trop tard pour cela, mais si tu veux quand même tenter l'aventure...il faut que tu lui fasse un vrai nid bien chaud.


    Va voir lapinou et glisse ton gros oeuf dans sa paille et dans trois semaines...peut-être ton oeuf aura éclot et là tu sauras ce que c'est! Oh Grand mamie que d'idée tu avais et moi j'y ai crue et cela a fonctionner. De mon bel oeuf tout
    tacheté est né par un froid jour de novembre un oisillon tout moche sans plumes et ben...je sais pas ce que c'est...


    Grand mamie m'a promis de le garder et de faire en sorte qu'il grossisse bien, je suis rentrer chez moi et j'ai attendue, j'ai attendue puis...maman me souriant me dit:" Tania, Grand mamie vient cette année, elle passera avec nous les fêtes de fin d'année. J'étais folle de joie et il m'a fallut attendre encore deux longues semaines avant de voir ma Grand mamie.

    Quelle surprise quand elle me tendit une cage ou à l'intérieur on entendit un creeekk creeekk. Qu'est ce que c'est maman demanda ma maman à sa maman? Une belle surprise pour Tania. En effet mon oeuf n'était autre qu'une pie, une belle pie noire et blanche que ravie j'appelais du nom de fany et fany vécue avec nous plusieurs années puis lasse elle s'envola pour aller à son tour faire un beau nid et savez-vous ou?


    Chez Grand mamie pardi...Fany me reconnais lorsque les vacances venues je retourne chez ma mamie et elle est fière de me présentés ses deux petits très farouches qu'importe elle est heureuse...alors moi aussi.
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  • On le pense trop souvent et dans mon métier plus que partout ailleurs et pourtant...je vous le dis...cette fameuse bulle ben, je la coince pas tant que ça et loin s'en faut. Un matin d'automne je rencontre l'un de mes meilleurs amis. très heureuse je l'invite à me rejoindre en soirée au café du coin et chose étonnante...il accepte.

    Je pense sur le tard que cela aurai du m'inquiéter et bien non pas moi, moi ...je fonce et je me demande bien plus tard si en fait...je n'aurai pas du me formaliser de certaines choses. Bast...ainsi va ma vie, je n'y peux rien.Donc, le soir même Alexandre Fontemard me rejoignit au Café du Coin, un lieu ou jadis, nous nous amusions follement lui, moi, notre bande de copains.


    Ou sont-ils aujourd'hui mystère! Je n'ai pas eu le temps de me changer et je vois qu'Alex non plus, pas grave...c'est pas un rancard hein! Après les blas blas blas d'usage, on se regarde et le sourire fend sa belle bouche charnue. Quel séducteur cet Alex, non mais à bien le regarder, il n'a presque pas vieillit.

    Quelques fines ridules au coin de ses yeux vert foncés, un peu de gras au menton, je vois qu'il m'ausculte de ses yeux et je souris à mon tour et bravache, je lui lance un:" Alors doc, le verdict!"
    _ Pas mal conserver ..prends soin de ta peau ma vieille, elle se fripe un peu.

    _ Ben mince, je me souvenais pas de ce trait de caractère là, bon enfant oui, ayant sa langue bien pendue oui...mais goujat! ça non! Un peu froissée quand même, je fais pourtant mine de rien et le regardant sous mes long cils, je lui assène un:" oui, je vois ce que tu veux dire c'est pareil pour toi, l'embonpoint te gagne sous le menton hein!"

    Il est littéralement furax et ça je le vois bien. Il se tourne vers le serveur et lui lance un:" Garçon deux cafés bien serré pour la demoiselle et une bière fraîche pour moi".
    _ La mouche te pique Alex?
    _ Ecoutes moi Victoire, je suis venu à ta demande, je ne pensais pas me faire traiter de gros lard, alors, si tu le veux bien, on prend notre coup à boire et on se salut d'ac?

    _ Mince Alex, ça fait quoi presque six ans qu'on s'est perdu, et tu me dis que ma peau est moche et je ne dois pas pipé mot parce que monsieur à ses nerfs! Là mon pote, tu te trompe de nana tu le sais ça?
    _ Oui Victoire, je me souviens bien de ton caractère, jamais capable de rester à ta place, toujours en train d'argumentée pour te faire valoir, tu n'as pas changer et ton boulot?

    _ Ouf ça en fait des piques là. Je souris toujours un peu verte mais je tiens bon._ Mon travail? Ecoutes j'ai réussi je travaille chez Frixt et Compagnie, j'ai plusieurs personnes à gérés et tu sais à quel point cela me plaît. Monsieur Frixt est entièrement tourner vers le macro et c'est un créneaux à ne pas louper...on travail d'arrache pied.

    Devant son air froid, je comprend que j'ai encore gaffée alors bonne fille, je lui dis:" Toi et ton entreprise toujours à la pointe?"
    _ Tu débloques! dans quel univers tu vis là! j'ai fermer la boutique il y a deux ans...Mon comptable s'est tirer avec la caisse et avec ma femme, tu vois le toppo et toi qui coince la bulle tu viens me lancer ta réussite à la face, tu changeras donc jamais hein!


    Furieux, il est furieux et je sais pas pourquoi. Le garçon s'est approché de notre table, des fois que l'énergumène devienne méchant et je le remercie d'un sourire franc. Pas de chance Alex voit mon sourire se tourne et d'un regard méchant dit lentement au serveur:" Va voir ailleurs si j'y suis compris!"


    _ Dis voir Alex, si tu voulais juste une oreille attentive...fallait me le dire!
    _ Purée Victoire c'est plus que ça que je veux, t'as jamais rien compris au film hein ma belle!
    _ Je change vite fait de conversation du moins j'essaie.
    _ As tu des nouvelles des autres toi?
    _ Hum! oui si on veut...Maximilien s'est marier avec Pierre, Josia s'est marier avec Toine, et franc à voulu épouser Maria-Léna qui a bien sûr refuser vu qu'elle voulait se marier avec moi.


    ( Goujat va) Ils vivent à peu près tous dans le coin et exerces divers métiers, tu es la seule à pouvoir coincée ta bulle ma belle. Chose que je trouve un peu difficile à gobé , avoue qu'il y a de quoi non!
    _ Je vois pas ce que tu 
    insinue par là Alex...
    _ Quoi! la dernière des dernière, le vilain petit canard, la folle du fond de la classe, la 
    gourou des  plans foireux...celle qui n'avais jamais de notes plus hautes que sept sur vingt, tu ne vois toujours pas!


    _ Grandis Alex, mon cursus scolaire n'était certes pas des plus mirobolant mais sache le pour ta gouverne mon QI est de 170...il fallait juste un bon prof pour m'aider à 
    pallier le fait que je m'ennuyais ferme en cours. Dès que Monsieur Devinclar s'est occuper de moi, j'ai franchie haut la main toutes mes anciennes difficultés voila tout d'ou le poste que j'occupe à présent et tu peux me croire Alex...ce n'est pas drôle tous les jours.


    _ Il s'est occupé de toi comment ce prof?
    _ Oh! dis tu va bien toi!
    _ Aller Victoire, arrêtes tes salades je te connais de long en large et en carré, oh c'est moi là tu te souviens quand même hein!
    _ Oui Alex, la mémoire me revient soudain et je sais pourquoi je t'ai quitté il y a six ans de ça...et tu sais quoi! Je vais recommencer ce soir, ne m'appelles surtout pas Alex, je ne suis pas là pour toi, ni ce soir, ni jamais.


    La, je vais aller coincée ma bulle vieux salut. Et avec panache, je le quitte sous l'oeil amuser du serveur, ben comment dire...pas mal du tout ce serveur...hum! demain soir, je passerai boire un p'tit verre histoire de coincée une petite bulle ou deux avec lui...ainsi va ma vie.
    Y-L
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  • A l'aube l'enfant s'éveilla, un peu confus, il se leva et alla regarder à sa fenêtre. Il y avait quelque chose dans le fond de son jardin. Inquiet et pourtant très curieux, il se dit que si...il n'allait pas voir...jamais il n'aurai de repos.
     


    Prenant sur lui, il chaussa ses chaussons, mis sa robe de chambre et prenant sa lampe, il se dirigea doucement vers la cuisine. Passant d'abord près de la chambre de ses parents, il fit très attention de ne pas faire grincé la latte du parquet qui avait tendance à faire un vilain bruit. Se faufilant aussi vite mais aussi lentement que possible ( pas si facile que cela de le faire); il arriva devant le haut palier. Délicatement il descendit les grandes marches, il était encore petit et il savait bien que logiquement, il ne devait pas descendre tous seul...mais...la curiosité était très forte. Il fila vers la porte de la cuisine mais, ne parvins pas à atteindre la clenche.
     
     
     

    Il prit son petit escabeau et grimpant dessus arriva à ouvrir enfin la porte. Un air frais s'engouffra dans la cuisine, une branche craqua et fit un drôle d'effet à l'enfant qui, se ressaisissant, se glissa au dehors.



    Il entendit un clac...la porte de la cuisine s'était refermée derrière lui. Devait-il se mettre à pleurer? Non se dit-il, il était assez fort pour ne pas geindre. L'herbe était mouillée, la forte rosée du printemps trempa vite fait ses petits chaussons. Mince,maman va être très en colère contre moi pensa t'il tout de go! Mais l'aventure exaltante lui tenait à coeur alors...il fonça.
     
     


    Il regarda autour de lui, reconnu le puits, il le contourna se dirigea vers la haie et là...il resta ébahie devant celle qui se cachait là. Elle était si petite, si belle, si incroyablement brillante qu'il ne comprit pas comment les autres personnes  avaient fait pour ne pas la voire! Quel bonheur pour moi, elle  restera mon amie pour la vie.
     
     
     

    Il tendit ses petits bras afin de se saisir de l'étoile. Une douleur lui piqua les doigts," Aille " dit'il. Pourquoi me faire du mal, moi je ne veux que t'aider c'est tout...
     
     
     

    _Alors répondit l'étoile, si c'est vraiment ce que tu veux donne moi ton coeur et je pourrais repartir d'ou je viens, je serrais avec mon père,mes soeurs,ma mère adorée et je serais bien. Si c'est mon amitié que tu veux et me rendre le bonheur ....alors tu feras ce que te dicte ton petit coeur .


     
    Que réponds tu à cela petit garçon? Il regarda son étoile si belle et se demanda se qu'il ferait s'il était perdu, tout seul, espérant que quelqu'un lui vienne en aide, que demanderait'il alors? Son coeur parla pour lui et dans un élan d'amour fulgurant et infini, il lui dit :" Je te donne mon coeur, mon amour,  mon amitié, repars d'ou tu viens et un jour prochain reviens me voir, je serai là et je t'aimerai encore".
     
     
     

    Là-dessus l'étoile s'envola et emporta le coeur du petit garçon. Oh! ne croyez pas qu'elle lui prit son coeur au sens littérale du 
    terme... non, elle partit avec l'amour puissant de l'enfant et ce gage d'amour profond suffit à l'étoile oubliée de repartir vers sa propre destiné.



    L'enfant attendit chaque soir son étoile et grandissant il se disait qu'un jour elle reviendrait pour lui. Son voeu se réalisa un beau matin de printemps quand promenant son chien, il tomba sur une jeune fille qui courait après son propre chien et...elle avait autour du cou une "étoile scintillante"
     
     
     

    il lui sourit, ils se revirent souvent à la fin...ils se marièrent et eurent de beaux enfants.Au-dessus de leur tête brillait une étoile de couleur bleu et rouge gage de leur amour.
     
    ( Ne faites jamais cela enfants, ce n'est ici qu'un conte, les enfants savent bien que les étoiles restent accrochés dans le ciel...c'est pour cela que les grands disent en le regardant:" Oh! le beau ciel étoilé".)
    Y-L
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  • De bon matin, j'allais parcourir la verte forêt, mes sens en éveil car, mon rêve de la nuit restait encore bien frais dans mon esprit. Sans un regard en arrière, j'avançais d'un bon pas, mon appareil en bandoulière, mon petit sac à dos bien  positionner, je n'avais besoin de rien d'autre.





    Sifflotant un petit air guilleret, je parcourus ainsi un certain nombre de kilomètres. Un petit cri retentit soudain, j'arrêtais de siffloté et tendue, j'écoutais...rien. reprenant mon sifflement, le cri retentit de nouveau! Bien me dis-je, celui qui cri n'aime pas mon sifflement ou la mélodie allez savoir.





    Souriant, je cessais de siffler. Pourtant, le cri retentit de nouveau.Bien! ou es-tu? Le petit cri de nouveau sembla me donner la marche à suivre. Me guidant sur le son de plus en plus ténu, je murmurais un :" tiens bon, qui que tu sois, tiens bon, je suis là, j'arrive."



     

    Dans un petit bosquet, tout  mignon gisait un faon. L'était pas vieux ce petit et, il semblait affamé. Une drôle d'odeur portée par le vent vint chatouillée horriblement mon nez délicat.  Peste murmurais-je! c'est pas vraie ça!!!




    J'allais me rendre compte afin de ne pas faire de bêtise car, si je touchais l'animal...sa mère n'en voudrait plus et le petit mourrait de faim par ma faute, je devais faire attention car, après tout  c'était peut  être un autre animal qui serait venu mourir ici, non!

     
     
    Fière de ma déduction, je parcourus quelques mètres pour découvrir horreur, une biche morte et depuis quelques jours, cela se voyait. Pauvre petit, depuis quand n'a t-il pas eu à boire. Tremblante et nauséeuse, je me décidais, et prenant le risque; je pris le petit être dans mes bras. Oh! il ne pesait pas lourd, son cri de détresse retentit de nouveau.





    Puis, il nicha sa petite tête frêle dans le creux de mon bras. Confiant ou n'en ayant plus rien à faire, allez savoir! C'est ainsi que j'arrivais chez Stephan, le vétérinaire, tout nouveau, tout beau, yahou! C'est vrai, très beau même, mon petit coeur 
    tremblota quelque peu et mes joues s'empourprèrent allègrement.





    C'est le fait de porter le petit qui fait ça, enfin, je me dis en moi-même que Stephan le penserais lui!
      Je sonnais car il était plus de dix sept heures et le cabinet fermait à seize heures, je n'étais pas sûre qu'il soit encore là, après tout les gens faisaient appel à lui et, il parcourait la campagne du soir au matin et souvent la nuit aussi.



    C'est ainsi que Monsieur Declerc  avait eu son accident. une rencontre fortuite avec un gros sanglier et le pauvre s'était retrouvé à l'hôpital pour plusieurs fractures dont deux sévères. Pour cela que Stephan Lautrec était arrivé , il remplaçait notre véto...On y perdait pas au change car Stephan était comme Philibert Lautrec très doux avec tous les animaux.





    La porte s'ouvrit sur un Stephan fatigué et j'en fus désolé pour lui, mais le petit faon leva alors sa petite tête et Stéphan  s'en empara avec beaucoup de douceur. Il frôla ma poitrine et mon visage s'écarlata encore plus. Il sourit de toutes ses belles dents bien blanche.

     
    Dieu comment faisait-il pour les avoir si blanche?
    _ Ou l'avez-vous trouver Mademoiselle?
    _ Hum, j'aime me promener en forêt, il m'a guider jusqu'à lui, sa mère est morte, et ce depuis plusieurs jours, l'odeur est là pour le prouver.





    Ou ça, demanda t-il les traits de son visage soudain très dur?
    _ Près de la tombe de feu Elverius..
    ._ Hein! Ou ça?
    _ Hum oui vous ne connaissez pas le coin , mais sachez que sa mère est bien morte le petit est trop maigre pour qu'elle soit encore dans le coin sans s'en occupé.



    _ Oui, je pense comme vous Mademoiselle, mais êtes vous certaine que ce soit une biche et pas un daim?
    _ Certaine oui, mon père était chasseur et croyez-moi, je sais reconnaître les animaux vivants ou morts.
    _ Bien, que comptez-vous faire de ce petit?
    _ Hein! mais je pensais que vous, vous vous en occuperiez c'est votre métier non!



    _ Certes, certes, mais là, ce n'est pas mon domaine...il faudrait le confier à un refuge, mais, je n'en connais aucun et vous Mademoiselle? Ses yeux azur se posèrent sur moi et je me sentis fondre. Je ne voulais pas qu'il perçoive mon embarras alors bien que rougissante je lui dis:" Je ne pourrais pas avec votre aide bien entendu m'en occuper?"



    Le tout dis à vitesse grand V. Il me sourit et hocha la tête. Quelques mèches brune vinrent chatouillé son visage, il murmura un:" avec mon aide, bien sûr, bien sûr." Et son sourire devint encore plus éclatant.
    ( La suite, plus tard. Y-L)
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  • Nous sommes les maîtres, nous, le peuple des chats. Même si au dehors, ces vils chiens, nous chassent, nous pourchassent grondant de leur voix forte. Nous restons quand même les maîtres.

    Assis sur le muret ou, grimpés en haut d'un arbre ou d'une branche d'arbre, nous leurs crachons dessus, nos feulements les mettent en alerte et là... queue basse, ils cherchent leur maître. Sitôt le coup de sifflet ou le son de la voix du maître, les voila qui détalent sans un regard en arrière...ici, dans cette petite ruelle, je suis le maître des lieux...je suis Chatna.
     
     

    Depuis peu, un jeune couple s'est installer et mon compagnon humain, s'est attacher à ces gens là. Quand il est rentré un soir, j'ai tout de suite senti l'odeur honni. Non! cela ne se pouvait pas, pas à moi! Ils n'avaient pas osés faire cela!!! Se choisir un chien comme compagnon, c'est amorale.



    Mon compagnon était si heureux qu'il  ventait tout de ces jeunes personnes et même de leur chien...un tout petit labrador couleur chocolat répondant au nom de Stufeur! Quel drôle de nom que cela! Il m'offrit enfin mon repas.



    C'est qu'il était absent depuis au moins quatre heures et bien qu'il n'eut pas vu le temps passer...comme il le dis si bien, mon estomac à moi grondait. Riant,il dépose mon assiette et je hume avec délice l'odeur suave du thon. J'en ronronne de plaisir.



    Il daigne me caresser la tête...chose que je  ne tolère, que de lui. Personne n'a le droit de posait sa main sur ma digne tête. Inquiet, je le regarde et il plonge ses yeux bleus dans les miens. " Ne t'inquiète pas Chatna, j'ai mangé avec les jeunes gens d'à côté...tu peux manger sans crainte"
     



    .Ah!!! Ils en étaient déjà à ça! Pourquoi suis-je rester seul à la maison, tu as eu honte de moi?


     (2)
    Le sourire de mon compagnon me fit du  bien et comme s'il lisait en moi, il me dit:" Chatna, je ne t'ai pas emmener avec moi car, je devais d'abord voir avec eux s'ils aiment ou pas les chats... comprends- moi, ils sont chez eux et, je ne peux leur imposer la compagnie de...
     
     


    oui bon ça va, j'ai compris va..tu veux pas que je vienne, tu as honte du chat que je suis devenu...allez dis le va! Je le  vois bien dans ton regard. Tu regardes parfois ces vieilles photos ou jeune encore, je sautais sur tous ce qui bougeait et, au fil des ans...j'ai pris de l'embonpoint.



    Je le vois à ton regard tu sais...et cela me fais de la peine; après tout, c'est toi qui m'a choisi, moi je ne demandais rien à personne. J'étais avec ma famille et, tu es venu me prendre...m'enlevant à ma mère, à mes frères et soeurs et m'éloignant d'eux de plusieurs kilomètres. Trop loin pour que je puisse retrouver leur odeur.



    Au début...je t'en ai voulu mais, petit à petit, je crois que tu as empli mon coeur- alors, quand je sens maintenant que tu perds l'envi de t'occuper de moi...cela me brise le moral et le coeur. Mais moi je continu de t'aimer, moi!




    Je lui tourne le dos, il rit, me prend dans ses bras et, il m'emmène avec lui dans le salon...là, il s'assied dans son fauteuil...celui qu'il partage avec moi et, il glisse sa large main dans ma fourrure.J'ai un rôt et, il rit encore... c'était bon mon ami? A t'entendre, je dirais que oui. Alors tout va bien?





    Je t'aime mon chat, mon digne compagnon de vie et crois moi...pour rien au monde je ne t'échangerais et surtout pas pour un jeune chiot, même si celui-ci me fait bien rire. Demain mon ami si tu le veux, tu viendras faire sa connaissance et te connaissant, tu t'en feras un ami digne de toi.




    (3)
    Le téléphone sonne... presque brutalement tu m'as repousser._ Allo! Oui, oui, oh avec plaisir, à quelle heure? Bien, bien, oui sans faute et tu raccroches mais là... tu ne me dis pas ce qui se passe. Pourtant tu as l'air  si heureux...pourquoi ne partages tu pas avec moi comme tu le fais habituellement?




    Tu sifflotes et tu vas dans la chambre. Je te suis la queue bien droite en signe d'amour et, tu fermes la porte me laissant pour la toute première fois à l'extérieur. Je proteste, je me manifeste, je graille...mais rien n'y fais,tu m'ignores et là, je  crois comprendre...




    L'appel brutal...c'est elle n'est ce pas? Elle et sa phobie des chats, elle qui n'aime que les chiens, que vas-tu faire de moi, mon doux compagnon? Je ne suis qu'à l'automne de ma vie, mes jours seront encore longs. Tu ouvres enfin la porte et je vois ta tristesse.




    Elle se peint sur ton visage. Que vas-tu m'annoncer! _ Viens Chatna, viens mon fidèle ami, entre, allons donc nous coucher. J'entre lentement, je suis soudain très méfiant et, j'ai raison...La cage, celle que je déteste est là...posée sur le tapis, je recule, je ne veux pas entrer là-dedans.



    Je me sens si mal soudain que je feule mais rapide, tu m'attrapes par le cou et tu me déposes dans cette cage infâme. Tu m'as fais mal, pourquoi? Qu'ais-je fais qui mérite ce traitement? _ Je suis désolé Chatna mais, je t'emmène chez Luna, elle va te garder pendant une ou deux semaines, je ne peux faire autrement.


    Non! Pas Luna! Elle m'aime mais de trop. A toujours me caresser, me brosser, m'emmener en balade dans sa cage sur son vélo, à me promener comme un chien avec lèse et harnais...j'ai l'air crétin moi le  plus beau chat noir aux poils si long qu'ils en traînent par terre...
     


    (4)


    Tu imagines ce qu'ils ramassent comme poussière et autres détritus? Et le calvaire quand on rentre! Le bain, le séchage et le brossage...c'est du délire. Laisse-moi à tes voisins si charmants...allez soit cool, je ne viendrais pas te déranger c'est promis.




    Mon regard supliant le fait tiquer, mais, je sens que pour une fois, je n'aurai pas gain de cause.Je m'enroule par terre, je scrigrouille, il rit comme s'il me comprenait il me dit:" Ce n'est pas ce que tu crois Chatna non, je dois aller à l'hôpital pour une opération...cela va prendre quelques temps je ne connais pas assez mes voisins pour te laisser avec eux.


    Ils sont gentils certes mais...ils ne prendront pas assez soin de toi ma fripouille. Mamine est trop brutale avec toi je le sais, tu ne l'aimes pas. Caroline ne sera pas souvent chez elle, tu aimes bien ton confort...Luna est la meilleure pour ça.




    J'aurais aimé qu'elle vienne ici, mais elle préfère rester chez elle. Pour sûr, elle t'aime alors...lorsqu'il faut qu'elle parte ça lui fait mal au coeur. Quand donc comprendras -tu qu'elle est faite pour toi?


    _ Tu comprends Chatna, il faut que tu ailles chez elle ainsi, je pense qu'elle pourra aussi venir me voir, à moins que je ne me trompe encore une fois! Qu'en penses-tu mon ami?



    Luna avec nous, ici pour longtemps? Miaooowwww, voila ma réponse et là, il éclate de rire et tout en câlinant ma petite personne, il me souffle..." tu le savais toi hein canaille! Tu le savais alors que moi...j'avais encore des oeillères...tu as raison mon chat, tu vas voir...dès mon retour...nous ferons les choses qu'il faut pour que Luna reste avec nous.




    (5)


    Liana c'est joli ça, mieux que Luna mais bon, si c'est ainsi qu'elle aime être appelé...pourquoi pas hum! Mon maître et ami est revenu et depuis peu, des valises envahissent la calme maison.


    Des pas, des rires, des éclats de voix d'une pièces à l'autre, des bisous, des câlins et un panier pour moi, rien que pour moi  est apparu aux pieds du lit , et un autre dans le vaste salon. Mon domaine personnel comme le dis ma compagne enfin...celle d'Alan mon compagnon.


    Ils sont si beaux et si heureux tous les deux que je ronronne à longueur de journée. Ah! au fait j'ai fais la connaissance de Stufeur, après quelques  coups de pattes bien sentis, il s'est montrer raisonnable et il est devenu mon presque ami. Trop fougueux pour être un vrai ami.



    Nous surveillons les femmes de notre vie, car elles attendent un heureux événement.Moi, j'ai compris mais Stufeur lui, n'a rien pigé. Il aura une sacrée surprise pour la fin de l'année et ses privilèges vont en prendre un coup. Moi, j'ai déjà changer de chambre, mon domaine maintenant!


    La salle de bain et encore...jusqu'au petit matin, après, c'est le domaine de tous le monde. Je reste heureux, car mes deux compagnons m'aiment beaucoup et je sens que je vais aimé le petit bout qui va bientôt rendre cette maison folle de bonheur. Je suis Chatna et mon rêve je le vis tous les jours qui passent.



    Linaelle est une vraie tornade et mes poils en prennent un sacré coup avec elle...mais...je l'aime tant, que jamais je ne  le lui reproche .  (Sufeur qu'en à lui, il partage ses jeux avec les jumeaux et bien souvent, il tombe de fatigue, et, il rêve de sa journée...il est exténuer, il a enfin compris...nous rions souvent avant que nos petits nous appellent ou nous attrapent.)



    En grandissant, elle sera plus douce et j'aurai le droit aux bisous et aux confidences. J'attends cela avec impatience. Son lit est très doux. J'ai quinze ans aujourd'hui et mes compagnons m'ont offert une grosse boîte de thon ...un pur délice.



    Linaelle à quatre ans et elle a partager son gâteau avec moi, bon, j'en ai partout sur mon poil...c'est pas grave...Luna va me laver avec Linaelle et nous allons faire les fous dans le bain. Je vous quitte celui-ci est prêt.
    Soyez heureux.
    Y-L
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