• Il était une fois.
    Chaque histoire commence souvent par ces mots là...il était une fois.
    Dans le pays des éveillés, vivait un peuple d'une étrange beauté.  Chaque famille avait la même couleur de cheveux, mais les filles elles, elles avaient un petit plus.

    Ils n'étaient pas très grands, juste assez pour faire peur à leur ennemi; les Endormis. Non, non -non. N'ayez pas peur, les Endormis n'avaient que le nom et ils 
    n’endormis-aient pas leur ennemis...non, au contraire.


    C'est un peuple avide de connaissance, d'une grande vivacité. Rien ne vas  assez vite pour eux et chaque saison qui passe, leur apporte de nouvelles connaissance. Ils sont bruyant, peut-être et pour les Eveillés qui n'aspirent eux qu'à une certaine 
    tranquillité- eh bien...ils les trouvent assommant.


    Oui, c'est le terme qu'ils emploient. Moi! Moi eh bien... un jour que j'étais parti à l'aventure dans les très hautes forêts de l'Emzanie, je me suis égaré, oui! cela arrive même au plus... comment dire! au plus grand de tous, enfin.

    J'ai découvert une caverne dans un énorme tronc d'arbre. Oh, il fait au moins trois fois le plus grand, le plus gros de l'arbre le plus grand, le plus gros que vous connaissez.

    Non! je ne ment pas...je regarde à l'intérieur, je m'avance doucement et j'écoute le son étrange qui semble en provenir. J'allais levé la tête, quand...un ploc retentit dans mon crâne et me voila par terre- endormi.

    Ce qui se passa ensuite? Je ne le compris que bien plus tard. Je venais de rencontrer les Endormi et croyez moi ou non, mais ce sont les filles qui m'ont trouvés.


    Deuxième Page.

    D'abord je les pris pour des Fées. Avec leurs ailes dorés, leur long cheveux aux pointes multicolores; c'est du moins ce que je pensais avoir vu. Elles avaient  chacune un arc et des flèches, mais l'une d'elle avait une  espèce de petit marteau qu'elle levait bien haut et encore une fois...ploc.


    Quand plus tard, je dirais à la mi-journée j'ouvris de nouveau les yeux, je me trouvais plus dans l'immense tronc d'arbre, j'étais  étalé de tout mon long, dans une petite maison toute ronde et  ma première impression, fut de me dire:" eh là on dirait...oui, c'est cela.


    ça y ressemble beaucoup. A quoi me direz vous? Eh bien à ces petits 
    dômes  que font les abeilles solitaire  pour y déposer une larve ( ou si cela vous parle plus à une glace à l'italienne)  cela fait pareille à part que ces maisons sont habités par plusieurs membres d'une famille.


    On en trouve souvent au bord d'une fenêtre à la campagne- mais voila, bien que cela paraisse étrange, ces maisons là sont comme je l'ai dit, habitée.


    Un son proche, ( comme celui d'une chouette effraie) sembla se répercuter dans le dôme. Les petites Fées se mirent à projeter vers moi autant de son étrange...puis, soudain... un gros Fée ( euh je sais que cela lui fit beaucoup de peine de savoir que je le baptisé ...


    gros fée, je ne savais pas à l'époque) se posta devant moi puis, il me fit le signe avec ses deux euh...bras, de me lever. Oh fis-je 
    excusez moi, je ne mettais pas aperçu que j'étais allongé par terre? Oh, herbe? Oh, feuilles? je rougis et le gros Fée me fit  me sembla t'il un sourire.


    Cela fait drôle vous savez...quoi! Oh je ne vous ai pas décrit mes hôtes? Bon! Ils faut que je le fasse sinon, vous ne comprendrez  pas mon histoire hein! Attendez  au  moment ou j'allais pour partir, vous savez quand on dit gentiment:" bon  ben, je  ne m'ennui pas mais là... il faut que j'y aille et c'est là que


    ( Troisième page)

    le gros là se planta devant moi et il se mit à gazouillé, oui, c'est ça gazouillé. Et vas-y que je t'explique et que je t'explique...et que les autres, hochent la tête en signe d'assentiment.Et moi bouche bée, je reste allongé, ah oui tiens...je suis allongé.


    Oh ! mais c'est ça, il me demande de me lever-oui, c'est sûrement ça! Mais alors...je vais démolir leur maison si je me lève! Et c'est ce que je dis à mon gros Fée.


    Et là, un espèce de gros bourdonnement se répercuta dans la maison et je crois bien que j'ai hurlé. Bon c'est pas glorieux, mais faut avouer que là...un oeil, un oeil énorme guette par la petite fenêtre et tous, oui, tous se mettent à rire.

    Et ce son là, croyez moi- vous ne l'avez jamais entendu. Une merveille et mon attitude doit être pour eux une curiosité car, ils m'entourent et le gros pointe un doigts. Non, une pince, non, une griffe, non, j'avoue que je ne vois pas à quoi cela ressemble.


    Machinalement, je regarde mes propres mains et là, je hurle. Je hurle à plein poumons, car mes propres  mains- ne sont plus des mains. J'ai les mêmes choses que le gros ( pardon) et je continu de hurler. Alors un ploc retentit encore et je sombre tout en regardant l'oeil géant qui me fixe.


    Une tape, deux tape, j'ouvre à nouveau les yeux alors, mon cauchemar continu. Je fixe les mains de celle qui m'a éveillé. Oh! Des mains... elle a des mains. Je regarde mes griffes-trois à chaque bras et soudain horrifier je me dit:" Ah non! je ressemble au gros Fée, moi qui suis si beau ( oui , oui, je suis beau) mais là, hon hon hon! C'est pas le top.


    Pourquoi as tu des mains toi et pourquoi j'ai comme le gros des griffes? Je lui pose ces questions, mais, je sais qu'elle ne pourra me répondre et comme je le dis, elle ne peut pas...elle fixe le gros Fée qui s'avance vers moi en faisant la 
    lippe-

    Quatrième Page)

    Puis il tend l'une de ses griffes vers ma tempe. Là, je le regarde féroce-puis je recule-mais deux bras vigoureux ( tiens c'est bizarre pour une si belle fille d'avoir autant de force, oups dans les bras) je ne peux bouger de peur de faire du mal à cette gentille fille qui, me tiens si fort contre elle.

    Elle sent bon- une odeur de paille, de miel de fleur fraîche et de soleil un délice...alors je reporte mon regard sur la griffe. Elle se pose  doucement contre  ma tempe. Elle s'éloigne avec le gros Fée qui fait toujours la tête.


    Il me parle j'en suis sûr,  je ne comprends pas-alors hochant sa tête ( ouais ce qui lui tient bien la tête) il s'avance de nouveau vers moi puis, de son autre griffe...il me touche très légèrement l'autre tempe ( un peu comme s'il réglait le son sur une radio, vous voyez ce que je veux dire!)


    j'entendis d'abord un léger très léger bruit, un peu comme lorsque l'on froisse une feuille  très fine. Puis lentement, d'autres sons me parviennent et je perçois le léger 
    gazouillis des filles.

    Il y en a quatre, quatre magnifiques créatures, le gros Fée pousse un énorme soupir ( normal vue sa poitrine, enfin vue sa bref...il me donne l'impression de lire en moi et là, une idée lumineuse se fait pour moi... c'est exactement cela, il lis en moi et là le Fée hoche la tête tout en pinçant des lèvres!!!


    Non, pas des lèvres, nouveau hochement de tête, là je suis foutu- un rire puissant sort de mon hôte qui a six griffes.Il se frappe allègrement les cuisses, bon cela le fait marrer, bien-mais moi! Je suis devenu quoi?

    Page Cinq

    Un gros Fée moche avec six grosses griffes me dit-il pince sans rire.Tu es un mâle et tout les mâles Endormi sont ainsi.

    Quand à nos filles elles, elles sont très différentes comme tu peux le constater-mais, tu ne fais pas parti de nous, alors...soit sage avec nos filles sinon...

    la malédiction de notre race sera sur toi et sur toutes les générations après toi. Respire homme du dehors. Tu as changer juste le temps d'être avec nous.  

    De nous comprendre et peut être, d'être celui qui nous aidera à mieux vivre avec nos ennemis les Eveillés. Eux aussi tu apprendras à les connaître et là aussi tu aura une surprise.

    à suivre, y-l.


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  • Quand le grand gids hérita de son père, le champ qu’il convoitait depuis au moins cinq ans. Il s’empressa de faire une sorte de muraille qui le délimitait et la plupart de ses voisins le comprirent ainsi. Le grand gids n’était pas commode, il avait le verbe haut, et il ne fléchissait devant personne. Il était aussi le plus grand du village de la Basse-Vallée, ce qui explique aussi le fait que personne ne cherchait  à le contrarié, ce qui fait qu’il s’imagina être une personne importante. Quand sa muraille fut terminée,il alla au village et fit le tour de toutes les habitations, invitant ainsi ses voisins à reconnaitre qu’il possédait  le plus grand champ. Chacun  alla de sa petite parole, faisant grand cas du grand Gids. Celui-ci se sentant encore plus important décida d’aller au château pour y voir et faire connaitre à tous les artisans qui vivaient au château, sa grandeur et sa richesse toute nouvelle.

    *****

    Suant et haletant,il se permit un petit regard en arrière afin de voir ainsi le village. Dans sa tête beaucoup de chose prenait forme, et c’est tout confiant qu’il alla voir le maître des forges. Le maître des forges avait une fille,très belle et surtout très intelligente. Le voyant venir vers la forge elle tenta de lui échappée, comprenant que cela lui était impossible elle fit montre de sagesse et l’attendit tous sourire.

    _Cathanya, comme te voici grande maintenant! de plus ta beauté et encore plus vive.

    _ Grand merci Gids, cherche tu mon père?

    _ Ah oui Cathanya,en effet je suis à sa recherche, vois tu j’ai eu en héritage le champ de mon défunt père.

    _ Oh! oui, c’est vrai ton père est mort, comment te sent tu?

    _ Bien! oui ma foi, bien! mais parlons d’autre chose.

    _Bien sûr Gids,tu trouveras mon père chez le maître cordonnier, le roi lui a demander une nouvelle paire de chaussure,mais la demande est assez difficile à réaliser.

    *****
    _ Bien Cathanya,je vais aller les voir tout les deux, à bientôt charmante Cathanya, il lui fit un sourire qui fit ressortir ses yeux qu’il avait déjà gros. Avec une grimace de dégoût Cathanya se pressa afin de ne pas le revoir, elle se doutait bien qu’il serait ravi de la revoir avant de redescendre au village.

    Pour rien au monde elle ne voulait se retrouver seule avec cet homme au caractère emporté. Misant sur sa chance le grand Gids s’imagina que Cathanya avait eu pour lui  de l’interêt, peut être pourrait-il en parler avec le père de celle-ci. Plus effrayant encore car son imagination lui faisait entrevoir un bonheur intense, il arriva devant l’atelier du cordonnier en grande conversation avec le maître des forges._

    Ah te voici ! maître jean, j’ai vu ta fille qui m’a dit ou tu étais, alors je viens te voir! Fronçant  ses épais sourcils, le maître se demanda ou il voulait en venir et devant le sourire finaud du maître cordonnier son sang ne fit qu’un tour. _

     

    _Tiens! le grand Gids! que fais tu ici? tu ne travaille donc pas ton nouveau champ? Sais tu que le roi en attend beaucoup? Il espère que ta double surface lui permette d’engrangé pour cet hiver,le double de blé.

    _ Mais ce champ est à moi maître Jean! et il n’est pas question que le roi en retire tous le meilleur,je vais y travaillé pour moi.

     

    _ Ah! tu espère que notre roi te laisse tous le grain,s’en rien te demander? Là mon grand Gids tu fais erreur, tu travaille pour le roi,la terre appartient au roi.

    _ Oui,oui! tu as raison,mais la moisson sera bonne et j’aurai plus de grain,alors j’aurai aussi plus de bien, comprend moi maître Jean.
    _ Oh je crois que je te comprends très bien Gids et je te dis non tout de suite, ma fille est déjà promise,le mariage sera pour l’automne, cherche donc une autre femme. Tu voulais voir maître Glen?

    D’un air maussade Gids répondit:  » non ce n’est pas lui que je venais voir, bon il est temps que j’aille au champ ». Sans se retourner et maugréant tous ce qu’il pouvait Gids sentait en lui la colère. Il lui fallait à tout prix Cathanya, depuis deux ans,il l’a regardait grandir,embellir. Qui pouvait…Mais qui avait pu…La colère bouillonnait en lui.

    Jamais! elle serait à lui ou elle ne serait à personne, lui le grand Gids se le promettait.Il descendit  en se parlant à lui même et certains enfants se cachèrent de lui, la peur au ventre. Les enfants filèrent voir maître Jean, car ils avaient entendu le nom de Cathanya,et la peur les faisaient courir plus vite. Hors d’haleine c’est petit Ors qui prit la parole.
    _Maître Jean! le grand Gids il se parle tout seul,et il en veut à Cathanya, son visage était tout rouge et… et… et il disait qu’elle était à lui!

    _ Ah ça! c’est pas possible, vous êtes sûr les gosses? Alors tous ensemble ils crièrent

    _ Oui, oui maître Jean, perplexe celui-ci fixa le maître cordonnier. Qu’en pense tu toi?
    _ Que ta fille doit partir chez sa tante jusqu’au mariage, le grand Gids et têtu et sa rancune est tenace, va voir le roi pour le prévenir, car je crois que Gids prépare un mauvais coup.
    Incertain , fixant les enfants puis le maître cordonnier Jean hocha la tête en signe d’assentiment.

    _ Oui,je vais aller voir sa majesté et voir avec lui ce qu’il faut que je fasse. D’un bon pas, le maître des forges s’en alla. Le maître cordonnier dit aux enfant: »
    Les petits vous allez voir Nana, elle vous donnera un petit biscuit ils sont tous frais de ce matin,dites lui que c’est moi qui vous envoi ».
    Avec des rires et des cris de joies les enfants partirent vers la basse salle du château,là Nana travaillait, les odeurs qui sortaient de ses fours étaient alléchantes à souhait. Heureux ils lui firent le récit et la requête  du maître cordonnier. Un sourire gonfla les joues rouges de Nana, et c’est avec fierté pour ses petits qu’elle leur donna à chacun deux gâteaux fondant dans la bouche,avec en leur coeur des fruits bien juteux, le jus dégoulina le long des bouches trop pressées  pour faire attention.

    Riant aux éclats Nana les renvoya à leur jeux, comme une nuées d’oiseaux ils s’égaillèrent en partant de tous les côtés à la foi. Quand le roi apprit que le grand Gids voulait Cathanya pour épouse il dit au maître des forges.

    _ Bien…tu vas emmener ta fille loin du château, je ferais dire par un garde que s’il cherche après Cathanya, il ira en prison pour le reste de ses jours et que ses biens lui seront confisqués. Va maître Jean, ne perds pas de temps Gids à la tête plus chaude qu’un âne. Ne prends rien de plus que ce que tu as sur toi, emmène Cathanya vite.

    ******
    _ Oui mon roi, je pars sur l’instant.

    Et c’est ainsi que débuta une légende, qui avait pour base l’amour d’un homme pour une jeune et jolie promise.
    Lorsqu’il vit deux jours plus tard arriver chez lui un garde du roi le grand Gids en fut tout heureux.
    Sûr que le roi avait su qu’il aimait Cathanya et que son père la lui refusait, alors le roi venait lui faire dire que c’était arranger avec maître Jean.
    Le sourire aux lèvres Gids vint au devant du garde s’essuyant le front qu’il avait large. Ses gros yeux emprunt d’impatience firent sourire le garde.
    -Eh bien Gids! tu me vois porter d’un message du roi!

    _Oui! je suis impatient de l’entendre, veux tu boire le verre de l’amitié?

    _Ah! ce serai pas de refus Gids, mais la nouvelle n’est pas bonne, alors si tu veux bien! je serai bref.

    _ Rougissant sous le sarcasme qu’il sentait poindre dans la bouche du garde, le grand Gids le regarda avec une fureur sans nom.

    _ Tu me vois ce matin par ordre du roi, fais donc attention Gids, je suis armé et je sais me servir de mon arme.

    Cela calma Gids un petit moment.

     

    _ Bon voila ce que te fais dire le roi…Gids par mon ordre il t’est  de part ma volonté interdit d’approcher Cathanya et de part mon ordre tu te dois de l’oublié, cette enfant est promise et le mariage ne sera pas défait. Si tu passes outre mes ordres,tu te verras emprisonner et tes biens confisqués à vie. Gids était blême. le garde se dit en lui même que le roi aurai pu le faire accompagner. Mais Gids reprit le dessus et c’est avec dédain qu’il répondit au garde. _Bien! j’ai entendu le message du roi, je resterai à l’écart de Cathanya. Dis au roi que Gids son serviteur a comprit. Puis tournant le dos au garde,il partit vers son champ. Il fut impossible à ceux qui le connaissait de savoir ce qu’il  avait dans l’esprit.

    Tout les jours il allait travaillé son champ, creusant,marmonnant des paroles inaudibles. Mais Gids avait découvert un terrier. Aussi incroyable que cela puisse être ce terrier fut la porte de sortis de Gids. Creusant chaque jour un peu plus, il finit par découvrir une caverne. Cette caverne était assez petite, il lui fallait rampé pour voir l’intérieur, pour un homme ordinaire cette caverne aurait été grande et la peur de découvrir ce qu’elle cachait les auraient fait fuir. Mais Gids était grand, très grand.

    Supportant l’étroite et puante caverne, il fouilla à l’intérieure. Il trouva quelques bijoux d’or, ce qui le fit sourire, puis il trouva un oeuf,un très gros oeuf,dur comme de la pierre. Il essaya de le secouer, mais le poids de l’oeuf l’en empêcha, puis comprenant que dans cet endroit il ne pourrait rien faire; il décida   de le sortir et de l’emmener chez lui. Le lendemain,jour de fête au château, il passa comme à son habitude un moment afin de voir tout ce que les artisans avaient fais au cours de l’année.

     

    Un moyen pour lui de voir qui était riche et qui avait les faveurs du roi. Cathanya étant marié à un jeune du village du Nord, elle n’était pas présent,ainsi Gids put se promener librement dans le château. Puis sûr qu’on l’avait vu, il repartit afin de pouvoir sortir son oeuf sans être déranger. Jour de fête au château signifiait un banquet à la fin de la journée et des festivités. Heureux pour une fois de cette fête Gids se hâta. L’oeuf étant devenu pour lui si important que tout le reste lui importait peu. C’est avec fébrilité qu’il sortit enfin l’oeuf de son trou, refermant tant bien que mal l’énorme trou, rebouchant rapidement, avec une impatience grandissante, il donna de grand coups de pelle sur celui-ci

    *******
    . Regardant, ne trouvant pas grand chose de plus à faire, il rentra chez lui avec son oeuf. Bien installé, il le retourna dans tous les sens, comprenant qu’il était plein, il s’imagina avec l’animal quel qu’il soit d’ailleur; retournant au château et terrorisant tous le monde. Avec un rire de dément il se promit que cela se ferait,il prit donc un soin tous particulier de son oeuf, à tel point que ses proches voisins s’inquiétèrent pour lui. Voulant voir ce que le grand Gids pouvait avoir, Tarnin alla frappé à sa porte.

    La porte s’ouvrit en grand devant un Gids méconnaisable, mince, le teint cireux, l’oeil fou,hirsute,pas lavé depuis au moins un mois tant il puait. Tarnin recula médusait .
    Gids! mon gars! mais…que se passe t-il? es tu malade? as tu besoin d’aide?Ecoute ça fait un mois qu’on te voit pas,alors j’suis venu te voir gars! Dis quelque chose!Gids!

    _Rugissant Gids s’adressa à Tarnin…Dans dix jours,oui, dans dix jours vous verrez tous que moi Gids je suis le plus fort et il claqua la porte. Tarnin s’enfuit se disant en lui même qu’il n’était pas prêt de retourné voir Gids ça non alors! Mais le lendemain tout le monde du château au Basse-Terre et au Haute-Terre, tous surent que le grand Gids était fou et qu’il ne fallait pas se trouver sur son chemin.

    De grand bruits se firent entendre chez Gids, mais personnes n’osa se déplacer. Les jours avançaient et Tarnin se demandait ce que Gids préparait. A la lueur du petit matin Tarnin sortit de sa maison et ouvrant grand les yeux essaya de voir chez Gids. Rien ne bougeait chez lui,alors un peu perplexe et inquiet Tarnin dit à sa femme Ella:
    « écoute je vais y aller et voir ce qu’il lui est arriver. »
    -Non Tarnin n’y va pas,tu l’as dit toi même il est fou et dangereux. Le roi enverra ses soldats si Gids ne se manifeste pas à l’assemblé des homme de la terre. Tu sais à quel point Gids tient à ces réunions là,alors ne te fais pas de soucis pour lui, reviens te coucher,la journée sera dur.

    -Oui tu as raison Ella,mais avoue que tu es inquiète toi aussi!-Bon si tu y tiens! oui, je m’inquiète car il n’a jamais manqué une fête et celle là était vraiment belle.-Tu vois bien!On doit en avertir le roi, Gids n’est jamais rester ainsi sans rien faire. Un mois presque Ella,tu te rends compte! ses champs  ne sont pas nettoyés, ses haies pas taillées, c’est pas Gids ça!Ecoute demain si Gids ne se montre pas, j’irai voir le roi.

    -Et bien…si tu penses que cela est bon…Bien que Gids t’ai dit de ne pas l’embêter, je comprends ton avis et je viendrais avec toi.-Ben voyons femme! dis plutôt que tu veux rendre visite à ta soeur?

    Tarnin rentra chez lui et la discussion continua. Quand à Gids, si le fait d’entendre ses voisins s’inquiéter pour lui le fit sourire, il n’empêche qu’il en fut quand même surpris. Avec ses proches voisins il n’avait pas vraiment de contact et même il préférait en fait quand ceux-ci étaient absents.Mais là la surprise de les savoir inquiet pour lui, lui fit du bien. L’oeuf l’obsédait de plus en plus et comme il n’était pas patient,plus d’une fois il l’avait soulever pour voir s’il se fissuré ou pas.

    Peine perdu, il restait dur,trop dur même,impossible de le casser,il avait essayé. L’oeuf, obsession de jour comme de nuit, le rendait de plus en plus agressif. La torture qu’il ressentait devant cet oeuf délibérément clos, fit chanceler sa raison. Il se mit à parler tous seul, rageant de plus en plus. Vers le neuvième heures, l’oeuf oscilla , tremblant Gids s’approcha, l’oeuf se fendit en deux. Rien! De rage il hurla comme une bête blessé à mort, il cassa tout dans sa maison. La haine embrasait ses traits et si Tarnin l’avait vu ainsi, il serrait partis en hurlant au fou. Gids était au bord du gouffre.

    Alors il s’évanouit, lorsqu’il se réveilla il faisait nuit noire, une femme était là. Elle le regarda avec tendresse et lui dit: Gids quel était donc ta folie de vouloir faire d’une chimère un être du mal! Ne sais tu pas qu’il est impossible à une chimère de faire souffrir les humains? -Mais qui êtes vous, vous?-Gids tu me connais! regarde moi bien!-Mais non, c’est impossible! vous ne pouvez pas être réelle?-Bien sûr que si Gids et elle le frappa  sur la joue de sa petite main. La force de cette gifle le força à reprendre pieds et il comprit que la personne qui était debout devant lui,était bien réelle.

    Alors Gids! Me crois-tu?

    -Oui, oui, mais comment!

    - Mayhril m’a appelé lorsque tu l’as sortie de son terrier. Elle avait très peur car tes paroles la faisait souffrir, tu voulais faire du mal au peuple et devenir le dirigeant du château. Tu sais Gids que je peux de ce fait te punir bien plus que ne le ferait le roi? Devant les yeux hagards de Gids, la femme sourit , oui je vois que tu as compris, bien! je ne te ferais rien.

    Et même je vais te faire un immense plaisir, bien que pour beaucoup de tes actes tu ne le mérite vraiment pas. Mais durant ce mois et demi tu as beaucoup souffert et tu as faillit perdre la raison, pour cela je vais te dire un secret. Dans deux ans tu rencontrera une jeune fille,et elle deviendra ta femme,tu seras heureux et ton coeur sera apaiser.

    Oui je vois bien que ta raison n’est pas loin de s’enfuir de toi,alors tu vas dire mon nom, là maintenant Gids,dis mon nom! Ambdraniel!Ambdraniel… Alors la chimère se  montra à Gids. Devant cette vision de beauté et de perfection Gids comprit sa folie, comment un être aussi pur,aussi beau aurait pu lui obéir! Elle serait morte plutôt que de lui obéir,il le comprit, et fermant les yeux il laissa couler les larmes de honte.

    _Oh Mayhril! pardon, pardonne moi ma folie,je n’ai pas compris,j’ai fermé mon coeur, j’ai laissé la haine emplir mon coeur. Me pardonneras tu un jour Mayhril?

    - Oui,un jour, homme! je te pardonnerai c’est promis .

     

    ******
    Gids sentis la caresse des mots de Mayhril et son coeur s’ouvrit à la joie, Mayhril le caressa de ses ailes diaphanes et Gids sentit la chaleur revenir en lui.

    -Ambdraniel que vais-je faire?
    - Tu vas reprendre ta vie; tu feras tout pour te faire pardonner, tu seras juste envers tes amis, tu oublieras Mayhril…Jamais tu ne parleras d’elle.
    Je veux ta promesse Gids.

    -Oui…oui tu l’as Ambdraniel, j’en fais ici le serment, l’oeuf était vide.
    Ainsi Gids reprit-il sa vie et si certains furent étonnés de le voir souriant et de bonne humeur, ils  en étaient avant tout très heureux. Gids vécut longtemps, très longtemps pour un homme de son espèce, et il fut très heureux, il s’éteignit à l’âge de cent ans ayant vu ses petits et arrières arrières petits enfants formaient une belle est grande famille.

    Jamais Gids ne parla de Mayrhil ni d’Ambdraniel, mais son coeur d’homme fut heureux de connaître pareil légende.
    ainsi se termine la découverte de Mayhril,mais son histoire ne fait que commencer.à suivre
    Y-L

     

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  • Frylia et la quête du chat de la Reine.

    Je suis pour le moment dans l'incapacité de retrouver le début...

    Le chat de la Reine ou l'histoire extraordinaire d'une petite Chatte appelée Frylia.


    -Frylia, il n'y a que toi qui puisse retrouver la reine.
    _ Comment mon Roi! Comment pourrais-je retrouver la Reine! Je n'ai pas la force que possède mon Roi.
    - Ecoutes moi Frylia, la corde d'or c'est rompue, la guerre va éclater et ce sera terrible; ou tu trouves les vierges tisseuses de fils d'or, ou, tu trouves le Chat de la Reine...car lui seul possède le flair pour les trouvées.

    -Mais, mon Roi, dans le monde d'en-bas, je ne serais qu'une simple chatte.

    _ Oui Frylia, une toute petite chatte, mais qui a en elle la puissance de mille guerriers et n'oublis pas Frylia que tu as aussi la magie du Roi. Avant cela, je veux que tu te souvienne ...que s'est-il passer lorsque la Reine a disparue? Cherche en ta  longue  mémoire, remonte aussi loin  que possible, remonte dans le passé.

    - Mais mon Roi, le monde s'écroule...si je dois remonter aussi loin, la fissure continuera et tout prendra fin.
    - Non frylia, j'ai la force pour soutenir la voûte et le monde vacillera peut-être, mais je le soutiendrai longtemps...mais, il faut que tu te hâte, retrouve tes souvenirs et cherche le Chat de la Reine.

    - Si je trouve le Chat de la Reine, je trouve aussi la Reine!
    - Non, pas la reine, mais sa descendance ,oui.
    - Alors, je trouve la descendance du Chat?
    _ Non mon enfant, non, ce sera vraiment le Chat de la Reine que tu retrouveras, remontes tes souvenirs Frylia, remonte.

    La voix du Roi se fit très douce, si douce que Frylia commença à se balancer de droite à gauche et lentement, ses souvenirs revinrent à sa mémoire. Elle se sent dans le ventre de sa mère.

    Désolée mon Roi, ce sont mes souvenirs, tels que je les aient vécus. La vieille grange que ma mère avait choisit appartenait à un vieil homme au coeur brisé que la colère faisait battre chaque jour.

    Quand les soldats arrivèrent chez lui, il leur ordonna de quittés sa demeure, mais les soldats se divisèrent et finirent par nous trouvés. Le vieil homme s'empara alors de mon frère aux poils aussi sombre que la nuit et disparu dans une faille.

    Ebahis, les soldats s'empressèrent de rentrer au château. La Reine reporta tous son amour sur Chatte et sur nous ses petits. Le Roi me nomma Frylia et la Reine donna le nom à mon autre frère.

    Il s'appellera Göchen, en grandissant, son corps deviendra aussi éclatant que l'or au soleil. Quand à moi, mon poil est un mélange d'or et d'argent et le Roi m'aima d'un farouche amour.

    Nous étions si jeune mon frère et moi, la Reine tout à sa peine gardée le lit et elle voulait nous avoir avec elle et chaque jour une suivante nous disposés mon frère et moi sur un coussin brodé d'or et d'argent elle nous disposés ensuite sur le lit de la Reine.

    Quand enfin, un peu plus grand, tressaillant sur nos jeunes pattes; je pu partir à l'aventure, le visage de la Reine était pour moi quelque chose que je me devais d'explorer...alors, frémissante et tortillant sur mes  petites pattes, je parvins après bien des efforts devant celui-ci.

    La Reine se mit à rire, un si joli son. Elle me fit tressauté en riant. Hérissant mes poils, elle s'exclama

    :"Dieu, regarde comme elle est belle,or et argent, tu as bien choisit, regarde là voyons ce qu'elle va faire. Une voix plus forte retentit ( mon maître ne venait pas souvent voir la Reine) alors

    - Regarde ma Reine, le petit tente vaillamment de la suivre, voyons un peu s'il fait preuve d'un aussi grand courage que celui de sa petite soeur. Regardes ma Reine s'exclama la grosse voix...regardes son poil n'est qu'or au soleil levant.

    Beau spécimen que celui-là, comment le nommes tu déjà?
    -Göchen mon époux, Göchen.
    - Oh! Vaste nom que voila pour un si petit animal, ne crains tu pas ma Reine pour ce petit être?
    - Il doit porter ce nom, c'est sa destiné et la mienne. Ma reine murmura doucement le Roi.

    Moi, j'étais toute proche du visage, je voyais le fin duvet du menton, les fines lignes de ses lèvres, le petits sillons le long de sa bouche et au coin de celle-ci, une perle translucide, me donna envie de la goûtée.

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  • Chaque jour, je m'éloigne de toi. Les battements de ton coeur deviennent mes pires ennemis. ô âmes de ma vie, je t'ai longtemps suivi, respirant par à coup ta propre vie.
    Tu me saignes, tu m'étouffes, tu m'endors par tes mots forts et lentement tu creuse ma tombe. Tu m'as surpris il y a peu à vouloir respirer tes cheveux et c'est dans un grand éclat de rire, que tu me laissa, désarmé, désemparé.

    Amour, je m'éloigne de toi le coeur si lourd, le froid m'envahit, il brise ma force; je ne suis plus celui qui savait presque d'avance ce que ton coeur de femme désirait le plus... si facile de le faire.

    Amour, mon corps est si lourd, Amour, rends moi ma force, Amour, rends moi ma vie, celle d'avant, oui, celle d'avant toi; afin que moi, moi... je vive de nouveau.
    Amour, tu me laisses là contre ce banc de pierre placé dans ce vieux cimetière, même le jeune lierre ne peut s'enrouler autour, regarde, regarde amour, la vie veut reprendre son court, lui donneras tu une nouvelle chance!


    Une nouvelle vie! L'envie de l'amour, des caresses, de ces moments de velours, Amour... guideras-tu ses pas  vers le ciel du matin, vers la pluie si fine qui tombe tels des gouttes de rosés parsemées d'étoiles argentés?

    Laisseras-tu coulé sur ses joues le doux ruisseau de ses eaux? Amour, tu m'oublis, le banc de pierre et le lierre ont fait ami-ami. Aujourd'hui, je le vois, je m'invite chez eux et je partage un bon moment.

    Connais-tu cela Amour? Juste un endroit ou te posé un court moment de 
    répit, le silence pour ami! La beauté des mots offerts par le voisin ou par la voisine...ou par la petite fille qui tout en chantant et en jouant fredonne ses comptines et  s'approchant de moi,pas à pas les yeux grands ouverts; placé loin derrière le banc, me fixant sans me voir, découvrant ses petites dents puis riant comme une folle, elle s’oublie et se jette dans mes bras.

    Sa mère ne me voit pas elle, mais, l'enfant en fait me voit, je la repousse mais elle résiste. Elle veut jouer avec nous, avec moi. L'enfant sourit beaucoup, elle est si belle... mes mains tremblent, je sais que je devrais partir et très vite.

    J'ai si follement envie de la garder avec moi. Cette sensation de connaître cette petite fille devient de plus en plus forte. Amour, reviens... reviens , car j'ai besoin de ton courage, de ta force.
    Ma bataille commence et tu m'as laisser seul... j'ai si peur... elle est si jeune, fais la s'enfuir, aide là à partir; je ne veux pas lui faire de mal, je m'arrache les cheveux, ils sont gris maintenant.

    Ils étaient blond, si beaux, j'ai envie de crier, de frapper tous ces imbéciles, ceux qui nous regardent de haut, de loin sans vouloir nous aider. Que faire Amour? Que faire!

    l'écho de ta voix, je ne possède plus que cela... l'écho de ta voix et là... elle est dure, tu me menace, tu m'ordonne, tu crie, tu veux me frapper, que! quoi! que veux-tu? Que dois-je faire?

    Tu veux me comprendre, tu me cherches de nouveau? Oui, oui j'ai besoin de toi Amour, viens, viens viens, accours vers moi?
    Elle tiédit, elle s'épuise, elle réclame :"Maman!Maman viens, tu viens j'ai besoin de toi, je veux te voir j'ai mal!Je lui ai donné de l'eau, du lait, du pain, des fruits... elle  a tout refuser.

    Elle a garder l'eau. Elle a froid maintenant, le soir tombe et enfin sa mère s'inquiète de ne pas voir sa fille près d'elle. Elle l'appelle Eva, Eva, ou es tu. Eva ne peux répondre.

    J'ai gardé Eva pendant dix jours et j'en ai pris soin, je ne lui ai pas fait de mal. Ma soif était forte;mais, j'ai tenu bon. Amour, tu seras fière de moi. Eva veut voir sa maman, alors, je l'emmène dans le bois et je la laisse partir petit feu follet riant sous la couche étoilé.

    J'ai prévenu les hommes et les femmes , ils viennent pour la prendre et j'ai mal. amour, elle te ressemble tant. Reviens amour, reviens.
    Je suis seul de nouveau assis sur le banc et le lierre s'enroule autour de moi, je meurs. Amour... je te rejoins.

    Amour. ( lettre posthume)

    Y-L
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  • Namkana. La Sorcière des Brumes.

    Dans la grande vallée des terres brûlées, vit un petit peuple mené par un homme au courage faisant parti du passé. Des années de disettes, des années de galères, avait fait de ce petit peuple, un peuple ou le manque de ferveur des hommes, avaient conduits un petit nombre de femmes à prendre la direction et la charge du peuple.

    Les autres peuples cherchèrent à faire partis de ce peuple qui avec peu se sortait de situation difficile, mais, les femmes ne cherchaient pas à agrandir leur clan, tout ce qu'elles voulaient ; c'est être libre et rester soudées. Puis, par un soir de brume aussi froide que les grosses neiges de l'hiver, une femme s'imposa parmi ce petit peuple.

    Les hommes refusèrent de se soumettre , alors, elle  attendit 
    patiemment. Elle connaissait bien les hommes et elle savait que tôt ou tard leur manque d’intérêt pour le clan, les mettraient en difficultés. Alors, elle attendit.

    Cette femme,  très particulière, une femme qui n'avait jamais eut peur. Elle possédait une connaissance  presque parfaite des plantes et des animaux et surtout des hommes. Au tout début de cette histoire, elle se tint comme toutes les autres  femmes, car
     , son pouvoir n'était pas encore révélé. Les femmes de ce temps là, étaient entreprenante, elles ne refusaient aucun travail même si celui-ci était pénible.

    Une décision.

    Quand après un hiver aussi terrible qu'inhumain, quand cet hiver là, leurs prirent leurs tout petits; les femmes refusèrent de rester dans les grottes à y grelotter et à se terrer jusqu'à ce que la mort froide vienne leur ravir la vie.

    Elles tinrent conseil tout comme les hommes se plaisaient à le faire, assis sur leur pierre au coin du feu de la grotte commune et attendant que les femmes les servent. Mais, en ce cycle de vie là, les femmes firent le repas que pour les enfants, les vieillards restant et elles mêmes.

    Puis, elles s'installèrent devant l'âtre et elles se parlèrent. Chacune pu exprimer sa révolte, ou tout bonnement dire leurs accords avec telle ou telle autre femme. Namkana jubilait, elle attendait avec patience son tour, sachant que bientôt, elle pourrait parlé et, ses yeux brillaient d'un feu étrange.

    Enfin, ce fut son tour de parler, elle se leva et droite, elle nomma chacune des femmes présentes. Nalou, Minirka, Mikana, Natahou, Frilia, Sépronia et toi Alout; puis, les fixant de son regard d'ambre sombre, elle se frappa la poitrine. Moi, Namkana, femme première, venant des âges d'avant...ayant subis le grand tourment des eaux et du ciel le feu! Ayant vu mourir des hommes forts, des femmes et des enfants très beaux...

    -La force des mots.

    Moi Namkana, je vous dis qu'il faut partir d'ici, sinon, c'est la mort! Regardez les hommes que font-ils? Rien! Rien pour vaincre le vent qui assèche tout, rien pour trouver de l'eau afin d'abreuver le maigre troupeau qui nous reste et pour étanchée la soif des vieux et des enfants, sans parler de la nôtre. Que font les hommes pour trouver des pâtures? ( à suivre).

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  • Dans l'arrière vallée du Bois enchanté, situé dans l'Ouest du royaume de Nélandys prince héritier du roi Fandygard III ième du nom; vivait une fée du nom de Losyandra, pas vraiment belle...mais possédant un charme fou. D'ailleurs, ceux qui l'apercevaient, voulaient à tout prix la suivre et vivre avec elle.


    A l'époque de la noble reine de Fandygard, Alténor, brune élégante et aussi vivace que son époux était d'une nature plutôt lente; la reine n'avait jamais assez de sa journée tant elle était pressée de tout faire. Pour la calmer quelque peu, le roi l'emmenait souvent en balade dans la grande forêt qui appartenait à la famille royal depuis de bien longues générations.


    Ceux qui y vivaient, avaient appris à se méfier des hommes, surtout quand le roi ordonnait d'effectué quelques coupes pour éclaircir la forêt et pour permettre aux grands arbres de mieux poussés. Alors, le petit peuple partait quelques jours ou semaines et se rendait dans la petite forêt. Losyandra les accueillait  avec grande joie et pendant plusieurs jours et nuits ce n'était que fête et musique, repas, farandole et souvent grand bruit.


    Personne ne se plaignait puisque la petite forêt n'était bordée par aucun village. Losyandra vivait là en toute harmonie. Cela dura longtemps. Mais comme dis plus haut; la reine avait la bougeotte et le roi l'emmenait de plus en plus souvent faire une balade et ce qui devait arrivé arriva.


    Ce jour là...le roi emmena la reine jusqu'à la petite forêt puisque les bûcherons  étaient en plein travail dans la grande forêt. Donc...Le roi s'arrêta et les serviteurs entrèrent dans la danse, nappe, coussins de couleurs vives, tapis, petite table et reposes dos, plats divers et boissons afin que leur majesté puisse prendre un copieux repas bien à l'aise, un peu plus loin...les gardes,preux chevaliers, étaient aussi bien servis.  c'est en cette occasion que le roi et la reine rencontrèrent la Fée Losyandra.


    En fait- c'est son parfum qui obligea  Losyandra à se faire connaître, car, celui-ci était si suave, si odorant, que la reine voulue à tout pris découvrir la fleur qui offrait ainsi sa subtil fragrance aux voyageurs de passage. La reine commença à harangués ses gens afin qu'ils trouvent cette fleur et aux paroles de la reine qui venait de dire à ses serviteurs que s'ils ne la trouvé pas aujourd'hui, ils devraient restés dans la petite forêt jusqu'à ce qu'ils la trouve.

    alors, la Fée comprit que ces pauvres gens n'auraient pas la paix et que la petite forêt serait pendant des jours et des jours parcourue par des hommes avide de trouvés une fleur qui n'existait pas, et, que faisant, ils fouleraient le sol de la petite forêt sans aucune attention pour les jeunes pousses, pour les animaux et plus encore aucune attention pour le petit peuple qui venait d'arrivé.
     

    Déjà que celui-ci faisait attention afin de n'être pas vue par ces hommes, comment pourrait -il alors éviter ces grandes jambes, ces grands pieds lors de leur recherche? Losyandra soupira-  finit le temps paisible ou le chant des oiseaux l'éveillait au petit matin. Finit le temps ou l'homme ne faisait que passer dans son petit bois. Un peu inquiète Losyandra fit son apparition.


    La reine qui avait commencé à chercher faisait grand bruit autour d'elle. Elle vit une fleur doré et se dirigeant vers elle, elle perçut le doux parfum. Forte de sa découverte, elle battit des mains et appela son royal époux " Elbert! venez voir... je crois que je l'ai trouvé- Qu'elle...Oh!" Le roi entendant l'exclamation  soutenue de son épouse se précipita en criant " Ou êtes vous Alténor ma mie! Je ne vous voie pas, ou êtes vous mon amie? "


    - Ici, répondit  doucement la reine, ici Eldebert près du gros chêne, venez vite. Oh! et de nouveau la reine émit cette petite exclamation. Deux chevaliers qui participaient aux déplacements des souverains, se joignirent au roi et restant derrière lui, ils avancèrent vers le gros chêne pour y découvrir la reine sagement  assise sur une énorme racine d'un blanc éclatant.


    Voyant le roi et les deux chevaliers, celle-ci se mit à rire doucement et regardant tendrement son royal époux tendit vers lui ses mains "- Venez très cher, venez voir par vous même, il est très difficile d'expliquer les choses...les voir, vous donnera ainsi l'explication de mes Oh!". Le roi prit les mains de son épouse et s'assit près d'elle sur la grosse racine. Puis, ses yeux se dirigèrent vers la douce lueur et là... le roi et les chevaliers émirent un Oh! d'émerveillement.


    Losyandra était assise dans le creux du vieux chêne- autour d'elle, il y avait une multitudes de papillons, il y avait aussi des abeilles, des lucioles, des libellules et bien d'autres encore, puis, il y avait des lapins, renardeaux roux, chouettes et castors, une biche et son faon et assise tout près de la Fée, une toute petite licorne si belle que l'exclamation de la reine , du roi et des chevaliers était enfin comprise. Alors, le roi s'adressa à Losyandra en ces termes.


    - " Femme, je ne vous connais pas, faite vous partie de mon royaume?" La reine lui tapota gentiment la main, puis elle prit la parole.
    - Excusez le douce demoiselle, mais, peut être pourriez vous , vous présentez! Losyandra se leva, fit une révérence et d'une voix musicale et douce s'adressa aux personnes présentent.
    _Sire, Majesté, Noble visiteurs, Gens du peuple, je me nomme Losyandra et je suis la Fée de ce bois. Au temps jadis, quand Segfreud était encore vivant, j'avais pour nom Normesfrol.


    A ces mots le roi , la reine et les deux chevaliers furent saisit d'une grande crainte, leur visage perdit toute couleur et leur premier mouvement fut de fuir, mais, Losyandra les apaisa d'un doux sourire et la petite licorne s'approcha de la reine et de son museau doux et frais lui fit comprendre qu'elle désirait des caresses, alors, machinalement la reine caressa la licorne tout en regardant fixement Losyandra. - Mère de la terre murmura la reine...avons nous fait du mal par notre présence dans votre sanctuaire?"


    - Non,  reine  Alténor, aucun mal n'a été commis ici, mais je devais intervenir avant que votre quête ne détruise mon petit bois. Vous devez comprendre reine Alténor et vous roi Elbert que votre recherche à faillit causer la mort du petit peuple et de certains des êtres qui vivent ici... Comme le veut la tradition ...vous roi Elbert, avait demandé la taille dans la grande forêt, ce faisant...le petit peuple n'a qu'un seul endroit pour se protégeait le temps que les bûcherons aient finis leur travail.


    -Petit peuple douce Mère?Quel petit peuple demanda le roi d'un ton ébahi.
    - Celui-ci et sur un geste de Losyandra, le petit peuple se montra.
    Les souverains, les chevaliers et quelques serviteurs furent stupéfait de découvrir à leur pieds des petites personnes, certes bien différentes d'eux, mais humaine sans aucun doute permis. D'ou viennent-ils donc demanda le roi.


    - Mais d'ici et de là répondit la Fée en souriant. Ils vivent sous ma protection depuis que le monde est monde.
    -Nous n'étions pas au courant Mère, vous devez le savoir, nous n'étions pas au courant Alténor à sentit le parfum d'une noble fleur, elle voulait juste en cueillir quelques  unes pour en faire son parfum. -
    -Ah! oui, le parfum! Venez près de moi Alténor, aller venez, n'ayez crainte.


    La reine s'approcha alors de la Fée et respirant à petits coups, elle perçut de nouveau la douce fragrance.
    " -" C'est cela Mère, cette douce saveur, ce parfum presque capiteux, le sentez-vous Mère?
    - Oui Alténor, mais ce que vous sentez n'est pas le parfum d'une fleur, venez plus près encore. Et, Alténor finit par comprendre.
    -Oh!
    Regardant son époux des larmes pleins les yeux elle murmura..." mon doux parfum, jamais je ne pourrais le sentir contre moi".

    -Pourquoi rugit alors Elbert.
    -Parce que le parfum n'existe pas mon ami.
    - Pourtant nous tous ici présent nous le sentons, il donne à notre coeur comme un doux souvenir d'enfance...
    -Oui, c'est cela qui gonfle mon coeur et le met en joie, mais voyez vous Elbert, ce doux parfum émane de Losyandra, c'est elle le parfum...comprenez vous!
    -Oh!
    -Oui, mon roi comme vous dites.
     

    Abattue la reine ploya ses frêles épaules et laissa coulées ses larmes. Devant ce chagrin et le coeur de cette reine, Losyandra se laissa aller elle aussi aux larmes et celles-ci allèrent directement en terre. Alors, devant les yeux des personnes présentes, des tiges vertes, cette couleur très tendre de vert, sortirent de la terre, puis, une mince tige couverte de petites clochettes apparurent et une odeur sublime envahit le nez du roi, de la reine, des chevaliers, du petit peuple et des gens de la maison du roi.

    Alors Losyandra prit la parole. Alténor reine de ce royaume, je te fais cadeau à toi et à ta descendance  de ce petit bois et de ces fleurs que ton coeur nommera, à toi d'en prendre soin, fais en un doux parfum et souviens toi de nous. A partir de ce jour roi Elbert, moi Losyandra Fée du petit bois, je disparais pour revenir plus tard, afin que tous nous puissions profiter  la forêt.

    Dans un bruissement d'aile , la Fée disparu ainsi que tous ceux qui étaient avec elle, ne resta sur place que le délicat parfum d'une petite fleur à clochettes d'un blanc immaculé. Alténor sentant pour la première fois son enfant bougé en elle s'extasia... Muguet ce sera le nom de cette fleur. Pourquoi! Je n'en sais rien, mais puisse t'elle vous apportez le bonheur et l'amour.
     

    Ainsi se termine la légende du Muguet, ce n'est qu'un peu de larmes offertes par amour, à une reine délicate au coeur gonflé de tristesse, afin que celui-ci retrouve la joie qui doit être dans tous les coeurs du monde. Y-L

    La Légende du Muguet...par la Fée du Muguet.


    La Légende du Muguet...par la Fée du Muguet.


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  •  

    Je suis sur la Lune.
    Je suis sur la Lune et mon corps s'enrhume, je perds mes plumes.
    Des perles de brume tombent  doucement le long   de mes joues,
    petites perles de rosée.
    Qui dans ce néant viendra éteindre mon tourment.
    Qui me tendra la main, saisira les miennes pour me remettre dans le droit chemin?
    Je  suis sur la Lune, mon corps s'enrhume, glacé jusqu'aux os, je tremble.
    Je me lève, mon nid jonché de vieilles plumes grises, sales, révèle une partie de ma vie.
    Je ne suis plus l'ange que j'étais jadis, je laisse la place; d'ailleurs, qui croit encore aux anges?
    Je laisse les perles  de brume tombées sur la Terre, ultime message de l'Ange que je suis.
    Qui parmi vous répondra à mon message jeter depuis la Lune!
    Qui osera recueillir  la perle de l'Ange!
    Je vous regarde, j'attends.
    Je suis sur la Lune et, mon coeur impatient cri vers vous.
    Je suis sur la Lune et  j'y  reste dans l'attente de vous.
    y-l

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