•  Petit furet le bon se promenait de bon matin, il n'était pas content car ses souliers étaient mouillés à cause de la rosée du matin.
    Mignarde la renarde le croisant sur son chemin, et, voyant son air morose; lui posa cette question:" -pourquoi donc toi,  que l'on nomme le bon...fais-tu cette tête?
    A la voir ainsi on penserait plus à courir qu'à te parler!
    N'es-tu pas heureux de cette belle journée qui s'annonce?
    - Bien sûr Mignarde, mais, vois-tu mes souliers sont tout trempés... je dois voir Gesper le rat musqué, et, tu sais comment il est..
    à l'en croire si l'on va le voir, il faut être bien de haut en bas.
    La mes souliers sont
     
       trempés de rosée il va se  mettre à rouspéter, et il faut à tout pris qu’il soit de mon parti.
    - Pourquoi donc petit furet?
    - Voila!, le barrage qui va être fait, ne dois en aucun cas être envahit par les rats ses amis… J’ai soigné ma mise en me disant qu’ainsi, il verrait que je prends son logis comme un endroit propret. Il est très content quand dame Frégate la compagne de Coustre le loutre, lui rend visite, ventant cette dame et son mérite.


    -Oh mon petit que tu t’inquiètes là de souci qui n’en sont pas. dame loutre passe ses journées dans l’eau, propre certes elle le peut être.
    Ne va donc pas faire comme ce sot, vois plutôt là le bon moyen pour toi de te mettre bien avec  Gesper

    .-Comment donc?
    -Ah! que tu es jeune toi! voila ce que tu dois faire: appelle tes amis les fidèles, demande à Gesper de venir au barrage et expose lui ton affaire, fais preuve de courage et ton village ne sera pas envahi par ces rats qui se disent les amis de Gesper.
    Furet soit comme on dis que tu es…
    -Comment donc Dame Mignarde dit-on que je suis?
    - Futé, voyons c’est ainsi que son les furets, c’est le monde qui le dit, alors montre nous comment toi furet le bon, tu es…
    Saluant Dame Mignarde, furet le bon continua son chemin tout en pensant au dire de la renarde. Tout à ses songes il ne vit pas maître jalin , qui de sa cane tambourina le sol.

    -Quoi, quoi, tu ne me vois donc pas rugit-il ! de surprise furet le bon poussa un cri et montrant les dents il se mit à grogner.

    - Comment! Tu grondes après moi! La frayeur faisant bégayé petit furet, Jalin se sentit tout content du tour qu’il venait malgré lui de jouer au petit furet.
    -Monsieur Jalin comme vous y aller, grondez après vous? Non, voila mon fait… De nouveau il exposa la délicate requête qu’il devait faire au rat musqué, songeur Maître Jalin roi grenouille de son Etat, lui donna le même conseil que dame Mignarde.

      Alors Furet le bon se rendit au logis de Gesper.  Le héla,
    Gesper, Gesper, venez là!
    Le rat mécontent  d’être ainsi sortit de son logis par de vilain cri, refusa de sortir, mais les cris redoublant il se dit en lui même qu’il se devait de remettre à sa place ce petit énergumène. Sortant furieux, il se trouva devant sa maison prêt à mordre ce petit furet, mais, furet le bon n’était pas seul.
    Avec bon sens furet avait écouté les conseils donnaient pas ses amis de rencontre. Gesper  pas très fier, salua la venue de Dame Mignarde, de Coustre et sa dame, de Jalin et de sa maisonnée, et de ceux qui en chemin avaient écouté et compris le besoin de Furet le bon.

    Gesper confondu fit de son mieux pour effacer la colère . Que voila grande équipée, que peut faire un vieux rat musqué pour ses voisins? Furet le bon exposa son idée, maître Jalin confirma que l’exposé était bon; l’avis serai de se revoir à la journée et auprès du barrage pour en discuter. Fier de son argumentation maître Jalin regarda tout le monde en fronçant ses épais sourcils. Gesper en convint à son tour et rendez-vous fut pris aussitôt. QUE Pensez vous qu’il arriva? à vos notes…
    Y-L

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  •  voir le soleil se lever à l’Est  ; voir avec toi le coucher du soleil à l’Ouest. Je ne pourrais plus jamais te lire de tendre poèmes. Plus jamais tu ne viendras te blottir contre moi. Cette  sensation d’ivresse dans tes bras cette folle envie d’y rester pour toujours . Je dois l’oublier,  je dois te fuir… je dois te fuir et pour toujours.Ô mon aimé, comme je regrette ce que je t’ai fait. Si tu savais comme je me languis de toi, comme la musique de ta voix me manque. Comme ton tendre toucher me manque. Tu m’avais prévenue, tu m’avais dis que ce n’était pas pour moi, que je ne devais pas y aller. Pourquoi? Ô pourquoi ne t’ai-je pas écouter! Mon coeur pleure, il sèche, il me dévore, et pourtant je ne pourrais plus jamais être à tes côtés. Te souviens-tu de ce délicieux soir  de mai! Moi, je m’en souviens, comme si c’était hier. L’attraction battait son plein, le frisson était là, tendrement tu m’as emmener pour me soustraire à cette idée folle qui prenait déjà son chemin en moi. La fête était si belle. Cette musique si douce, ce ballet si beau. Les êtres si mouvent si plein de vie.Avec délicatesse tu m’as avertie, tu m’as appris tant et tant de chose mon tendre amour. Pourtant le mal déjà était tapie autour de moi, insidieux et si beau à la fois. Lui était là me fixant de son regard de velours et mon être vibra jusqu’à la souffrance. Tu m’as laisser, croyant que mon coeur était tient, empli de toi, de ton odeur, de ta vie. Mais la nuit à peine venue, il fut là près de moi, si beau, si irréel, si étrange dans la clarté lunaire.Il m’a sourit si tendrement, il m’a tendu sa main, si fine si douce. Sans un mot, rien qu’avec son  regard. Là, tu vois; il est trop tard… Maintenant je vis là ou toi tu ne pourras jamais me rejoindre.  Dans ce monde ou la vie est si sombre. Est-ce que je pense encore à toi? Oui mon tendre amour, mais plus de la même façon… c’est pourquoi je pars.  Je pars ce soir, au crépuscule… Ne cherche pas à me revoir. Ne cherche pas mon regard… car plus jamais je ne pourrais venir vers toi ni  me blottir contre toi ; ni goûté  à la saveur de ta peau, au sang si chaud. miseensituationapresmoonlitnightbypygar.jpg
    Y-L

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  • Il est un endroit de légende ou le monde aime à s’y arrêter. La belle forêt qui enjambe le lac des curiosités est a elle seule une vraie légende. Les animaux qui y vivent vous le diront sûrement, si vous les voyez.
    Un jour , oui, un jour sans se méfier, un jeune garçon à l’âge tendre passa sans le vouloir, ou alors le fit-il exprès allez savoir! Passa donc sans le vouloir par le chemin qu’un animal m’a foi de bonne taille laissa entre apercevoir.

    L’animal en question n’étant plus dans le sillon qu’il traça, le jeune étourdit s’y engouffra. A peine eut-il mis le pied de l’autre côté que le sillon se referma. Bien en peine de rebrousser chemin et voyant la nuit lentement tombée, le jeune garnement sentit monter en lui la peur du soir.
    - »  Me voila bien se dit-il en lui même. Pourquoi donc laisser mon imagination en faire qu’à sa tête? Ou vais-je dormir ce soir? Et surtout comment revenir vers les miens? A peine cette phrase eut-elle franchit sa conscience qu’une voix étonnante,vibrante, affolante, le fit sursauter.


    *****

    Transit de peur, ne sachant que faire, il s’allongea dans l’herbe haute ou la rosée du soir trempa ses vêtements. Les larmes jaillir et le souffle rauque, il se mit doucement à gémir. De nouveau la voix se fit entendre, elle se voulu douce, elle se fit tendre, se fit murmure, et doucement le coeur du jeune garçon se calma. Il écouta le son, dirigea son oreille afin de mieux percevoir les notes si fines qu’il avait bien du mal à les  percevoir.
    -Qui êtes-vous?
    - Que me voulez-vous?
    - Ah!  Je ne suis que l’arbre de la forêt, je ne te veux aucun mal, j’ai attendu si longtemps que toi enfant tu viennes me voir.
    - Moi? Et pourquoi donc?

    *****

    Un endroit de légende.


    - Pourquoi! tonna la voix. Mais parce qu’il le faut! j’ai besoin de ton aide…
    - De mon aide, en êtes vous si sûr? La voix de l’enfant chevrota sur les dernier mot.
    - Oui, j’en suis sûr, très sûr même, il m’a fallut une bonne dizaine de ta vie et plus pour apprendre tes mots…

    -à suivre.

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  • Quand le grand gids hérita de son père, le champ qu’il convoitait depuis au moins cinq ans. Il s’empressa de faire une sorte de muraille qui le délimitait et la plupart de ses voisins le comprirent ainsi. Le grand gids n’était pas commode, il avait le verbe haut, et il ne fléchissait devant personne. Il était aussi le plus grand du village de la Basse-Vallée, ce qui explique aussi le fait que personne ne cherchait  à le contrarié, ce qui fait qu’il s’imagina être une personne importante. Quand sa muraille fut terminée,il alla au village et fit le tour de toutes les habitations, invitant ainsi ses voisins à reconnaitre qu’il possédait  le plus grand champ. Chacun  alla de sa petite parole, faisant grand cas du grand Gids. Celui-ci se sentant encore plus important décida d’aller au château pour y voir et faire connaitre à tous les artisans qui vivaient au château, sa grandeur et sa richesse toute nouvelle.

    *****


    Suant et haletant,il se permit un petit regard en arrière afin de voir ainsi le village. Dans sa tête beaucoup de chose prenait forme, et c’est tout confiant qu’il alla voir le maître des forges. Le maître des forges avait une fille,très belle et surtout très intelligente. Le voyant venir vers la forge elle tenta de lui échappée, comprenant que cela lui était impossible elle fit montre de sagesse et l’attendit tous sourire.

    _Cathanya, comme te voici grande maintenant! de plus ta beauté et encore plus vive.

    _ Grand merci Gids, cherche tu mon père?

    _ Ah oui Cathanya,en effet je suis à sa recherche, vois tu j’ai eu en héritage le champ de mon défunt père.

    _ Oh! oui, c’est vrai ton père est mort, comment te sent tu?

    _ Bien! oui ma foi, bien! mais parlons d’autre chose.

    _Bien sûr Gids,tu trouveras mon père chez le maître cordonnier, le roi lui a demander une nouvelle paire de chaussure,mais la demande est assez difficile à réaliser.

    *****
    _ Bien Cathanya,je vais aller les voir tout les deux, à bientôt charmante Cathanya, il lui fit un sourire qui fit ressortir ses yeux qu’il avait déjà gros. Avec une grimace de dégoût Cathanya se pressa afin de ne pas le revoir, elle se doutait bien qu’il serait ravi de la revoir avant de redescendre au village.

    Pour rien au monde elle ne voulait se retrouver seule avec cet homme au caractère emporté. Misant sur sa chance le grand Gids s’imagina que Cathanya avait eu pour lui  de l’interêt, peut être pourrait-il en parler avec le père de celle-ci. Plus effrayant encore car son imagination lui faisait entrevoir un bonheur intense, il arriva devant l’atelier du cordonnier en grande conversation avec le maître des forges._

    Ah te voici ! maître jean, j’ai vu ta fille qui m’a dit ou tu étais, alors je viens te voir! Fronçant  ses épais sourcils, le maître se demanda ou il voulait en venir et devant le sourire finaud du maître cordonnier son sang ne fit qu’un tour. _

     

    _Tiens! le grand Gids! que fais tu ici? tu ne travaille donc pas ton nouveau champ? Sais tu que le roi en attend beaucoup? Il espère que ta double surface lui permette d’engrangé pour cet hiver,le double de blé.


    _ Mais ce champ est à moi maître Jean! et il n’est pas question que le roi en retire tous le meilleur,je vais y travaillé pour moi.

     

    _ Ah! tu espère que notre roi te laisse tous le grain,s’en rien te demander? Là mon grand Gids tu fais erreur, tu travaille pour le roi,la terre appartient au roi.

    _ Oui,oui! tu as raison,mais la moisson sera bonne et j’aurai plus de grain,alors j’aurai aussi plus de bien, comprend moi maître Jean.


    _ Oh je crois que je te comprends très bien Gids et je te dis non tout de suite, ma fille est déjà promise,le mariage sera pour l’automne, cherche donc une autre femme. Tu voulais voir maître Glen?

    D’un air maussade Gids répondit: " non ce n’est pas lui que je venais voir, bon il est temps que j’aille au champ". Sans se retourner et maugréant tous ce qu’il pouvait Gids sentait en lui la colère. Il lui fallait à tout prix Cathanya, depuis deux ans,il l’a regardait grandir,embellir. Qui pouvait…Mais qui avait pu…La colère bouillonnait en lui.

    Jamais! elle serait à lui ou elle ne serait à personne, lui le grand Gids se le promettait.Il descendit  en se parlant à lui même et certains enfants se cachèrent de lui, la peur au ventre. Les enfants filèrent voir maître Jean, car ils avaient entendu le nom de Cathanya,et la peur les faisaient courir plus vite. Hors d’haleine c’est petit Ors qui prit la parole.
    _Maître Jean! le grand Gids il se parle tout seul,et il en veut à Cathanya, son visage était tout rouge et… et… et il disait qu’elle était à lui!

    _ Ah ça! c’est pas possible, vous êtes sûr les gosses? Alors tous ensemble ils crièrent

    _ Oui, oui maître Jean, perplexe celui-ci fixa le maître cordonnier. Qu’en pense tu toi?
    _ Que ta fille doit partir chez sa tante jusqu’au mariage, le grand Gids et têtu et sa rancune est tenace, va voir le roi pour le prévenir, car je crois que Gids prépare un mauvais coup.
    Incertain , fixant les enfants puis le maître cordonnier Jean hocha la tête en signe d’assentiment.

    _ Oui,je vais aller voir sa majesté et voir avec lui ce qu’il faut que je fasse. D’un bon pas, le maître des forges s’en alla. Le maître cordonnier dit aux enfant:"
    Les petits vous allez voir Nana, elle vous donnera un petit biscuit ils sont tous frais de ce matin,dites lui que c’est moi qui vous envoi".
    Avec des rires et des cris de joies les enfants partirent vers la basse salle du château,là Nana travaillait, les odeurs qui sortaient de ses fours étaient alléchantes à souhait. Heureux ils lui firent le récit et la requête  du maître cordonnier. Un sourire gonfla les joues rouges de Nana, et c’est avec fierté pour ses petits qu’elle leur donna à chacun deux gâteaux fondant dans la bouche,avec en leur coeur des fruits bien juteux, le jus dégoulina le long des bouches trop pressées  pour faire attention.

    Riant aux éclats Nana les renvoya à leur jeux, comme une nuées d’oiseaux ils s’égaillèrent en partant de tous les côtés à la foi. Quand le roi apprit que le grand Gids voulait Cathanya pour épouse il dit au maître des forges.

    _ Bien…tu vas emmener ta fille loin du château, je ferais dire par un garde que s’il cherche après Cathanya, il ira en prison pour le reste de ses jours et que ses biens lui seront confisqués. Va maître Jean, ne perds pas de temps Gids à la tête plus chaude qu’un âne. Ne prends rien de plus que ce que tu as sur toi, emmène Cathanya vite.


    ******
    _ Oui mon roi, je pars sur l’instant.

    Et c’est ainsi que débuta une légende, qui avait pour base l’amour d’un homme pour une jeune et jolie promise.
    Lorsqu’il vit deux jours plus tard arriver chez lui un garde du roi le grand Gids en fut tout heureux.
    Sûr que le roi avait su qu’il aimait Cathanya et que son père la lui refusait, alors le roi venait lui faire dire que c’était arranger avec maître Jean.
    Le sourire aux lèvres Gids vint au devant du garde s’essuyant le front qu’il avait large. Ses gros yeux emprunt d’impatience firent sourire le garde.


    -Eh bien Gids! tu me vois porter d’un message du roi!

    _Oui! je suis impatient de l’entendre, veux tu boire le verre de l’amitié?

    _Ah! ce serai pas de refus Gids, mais la nouvelle n’est pas bonne, alors si tu veux bien! je serai bref.

    _ Rougissant sous le sarcasme qu’il sentait poindre dans la bouche du garde, le grand Gids le regarda avec une fureur sans nom.

    _ Tu me vois ce matin par ordre du roi, fais donc attention Gids, je suis armé et je sais me servir de mon arme.

    Cela calma Gids un petit moment.

     

    _ Bon voila ce que te fais dire le roi…Gids par mon ordre il t’est  de part ma volonté interdit d’approcher Cathanya et de part mon ordre tu te dois de l’oublié, cette enfant est promise et le mariage ne sera pas défait. Si tu passes outre mes ordres,tu te verras emprisonner et tes biens confisqués à vie. Gids était blême. le garde se dit en lui même que le roi aurai pu le faire accompagner. Mais Gids reprit le dessus et c’est avec dédain qu’il répondit au garde. _Bien! j’ai entendu le message du roi, je resterai à l’écart de Cathanya. Dis au roi que Gids son serviteur a comprit. Puis tournant le dos au garde,il partit vers son champ. Il fut impossible à ceux qui le connaissait de savoir ce qu’il  avait dans l’esprit.

    Tout les jours il allait travaillé son champ, creusant,marmonnant des paroles inaudibles. Mais Gids avait découvert un terrier. Aussi incroyable que cela puisse être ce terrier fut la porte de sortis de Gids. Creusant chaque jour un peu plus, il finit par découvrir une caverne. Cette caverne était assez petite, il lui fallait rampé pour voir l’intérieur, pour un homme ordinaire cette caverne aurait été grande et la peur de découvrir ce qu’elle cachait les auraient fait fuir. Mais Gids était grand, très grand.

    Supportant l’étroite et puante caverne, il fouilla à l’intérieure. Il trouva quelques bijoux d’or, ce qui le fit sourire, puis il trouva un oeuf,un très gros oeuf,dur comme de la pierre. Il essaya de le secouer, mais le poids de l’oeuf l’en empêcha, puis comprenant que dans cet endroit il ne pourrait rien faire; il décida   de le sortir et de l’emmener chez lui. Le lendemain,jour de fête au château, il passa comme à son habitude un moment afin de voir tout ce que les artisans avaient fais au cours de l’année.

     

    Un moyen pour lui de voir qui était riche et qui avait les faveurs du roi. Cathanya étant marié à un jeune du village du Nord, elle n’était pas présent,ainsi Gids put se promener librement dans le château. Puis sûr qu’on l’avait vu, il repartit afin de pouvoir sortir son oeuf sans être déranger. Jour de fête au château signifiait un banquet à la fin de la journée et des festivités. Heureux pour une fois de cette fête Gids se hâta. L’oeuf étant devenu pour lui si important que tout le reste lui importait peu. C’est avec fébrilité qu’il sortit enfin l’oeuf de son trou, refermant tant bien que mal l’énorme trou, rebouchant rapidement, avec une impatience grandissante, il donna de grand coups de pelle sur celui-ci

    *******
    . Regardant, ne trouvant pas grand chose de plus à faire, il rentra chez lui avec son oeuf. Bien installé, il le retourna dans tous les sens, comprenant qu’il était plein, il s’imagina avec l’animal quel qu’il soit d’ailleur; retournant au château et terrorisant tous le monde. Avec un rire de dément il se promit que cela se ferait,il prit donc un soin tous particulier de son oeuf, à tel point que ses proches voisins s’inquiétèrent pour lui. Voulant voir ce que le grand Gids pouvait avoir, Tarnin alla frappé à sa porte.

    La porte s’ouvrit en grand devant un Gids méconnaisable, mince, le teint cireux, l’oeil fou,hirsute,pas lavé depuis au moins un mois tant il puait. Tarnin recula médusait .
    Gids! mon gars! mais…que se passe t-il? es tu malade? as tu besoin d’aide?Ecoute ça fait un mois qu’on te voit pas,alors j’suis venu te voir gars! Dis quelque chose!Gids!

    _Rugissant Gids s’adressa à Tarnin…Dans dix jours,oui, dans dix jours vous verrez tous que moi Gids je suis le plus fort et il claqua la porte. Tarnin s’enfuit se disant en lui même qu’il n’était pas prêt de retourné voir Gids ça non alors! Mais le lendemain tout le monde du château au Basse-Terre et au Haute-Terre, tous surent que le grand Gids était fou et qu’il ne fallait pas se trouver sur son chemin.

    De grand bruits se firent entendre chez Gids, mais personnes n’osa se déplacer. Les jours avançaient et Tarnin se demandait ce que Gids préparait. A la lueur du petit matin Tarnin sortit de sa maison et ouvrant grand les yeux essaya de voir chez Gids. Rien ne bougeait chez lui,alors un peu perplexe et inquiet Tarnin dit à sa femme Ella:
    "écoute je vais y aller et voir ce qu’il lui est arriver."
    -Non Tarnin n’y va pas,tu l’as dit toi même il est fou et dangereux. Le roi enverra ses soldats si Gids ne se manifeste pas à l’assemblé des homme de la terre. Tu sais à quel point Gids tient à ces réunions là,alors ne te fais pas de soucis pour lui, reviens te coucher,la journée sera dur.

    -Oui tu as raison Ella,mais avoue que tu es inquiète toi aussi!-Bon si tu y tiens! oui, je m’inquiète car il n’a jamais manqué une fête et celle là était vraiment belle.-Tu vois bien!On doit en avertir le roi, Gids n’est jamais rester ainsi sans rien faire. Un mois presque Ella,tu te rends compte! ses champs  ne sont pas nettoyés, ses haies pas taillées, c’est pas Gids ça!Ecoute demain si Gids ne se montre pas, j’irai voir le roi.

    -Et bien…si tu penses que cela est bon…Bien que Gids t’ai dit de ne pas l’embêter, je comprends ton avis et je viendrais avec toi.-Ben voyons femme! dis plutôt que tu veux rendre visite à ta soeur? Tarnin rentra chez lui et la discussion continua. Quand à Gids, si le fait d’entendre ses voisins s’inquiéter pour lui le fit sourire, il n’empêche qu’il en fut quand même surpris. Avec ses proches voisins il n’avait pas vraiment de contact et même il préférait en fait quand ceux-ci étaient absents.Mais là la surprise de les savoir inquiet pour lui, lui fit du bien. L’oeuf l’obsédait de plus en plus et comme il n’était pas patient,plus d’une fois il l’avait soulever pour voir s’il se fissuré ou pas.

    Peine perdu, il restait dur,trop dur même,impossible de le casser,il avait essayé. L’oeuf, obsession de jour comme de nuit, le rendait de plus en plus agressif. La torture qu’il ressentait devant cet oeuf délibérément clos, fit chanceler sa raison. Il se mit à parler tous seul, rageant de plus en plus. Vers le neuvième heures, l’oeuf oscilla , tremblant Gids s’approcha, l’oeuf se fendit en deux. Rien! De rage il hurla comme une bête blessé à mort, il cassa tout dans sa maison. La haine embrasait ses traits et si Tarnin l’avait vu ainsi, il serrait partis en hurlant au fou. Gids était au bord du gouffre.

    Alors il s’évanouit, lorsqu’il se réveilla il faisait nuit noire, une femme était là. Elle le regarda avec tendresse et lui dit: Gids quel était donc ta folie de vouloir faire d’une chimère un être du mal! Ne sais tu pas qu’il est impossible à une chimère de faire souffrir les humains? -Mais qui êtes vous, vous?-Gids tu me connais! regarde moi bien!-Mais non, c’est impossible! vous ne pouvez pas être réelle?-Bien sûr que si Gids et elle le frappa  sur la joue de sa petite main. La force de cette gifle le força à reprendre pieds et il comprit que la personne qui était debout devant lui,était bien réelle.

    Alors Gids! Me crois-tu?

    -Oui, oui, mais comment!

    - Mayhril m’a appelé lorsque tu l’as sortie de son terrier. Elle avait très peur car tes paroles la faisait souffrir, tu voulais faire du mal au peuple et devenir le dirigeant du château. Tu sais Gids que je peux de ce fait te punir bien plus que ne le ferait le roi? Devant les yeux hagards de Gids, la femme sourit , oui je vois que tu as compris, bien! je ne te ferais rien.

    Et même je vais te faire un immense plaisir, bien que pour beaucoup de tes actes tu ne le mérite vraiment pas. Mais durant ce mois et demi tu as beaucoup souffert et tu as faillit perdre la raison, pour cela je vais te dire un secret. Dans deux ans tu rencontrera une jeune fille,et elle deviendra ta femme,tu seras heureux et ton coeur sera apaiser.

    Oui je vois bien que ta raison n’est pas loin de s’enfuir de toi,alors tu vas dire mon nom, là maintenant Gids,dis mon nom! Ambdraniel!Ambdraniel… Alors la chimère se  montra à Gids. Devant cette vision de beauté et de perfection Gids comprit sa folie, comment un être aussi pur,aussi beau aurait pu lui obéir! Elle serait morte plutôt que de lui obéir,il le comprit, et fermant les yeux il laissa couler les larmes de honte.

    _Oh Mayhril! pardon, pardonne moi ma folie,je n’ai pas compris,j’ai fermé mon coeur, j’ai laissé la haine emplir mon coeur. Me pardonneras tu un jour Mayhril?


    - Oui,un jour, homme! je te pardonnerai c’est promis .

     

    ******
    Gids sentis la caresse des mots de Mayhril et son coeur s’ouvrit à la joie, Mayhril le caressa de ses ailes diaphanes et Gids sentit la chaleur revenir en lui.

    -Ambdraniel que vais-je faire?
    - Tu vas reprendre ta vie; tu feras tout pour te faire pardonner, tu seras juste envers tes amis, tu oublieras Mayhril…Jamais tu ne parleras d’elle.
    Je veux ta promesse Gids.

    -Oui…oui tu l’as Ambdraniel, j’en fais ici le serment, l’oeuf était vide.
    Ainsi Gids reprit-il sa vie et si certains furent étonnés de le voir souriant et de bonne humeur, ils  en étaient avant tout très heureux. Gids vécut longtemps, très longtemps pour un homme de son espèce, et il fut très heureux, il s’éteignit à l’âge de cent ans ayant vu ses petits et arrières arrières petits enfants formaient une belle est grande famille.

    Jamais Gids ne parla de Mayrhil ni d’Ambdraniel, mais son coeur d’homme fut heureux de connaître pareil légende.
    ainsi se termine la découverte de Mayhril,mais son histoire ne fait que commencer.à suivre
    Y-L

    La découverte de Mayhril


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  • Le petit décrotteur.
    Voici une amusante anecdote rapportée par Dupont de Nemours en 1807. Rue de Tournon, face à l’hôtel de Nivernais, un petit décrotteur stationnait en attente d’ouvrage. Son ami, un grand barbet noir, allait tremper dans la boue du ruisseau ses grosses pattes pour les essuyer ensuite sur les souliers d’un passant. Le décrotteur se précipitait alors, offrant ses services. Dès que la sellette était libre, ce petit jeu recommençait.

    Cette complicité était célèbre dans la rue, et elle ne tarda pas à parvenir aux oreilles d’un Anglais qui demanda à voir le maître et le chien. Il offrit quinze louis pour l’animal, et l’enfant, si pauvre, vendit son chien. Le lendemain, une chaise de poste emmenait son ami. Embarqué à Calais, il prit le chemin de Londres. Torturé par les remords, le décrotteur se lamentait, quand, à sa plus grande joie, il vit revenir vers lui son ami à quatre pattes, fatigué, plus crotté que jamais:  » Obligé de descendre plusieurs fois pendant la route, il avait observé qu’on s’éloignait de Paris dans une voiture, en suivant une certaine direction; qu’on s’embarquait ensuite sur un paquebot, et qu’une troisième voiture menait de Douvres à Londres.

    La plupart de ces voitures étaient des chaises de renvoi. Le chien, retourné de chez son acquéreur au bureau de départ, en avait suivi une, peut être la même, qui prenait en effet, et en sens opposé, la route par laquelle elle était venue. Elle l’avait conduit à Douvres. Il avait attendu le même paquebot sur lequel il avait déjà passé, et, descendu à Calais, il avait suivi pareillement la même voiture qui l’avait amené. Toutes ses promenades précédentes lui avaient donné la théorie qu’après avoir bien marché pour aller quelque part, il fallait retourner sur ses pas pour revenir au gîte, et le gîte était à côté de son jeune maître. »

    Rodolphe Trouilleux.

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  • Première.
    Le double complot touche à sa fin, le désastre se fait alors sentir. Les peuples étourdis par tant de violence, tant de haine, osent enfin sortir de leur torpeur. Ils se réunissent dans l’immense grotte de la Ferveur- non pas pour y adoré les anciens dieux déchus, non pas pour y fomenter un nouveau complot, non, ils se réunissent là afin de comprendre la nouvelle signification du phénomène qui est apparu dans le ciel.

    Ce signe tangible qu’aucuns monarques ne peut nier, ils ne peuvent en effet que chercher auprès de leur mage infâme… le double sens qui se cache dans cette apparition. Quand le roi Syolus tua de ses propres mains le dernier des êtres sage…Quand l’âme de celui-ci s’éloigna du corps meurtri, pour rester durant quatre jours et quatre nuits à luire sur la  Grand-Place des Sacrifices…Quand,  enfin sûr que tout, les nobles dirigeants, le peuple en ses propres représentants ne pourraient nier ce fait;

    Halmonus dernier sage du Monde Eternel de la Montagne Sacrée, du monde libre de Rasmonia  s’éleva haut dans le ciel sombre de la nuit de l’infini et se divisa en deux boules de lumière incandescente. Celles-ci se mirent à  tournoyer au-dessus de la cime de la Montagne Oubliée. Nombreux furent ceux qui essayèrent d’expliquer ce nouveau phénomène, l’un trouva la première signification, mais, c’est Ranaelle ( enfant du ciel) qui trouva et  qui fut charger d’expliquer au dernier souverain de la Montagne Oubliée, ce que l’Ancien attendait de lui et surtout de son peuple.
    Deuxième.

    Ranaelle.
    Voyant cela, le roi se sentit tout revigoré. Juste une enfant, un être si fragile, sans protection, sans amis. Le roi voyait là le moment d’assoir sa suprématie,il se dit que le peuple serait avec lui. Quoi? Comment? Une petite fille serait l’être le plus douée de son village? Qui oserait se mettre entre lui et son désir d’asseoir sa grandeur.

    Enfin libre de celui qu’il appelait en son coeur  » Grand traître » pour avoir refuser de lui obéir et ce plusieurs fois de suite. Pour avoir sut convaincre mieux que lui le peuple… Pour avoir nier devant celui-ci sont appartenance avec le monde des Dieux. Pour l’avoir abandonner lors de la lutte acharnés contre le peuple d’en bas.

    Le roi en voulait depuis longtemps à Halmonus, et enfin, le voila débarrassait  de cet être immonde, à lui les actes de bravoures, à lui les décisions, les plans de bataille contre le Monde  Libre. Libre enfin de se sentir tout puissant, de n’avoir personne au-dessus de lui contrecarrant ses décisions. Finis de sentir peser sur ses épaules la lourde et toute puissante force d’Halmonus. Une fillette, il n’allait en faire qu’une bouchée, il en riait d’avance.

    Le roi était de nature cruelle, il aimait par dessus tout offrir des sacrifices. Sacrifices vivant cela va de soit. Il regarda l’enfant qui s’avançait librement vers lui, il souriait, mais ceux qui le connaissait bien, savait que ce sourire là, n’avait rien d’amical. L’enfant, si faible, comment s’appelle t-elle déjà?

    Ah oui, Ranaelle ( ‘ fille du ciel), prêtresse à son âge? Comment cela était-il possible! C’était encore un coup du vieux sage, sa dernière main mise sur le peuple…  ridicule protection, le roi jubilait intérieurement. Pourtant, le regard de la petite fille aurai dû le mettre en garde. Elle avançait avec fierté, cette fierté innée, celle des Grands.
    Troisième.
    Affrontement.
    La toute jeune prêtresse ne voulant en aucun cas offrir au nouveau roi de la Montagne Sacrée le plaisir de la sacrifiée à ses propres dieux, se dit prête à affronter le difficile périple qui l’attendait; mais avant  que d’accomplir sa tâche, elle demanda à l’esprit du vieux sage, la permission de façonné et de dirigeait le groupe d’être vivant qui se devait d’être à ses côté, tout cela, elle le demanda par l’esprit.


    Lorsqu’enfin elle se prosterna devant le roi et sa court Ranaelle se fit la promesse de protégeait le peuple contre ce futur tiran.
    _Parle enfant que veux-tu faire?
    _ ô roi et vous nobles, je m’engage devant vous. J’irai par delà les monts, j’irai au-delà de la Montagne, j’accomplirai   la volonté d’Halmonus. ô roi et vous les nobles, je demande le droit qui m’est dû de part ma fonction.
    Le regard du roi était noir de haine.


    - Quel est donc ta requête Prêtresse (il cracha ces mots), que veut donc une petite fille partant accomplir un dernier souhait?
    _ ô roi et vous nobles. je fais  appelle à Halmonus.
    Quand Halmonus apparut devant la jeune prêtresse, celle-ci faillit hurlée de terreur. Le vieux sage n’avait plus cette apparence de bon vieil homme … enseignant à qui le voulait les histoires  de l’ancien passé, du passé récent et certaines histoires sur le proche avenir.

    Son enveloppe lumineuse ressemblait plus à un homme Gébiés, la force brute se faisait sentir en lui, pourquoi avait-il prit cette forme! Celle-là même que Ranaelle voulait prendre et faire prendre à son groupe d’humains? Voulait-il lui montrer à quoi ils ressembleraient? Il leva les mains, paumes tendues vers elle… Plus un bruit ne se faisait entendre.

    Tous, hommes,femmes, enfants ,bêtes, étaient immobiles transis de peur. Les yeux du roi étaient exorbités, certains avaient urinés sur eux, voir déféqués. Ils regardèrent étrangement angoissés la lente progression de Ranaelle, un peu comme un ralenti. Les paumes du vieux sage étaient toujours tendues vers Ranaelle, alors elle s’approcha sans crainte du vieil homme.

    Elle le connaissait depuis longtemps, dans son nouveau monde, il ne pouvait rien lui faire… Enfin, c’est ce qu’elle croyait.

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    Y-L

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  • Dans un petit coin de campagne, au bord d’une petite rivière, vivait, dans une modeste demeure une femme et un homme qui étaient heureux.
    Jeune couple d’une trentaine d’année, entourés d’animaux de tous poils, ils vivaient en harmonie avec la nature. L’homme travaillait à la ville à plus de soixante kilomètres et sa femme peignait des toiles, qu’elle allait vendre sur les marchés; au bord de plages ou quand elle le pouvait, faisait une ou plusieurs expositions. Le temps passait agréable pour eux. Ils vivaient bien et leur façon de vivre leur plaisait. L’amour qu’ils se portaient été suffisant et chaque jour était différent suivant ce qu’il, ou elle, avait à faire.
    Mais les années passèrent et bientôt, ils comprirent qu’ils n’auraient pas d’enfants. Au début cela leur facilita la vie, ils étaient très pris l’un comme l’autre. Bien souvent, ils n’avaient que la fin de semaine pour se voir et s’aimer. Mais, un accident stupide mis fin aux rêves de la femme et de ce jour, elle se retrouva seule dans la maison et les journées étaient longues, très longues.
    Bien sûr, elle devait être patiente, le médecin lui avait dit que tous ce passerait bien si elle suivait ses instructions. Alors, avec beaucoup de patience elle fit ce qu’il fallait; puis vint le temps de réapprendre à se servir de sa main droite et de son bras gauche. Les débuts furent difficile et la douleur fut constante.
    Mais, la persévérance était la clé de son retour parmi ses amis les peintres. Alors, elle s’activait et faisait ses excercices sans faiblir. Quand après deux mois de ce dur travail de rééducation le médecin lui dit; qu’elle ne  pourrait plus peindre car ses tendons étaient trop abimés et que la force qu’elle mettait dans ses toiles les rompraient, la déception fut terrible. Elle pouvait se servir de sa main droite et de son bras gauche, mais, elle ne pouvait plus exercé ce métier qu’elle aimait tant.
    Elle se laissa lentement dépérir et rien n’y fit. L’argent venant à manquer, il  fallait faire attention à tout. Alors, la dépression s’installa chez elle et elle gagnait du terrain. Ne sachant que faire son mari l’invita à l’accompagner sur les marchés, pour vendre leur produits, salades, carottes, petits poids, haricots verts et quelques fruits rouges. Elle accepta avec beaucoup de joie.
    Louis alla attelé la carriole car à la campagne il ne se déplaçait qu’en carriole. Au début, les habitants du village l’avait un peu traité de péquenot, puis, au fil des jours et du temps, ils avaient compris et se disaient qu’en fait; il avait bien raison de vivre sa vie comme il le voulait. C’est son droit à lui, hein! Alors, le vieux cheval fut attelé et les légumes mis dans la carriole. Il fit tinté la petite cloche et Claire sortit doucement de la maison. Visage pâle, traits tiré, amaigrie, elle était tellement fragile que le coeur de Louis frémit dans sa poitrine.
    Douleur intense mais courte, il ne l’écouta pas, aidant sa femme à monté dans la carriole; ils partirent dans la calme matinée de cette journée d’été. Heureux d’être ensemble. Tout se passa bien ce jour là, les légumes partirent rapidement et Claire acheta même un chapeau de paille pour dit-elle, se mettre sous le pommier et faire ses mots croisés. Louis sourit et il fut heureux car il se disait en lui-même : enfin elle a envie de vivre.
    Ils firent cela plusieurs fois ensemble et cela se passait très bien. Tous   sur le marché les connaissaient et étaient content de les voir, leurs légumes étaient si bon . De les voir souriant tout les deux et repartir dans leur carriole leur faisaient du bien à eux aussi. C’est ça la campagne… Mais, Claire maigrissait encore et lorsqu’elle fut hospitalisé, le verdict tomba comme un couperet sur la tête de Louis.
    Cancer avancé, pas d’opération possible, le coeur de Louis fit une embardée et il tomba aux pieds du médecin. Alors, il sut lui aussi que son temps était arrivé, mais, il priait, afin qu’on lui accorde le temps nécessaire pour voir sa femme fermée ses doux yeux.
    Après… Après, seulement, il voulait bien s’endormir… mais pas avant seigneur, pas avant… Chaque jours Louis allait voir sa femme et chaque jour il rentrait, mangeait et faisait sa prière. Ses voisins venaient l’aider, le soutenir, lui tenir compagnie. Mais ,sur la fin, Louis, en avait assez de les voir; alors il rentra de plus en plus tard sûr que là il serait bien seul quand il rentrerait chez lui. Le cinquième jours, il trouva l’attendant devant sa porte, un jeune homme d’une vingtaine d’année.
    Brun aux yeux clairs, pas grand, mais comme les jeunes d’alors. Intrigué Louis lui demanda ce qu’il  pouvait pour lui… Le jeune homme lui répondit:  » Non Louis, que puis-je moi pour toi! Tu m’appelles tous les jours, tu me demandes la même chose et tous les soirs je t’écoute. Mais hier, tu ne m’as rien demandé; alors je suis venu te voir ». De colère Louis allait le frappé, mais, quelque chose dans les yeux du jeune homme, dans son sourire le retint.  » Dis moi Louis, crois tu que cela serait bien de faire ce geste »!- Non, je ne crois pas dit-il en bougonnant.Bon moi je rentre…-  » Louis, c’est  pour ce soir, c’est pour ça que je suis là! Et dans les mains du jeune homme, il y avait un ruban rose, oh pas n’importe lequel non! Le même ruban rose à petits coeurs qu’aimait Claire et qu’elle avait perdu il y a si longtemps. Les doigts tremblants, Louis s’approcha du jeune homme en balbutiant. »Comment, comment , comment!et ses larmes si longtemps refoulées coulèrent à flots sur ses joues ridées.
    Elles coulèrent sur son manteau élimé. Ses vieilles mains ridées prirent enfin le ruban et le caressant doucement  il leva les yeux sur le jeune homme. Et celui-ci lui dit: » J’ai entendu ta prière et je t’ai répondu, mais, jusqu’à ce soir, tu ne m’as jamais entendu. » A genoux Louis frotta sa joue sur la main du jeune homme et celui-ci lui dit:  » Lève toi Louis, Claire t’attend. » Alors, Louis sortit sa vieille voiture, monta, et prit la direction de l’hôpital.
    Quand il arriva devant la chambre de Claire, le médecin en sortait; étonné il lui dit: Ah! Louis, j’allais vous appeler, venez vite mon ami, venez avec moi…elle n’en a plus pour longtemps et je crois qu’elle vous attendait. Alors tremblant Il suivit le médecin et entra dans la chambre de Claire le ruban à la main. Avec tendresse, il alla vers elle, lui souleva la tête et lui mit le ruban.
    Elle s’éveilla et le regardant avec amour dans un souffle elle lui dit: Tu l’as retrouvé, mon ruban perdu! Louis je t’aime et elle ferma ses yeux. Calme , sereine, belle, Louis s’effondra de douleur. Le médecin lui donna un calmant et l’étendit sur le lit qui se trouvait à côté de celui de Claire.
    Avant de sombrer Louis fit sa prière et c’est de joie que les larmes coulèrent quand le jeune infirmier venant le voir, le regarda de ses yeux vert avec beaucoup de tendresse.
    Celui-ci lui dit: 
    » Louis! j’ai entendu ta prière, dors mon frère. »
    C’est ainsi que deux amours s’endormirent pour toujours.
    Y-L

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