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Par osebo-moaka le 4 Novembre 2013 à 08:20
Le petit décrotteur.
Voici une amusante anecdote rapportée par Dupont de Nemours en 1807. Rue de Tournon, face à l’hôtel de Nivernais, un petit décrotteur stationnait en attente d’ouvrage. Son ami, un grand barbet noir, allait tremper dans la boue du ruisseau ses grosses pattes pour les essuyer ensuite sur les souliers d’un passant. Le décrotteur se précipitait alors, offrant ses services. Dès que la sellette était libre, ce petit jeu recommençait.Cette complicité était célèbre dans la rue, et elle ne tarda pas à parvenir aux oreilles d’un Anglais qui demanda à voir le maître et le chien. Il offrit quinze louis pour l’animal, et l’enfant, si pauvre, vendit son chien. Le lendemain, une chaise de poste emmenait son ami. Embarqué à Calais, il prit le chemin de Londres. Torturé par les remords, le décrotteur se lamentait, quand, à sa plus grande joie, il vit revenir vers lui son ami à quatre pattes, fatigué, plus crotté que jamais: » Obligé de descendre plusieurs fois pendant la route, il avait observé qu’on s’éloignait de Paris dans une voiture, en suivant une certaine direction; qu’on s’embarquait ensuite sur un paquebot, et qu’une troisième voiture menait de Douvres à Londres.
La plupart de ces voitures étaient des chaises de renvoi. Le chien, retourné de chez son acquéreur au bureau de départ, en avait suivi une, peut être la même, qui prenait en effet, et en sens opposé, la route par laquelle elle était venue. Elle l’avait conduit à Douvres. Il avait attendu le même paquebot sur lequel il avait déjà passé, et, descendu à Calais, il avait suivi pareillement la même voiture qui l’avait amené. Toutes ses promenades précédentes lui avaient donné la théorie qu’après avoir bien marché pour aller quelque part, il fallait retourner sur ses pas pour revenir au gîte, et le gîte était à côté de son jeune maître. »
Rodolphe Trouilleux.
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Par osebo-moaka le 17 Octobre 2013 à 16:17
Première.
Le double complot touche à sa fin, le désastre se fait alors sentir. Les peuples étourdis par tant de violence, tant de haine, osent enfin sortir de leur torpeur. Ils se réunissent dans l’immense grotte de la Ferveur- non pas pour y adoré les anciens dieux déchus, non pas pour y fomenter un nouveau complot, non, ils se réunissent là afin de comprendre la nouvelle signification du phénomène qui est apparu dans le ciel.
Ce signe tangible qu’aucuns monarques ne peut nier, ils ne peuvent en effet que chercher auprès de leur mage infâme… le double sens qui se cache dans cette apparition. Quand le roi Syolus tua de ses propres mains le dernier des êtres sage…Quand l’âme de celui-ci s’éloigna du corps meurtri, pour rester durant quatre jours et quatre nuits à luire sur la Grand-Place des Sacrifices…Quand, enfin sûr que tout, les nobles dirigeants, le peuple en ses propres représentants ne pourraient nier ce fait;Halmonus dernier sage du Monde Eternel de la Montagne Sacrée, du monde libre de Rasmonia s’éleva haut dans le ciel sombre de la nuit de l’infini et se divisa en deux boules de lumière incandescente. Celles-ci se mirent à tournoyer au-dessus de la cime de la Montagne Oubliée. Nombreux furent ceux qui essayèrent d’expliquer ce nouveau phénomène, l’un trouva la première signification, mais, c’est Ranaelle ( enfant du ciel) qui trouva et qui fut charger d’expliquer au dernier souverain de la Montagne Oubliée, ce que l’Ancien attendait de lui et surtout de son peuple.
Deuxième.
Ranaelle.
Voyant cela, le roi se sentit tout revigoré. Juste une enfant, un être si fragile, sans protection, sans amis. Le roi voyait là le moment d’assoir sa suprématie,il se dit que le peuple serait avec lui. Quoi? Comment? Une petite fille serait l’être le plus douée de son village? Qui oserait se mettre entre lui et son désir d’asseoir sa grandeur.
Enfin libre de celui qu’il appelait en son coeur » Grand traître » pour avoir refuser de lui obéir et ce plusieurs fois de suite. Pour avoir sut convaincre mieux que lui le peuple… Pour avoir nier devant celui-ci sont appartenance avec le monde des Dieux. Pour l’avoir abandonner lors de la lutte acharnés contre le peuple d’en bas.
Le roi en voulait depuis longtemps à Halmonus, et enfin, le voila débarrassait de cet être immonde, à lui les actes de bravoures, à lui les décisions, les plans de bataille contre le Monde Libre. Libre enfin de se sentir tout puissant, de n’avoir personne au-dessus de lui contrecarrant ses décisions. Finis de sentir peser sur ses épaules la lourde et toute puissante force d’Halmonus. Une fillette, il n’allait en faire qu’une bouchée, il en riait d’avance.
Le roi était de nature cruelle, il aimait par dessus tout offrir des sacrifices. Sacrifices vivant cela va de soit. Il regarda l’enfant qui s’avançait librement vers lui, il souriait, mais ceux qui le connaissait bien, savait que ce sourire là, n’avait rien d’amical. L’enfant, si faible, comment s’appelle t-elle déjà?Ah oui, Ranaelle ( ‘ fille du ciel), prêtresse à son âge? Comment cela était-il possible! C’était encore un coup du vieux sage, sa dernière main mise sur le peuple… ridicule protection, le roi jubilait intérieurement. Pourtant, le regard de la petite fille aurai dû le mettre en garde. Elle avançait avec fierté, cette fierté innée, celle des Grands.
Troisième.
Affrontement.
La toute jeune prêtresse ne voulant en aucun cas offrir au nouveau roi de la Montagne Sacrée le plaisir de la sacrifiée à ses propres dieux, se dit prête à affronter le difficile périple qui l’attendait; mais avant que d’accomplir sa tâche, elle demanda à l’esprit du vieux sage, la permission de façonné et de dirigeait le groupe d’être vivant qui se devait d’être à ses côté, tout cela, elle le demanda par l’esprit.
Lorsqu’enfin elle se prosterna devant le roi et sa court Ranaelle se fit la promesse de protégeait le peuple contre ce futur tiran.
_Parle enfant que veux-tu faire?
_ ô roi et vous nobles, je m’engage devant vous. J’irai par delà les monts, j’irai au-delà de la Montagne, j’accomplirai la volonté d’Halmonus. ô roi et vous les nobles, je demande le droit qui m’est dû de part ma fonction.
Le regard du roi était noir de haine.
- Quel est donc ta requête Prêtresse (il cracha ces mots), que veut donc une petite fille partant accomplir un dernier souhait?
_ ô roi et vous nobles. je fais appelle à Halmonus.
Quand Halmonus apparut devant la jeune prêtresse, celle-ci faillit hurlée de terreur. Le vieux sage n’avait plus cette apparence de bon vieil homme … enseignant à qui le voulait les histoires de l’ancien passé, du passé récent et certaines histoires sur le proche avenir.
Son enveloppe lumineuse ressemblait plus à un homme Gébiés, la force brute se faisait sentir en lui, pourquoi avait-il prit cette forme! Celle-là même que Ranaelle voulait prendre et faire prendre à son groupe d’humains? Voulait-il lui montrer à quoi ils ressembleraient? Il leva les mains, paumes tendues vers elle… Plus un bruit ne se faisait entendre.
Tous, hommes,femmes, enfants ,bêtes, étaient immobiles transis de peur. Les yeux du roi étaient exorbités, certains avaient urinés sur eux, voir déféqués. Ils regardèrent étrangement angoissés la lente progression de Ranaelle, un peu comme un ralenti. Les paumes du vieux sage étaient toujours tendues vers Ranaelle, alors elle s’approcha sans crainte du vieil homme.
Elle le connaissait depuis longtemps, dans son nouveau monde, il ne pouvait rien lui faire… Enfin, c’est ce qu’elle croyait.
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Par osebo-moaka le 13 Octobre 2013 à 17:52
Dans un petit coin de campagne, au bord d’une petite rivière, vivait, dans une modeste demeure une femme et un homme qui étaient heureux.
Jeune couple d’une trentaine d’année, entourés d’animaux de tous poils, ils vivaient en harmonie avec la nature. L’homme travaillait à la ville à plus de soixante kilomètres et sa femme peignait des toiles, qu’elle allait vendre sur les marchés; au bord de plages ou quand elle le pouvait, faisait une ou plusieurs expositions. Le temps passait agréable pour eux. Ils vivaient bien et leur façon de vivre leur plaisait. L’amour qu’ils se portaient été suffisant et chaque jour était différent suivant ce qu’il, ou elle, avait à faire.
Mais les années passèrent et bientôt, ils comprirent qu’ils n’auraient pas d’enfants. Au début cela leur facilita la vie, ils étaient très pris l’un comme l’autre. Bien souvent, ils n’avaient que la fin de semaine pour se voir et s’aimer. Mais, un accident stupide mis fin aux rêves de la femme et de ce jour, elle se retrouva seule dans la maison et les journées étaient longues, très longues.
Bien sûr, elle devait être patiente, le médecin lui avait dit que tous ce passerait bien si elle suivait ses instructions. Alors, avec beaucoup de patience elle fit ce qu’il fallait; puis vint le temps de réapprendre à se servir de sa main droite et de son bras gauche. Les débuts furent difficile et la douleur fut constante.
Mais, la persévérance était la clé de son retour parmi ses amis les peintres. Alors, elle s’activait et faisait ses excercices sans faiblir. Quand après deux mois de ce dur travail de rééducation le médecin lui dit; qu’elle ne pourrait plus peindre car ses tendons étaient trop abimés et que la force qu’elle mettait dans ses toiles les rompraient, la déception fut terrible. Elle pouvait se servir de sa main droite et de son bras gauche, mais, elle ne pouvait plus exercé ce métier qu’elle aimait tant.
Elle se laissa lentement dépérir et rien n’y fit. L’argent venant à manquer, il fallait faire attention à tout. Alors, la dépression s’installa chez elle et elle gagnait du terrain. Ne sachant que faire son mari l’invita à l’accompagner sur les marchés, pour vendre leur produits, salades, carottes, petits poids, haricots verts et quelques fruits rouges. Elle accepta avec beaucoup de joie.
Louis alla attelé la carriole car à la campagne il ne se déplaçait qu’en carriole. Au début, les habitants du village l’avait un peu traité de péquenot, puis, au fil des jours et du temps, ils avaient compris et se disaient qu’en fait; il avait bien raison de vivre sa vie comme il le voulait. C’est son droit à lui, hein! Alors, le vieux cheval fut attelé et les légumes mis dans la carriole. Il fit tinté la petite cloche et Claire sortit doucement de la maison. Visage pâle, traits tiré, amaigrie, elle était tellement fragile que le coeur de Louis frémit dans sa poitrine.
Douleur intense mais courte, il ne l’écouta pas, aidant sa femme à monté dans la carriole; ils partirent dans la calme matinée de cette journée d’été. Heureux d’être ensemble. Tout se passa bien ce jour là, les légumes partirent rapidement et Claire acheta même un chapeau de paille pour dit-elle, se mettre sous le pommier et faire ses mots croisés. Louis sourit et il fut heureux car il se disait en lui-même : enfin elle a envie de vivre.
Ils firent cela plusieurs fois ensemble et cela se passait très bien. Tous sur le marché les connaissaient et étaient content de les voir, leurs légumes étaient si bon . De les voir souriant tout les deux et repartir dans leur carriole leur faisaient du bien à eux aussi. C’est ça la campagne… Mais, Claire maigrissait encore et lorsqu’elle fut hospitalisé, le verdict tomba comme un couperet sur la tête de Louis.
Cancer avancé, pas d’opération possible, le coeur de Louis fit une embardée et il tomba aux pieds du médecin. Alors, il sut lui aussi que son temps était arrivé, mais, il priait, afin qu’on lui accorde le temps nécessaire pour voir sa femme fermée ses doux yeux.
Après… Après, seulement, il voulait bien s’endormir… mais pas avant seigneur, pas avant… Chaque jours Louis allait voir sa femme et chaque jour il rentrait, mangeait et faisait sa prière. Ses voisins venaient l’aider, le soutenir, lui tenir compagnie. Mais ,sur la fin, Louis, en avait assez de les voir; alors il rentra de plus en plus tard sûr que là il serait bien seul quand il rentrerait chez lui. Le cinquième jours, il trouva l’attendant devant sa porte, un jeune homme d’une vingtaine d’année.
Brun aux yeux clairs, pas grand, mais comme les jeunes d’alors. Intrigué Louis lui demanda ce qu’il pouvait pour lui… Le jeune homme lui répondit: » Non Louis, que puis-je moi pour toi! Tu m’appelles tous les jours, tu me demandes la même chose et tous les soirs je t’écoute. Mais hier, tu ne m’as rien demandé; alors je suis venu te voir ». De colère Louis allait le frappé, mais, quelque chose dans les yeux du jeune homme, dans son sourire le retint. » Dis moi Louis, crois tu que cela serait bien de faire ce geste »!- Non, je ne crois pas dit-il en bougonnant.Bon moi je rentre…- » Louis, c’est pour ce soir, c’est pour ça que je suis là! Et dans les mains du jeune homme, il y avait un ruban rose, oh pas n’importe lequel non! Le même ruban rose à petits coeurs qu’aimait Claire et qu’elle avait perdu il y a si longtemps. Les doigts tremblants, Louis s’approcha du jeune homme en balbutiant. »Comment, comment , comment!et ses larmes si longtemps refoulées coulèrent à flots sur ses joues ridées.
Elles coulèrent sur son manteau élimé. Ses vieilles mains ridées prirent enfin le ruban et le caressant doucement il leva les yeux sur le jeune homme. Et celui-ci lui dit: » J’ai entendu ta prière et je t’ai répondu, mais, jusqu’à ce soir, tu ne m’as jamais entendu. » A genoux Louis frotta sa joue sur la main du jeune homme et celui-ci lui dit: » Lève toi Louis, Claire t’attend. » Alors, Louis sortit sa vieille voiture, monta, et prit la direction de l’hôpital.
Quand il arriva devant la chambre de Claire, le médecin en sortait; étonné il lui dit: Ah! Louis, j’allais vous appeler, venez vite mon ami, venez avec moi…elle n’en a plus pour longtemps et je crois qu’elle vous attendait. Alors tremblant Il suivit le médecin et entra dans la chambre de Claire le ruban à la main. Avec tendresse, il alla vers elle, lui souleva la tête et lui mit le ruban.
Elle s’éveilla et le regardant avec amour dans un souffle elle lui dit: Tu l’as retrouvé, mon ruban perdu! Louis je t’aime et elle ferma ses yeux. Calme , sereine, belle, Louis s’effondra de douleur. Le médecin lui donna un calmant et l’étendit sur le lit qui se trouvait à côté de celui de Claire.
Avant de sombrer Louis fit sa prière et c’est de joie que les larmes coulèrent quand le jeune infirmier venant le voir, le regarda de ses yeux vert avec beaucoup de tendresse.
Celui-ci lui dit:
» Louis! j’ai entendu ta prière, dors mon frère. »
C’est ainsi que deux amours s’endormirent pour toujours.
Y-L
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Par osebo-moaka le 5 Octobre 2013 à 12:29
Et Là, derrière la vieille bâtisse complètement écroulée, nous suivîmes un passage étroit et nos regards se portèrent sur une petite maisonnette que nous n’avions pas vue. La porte était ouverte, le feu semblait allumé, car de la fumée sortait de la cheminée. Nous avancions certain de découvrir quelque vieille femme; habitant là depuis des lustres. Quand nous franchîmes le seuil, une lueur vive nous éblouis, puis seul le feu de la cheminée donna de la luminosité. Assise dans un vieux fauteuil, une femme sans âge nous fixait de ses yeux verts fanées. Elle nous invita à entrer et nous fit asseoir sur un très vieux banc près de la cheminée. Elle nous fixait toujours et nous étions vraiment mal à l’aise. Enfin, elle nous parla, le son de sa voix était rugueux les mots anciens, mais on la comprenais très bien. Elle nous conta sa vie, femme de service dans la haute demeure de riches anglais venus vivre en Normandie et ayant connu beaucoup de malheurs dans leur vie. Le père fondateur d’une grande entreprise de bière était mort de la tuberculose. Deux de ses fils trouvèrent la mort dans un grave accident de chemin de fer. Son dernier fils, perdit sa femme alors qu’elle venait d’accouchée d’une petite fille prénommée Elisabeth. Quand à vingt ans celle-ci se maria avec un propriétaire terrien de la vieille Angleterre: Madame Legros se trouva sans situation, mais elle resta à la maison pour s’occuper du vieux lord qui vécu jusqu’à l’âge de 90 ans. Entretemps Elisabeth revint avec un petit garçon de trois ans et enceinte d’un autre, elle le mit au monde trois mois plus tard. Le vieux lord connu ses petits fils. Puis il ferma les yeux. Quand les enfants eurent six ans et huit ans et-demi un drame atroce se produisit. Les enfants disparurent et plus jamais on ne les retrouva. Madame Legros promit à Elisabeth qu’elle retrouverai ses enfants avant de s’endormir pour le long voyage. Elisabeth mourut à l’âge de quarante huit ans sans avoir revu ses fils et ce malgré la somme colossale pour l’époque qui fut promise à tous ceux qui pourraient donnés des informations. Petit à petit on oublia la grande famille, la grande maison passa à l’oublie comme si un voile la recouvrer. De temps en temps des gens viennent voir Madame Legros, mais personne n’a de nouvelles à lui donnait. Alors elle nous posa la question, celle qu’elle posait à tous ceux qui venaient la voir.- Messieurs! avez-vous vus les petits de ma maitresse? A notre réponse elle tomba à genoux devant nous, mais elle ne nous toucha pas. Des larmes d’émeraudes, un sourire éclatant, la fit paraître bien plus jeune que nous ne le pensions Pierre-Alain et moi. Puis d’un bond souple elle se releva et nous questionna à vive allure comme si le temps soudain était devenu rare. - » Ou les avez-vous vu et quand les avez-vous vu? Que vous ont-ils dit, ou sont-ils? Je levais les bras pour la faire taire, chose qu’elle n’apprécia pas, son visage se durcit et Pierre-Alain se mit a trembler. Je n’en menais pas large moi non plus je vous le dis.- » Madame, deux enfants nous ont conduit ici même, c’est en les suivant que nous vous avons trouvé. Ce sont deux jeunes garçons de l’âge que vous nous avez donner, l’un est blond et l’autre est brun, l’un porte une écharpe jaune et l’autre une écharpe bleue. A ces mots Madame Legros poussa un énorme soupir, « ce sont mes deux petits si longtemps cherchés! Ou sont-Ils maintenant? – Devant le puits madame, c’est là qu’ils sont. – Ah malheur de malheur! Je l’avais dit à Madame que ce puits devait être fermé ou bouché; mais elle ne l’a jamais voulue. Quelle tristesse, mes deux petits sont tombés dans le puits, merci à vous messieurs pour ce que vous venez d’accomplir, mon rêve et mon attente s’achève avec le retour de mes petits, nous allons pouvoir partir d’ici, et pour vous messieurs il est temps de partir. Juste une dernière chose messieurs, allez sous le vieux chêne il y a en son pied une cachette, vous y trouverez un coffret. Prenez-le et soyez remercier pour votre courage soudain, elle blanchie, elle nous montra la porte. Nous fuyames Pierre-Alain et moi aussi vite que nous le pûmes et la maison disparue, nous retournant notre stupeur fut grande Madame Legros et les deux enfants Charles et Henri Dequerre étaient réunis et leurs visages étaient baignés d’une lumière si douce que c’était plaisir à voir. Et puis, plus rien… Il ne restait plus que le gros et vieux chêne. Sans nous presser et surtout sans rien dire; nous avançâmes vers l’arbre ,et en effet, on y découvrit un coffret, très vieux et en piteux états. A l’intérieur? ce qu’il y avait à l’intérieur? Vous êtes bien curieux! Notre aventure nous nous la racontons souvent Pierre-Alain et moi. Nous avons au fil du temps compulsés plusieurs ouvrages et écrit quelque livre, mais cette aventure là! Elle fut sans doute la plus belle de toute nos aventures. Mais notre rencontre avec un fantôme écossais vaut le détour. Pierre-Alain et Henri . Une autre de nos aventures? une prochaine fois… Si vous le voulez…
Y-L
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Par osebo-moaka le 4 Octobre 2013 à 17:23
Je ne vous ai pas dit; mais ma rencontre avec Pierre-Alain remonte à plusieurs années. La toute première fois ou mon regard se posa sur lui, mon esprit se mit à bourdonner. Oui! C’est vrai. Comme s’il reconnaissait un frère, une âme soeur, un bon complément. Je vivais à l’époque avec ma grand-mère dans le bas de la France. Dans un tout petit village ou il faisait bon vivre. Pour me faire plaisir, ma grand-mère m’avait acheté un billet pour un spectacle sur Paris. Charles Aznavour a toujours été un de mes chanteurs préférés. Et, quand je reçu des mains ridées de ma grand-mère ce passe port pour aller voir le grand chanteur; j’étais aux anges comme on dit. Je fis mes bagages, j’embrassais ma grand-mère et je sortis pour prendre le car qui m’emmenerait à la gare. Grand signe de la main vers ma grand-mère fragile silhouette, petite femme seule debout le sourire aux lèvres, fière du cadeau qu’elle me faisait. Ah! si j’avais su! Mon voyage se passa très bien. Quand enfin j’arrivais à la capitale, mon premier souhait fut de voir l’endroit ou le soir même je serais assis et ou j’écouterai cet homme de talent. J’avançai d’un bon pas, bien décider à trouver l’endroit le plus vite possible; car je devais encore trouver une chambre pour la nuit. Avec beaucoup de chance je dois dire et l’aide de deux personnes fort aimable; je trouvais enfin le lieu magique. Et, mon coeur se gonfla de joie. Un jeune homme était là! Lui aussi regardait le bâtiment d’un oeil émerveillé sautillant doucement sur place, j’entendis le fredonnement de sa chanson et ne pu m’empêcher de sourire car c’était une de mes préférées. J’allais l’abordé lorsqu’il se tourna vers moi. Il me regarda et un fard monstrueux empourpra ses joues. Mal à l’aise il se détourna de moi sachant que le soir même nous serions assis dans cette salle et que nous écouterions les chansons de notre artiste. Seront alors oubliés les fards, oubliés les moments de doute, oubliés jusqu’à nos propres noms. Je fis demi-tour et reprenant mon allure, je filais vite fait à l’endroit indiquer sur ma lettre. Un couple amis de ma grand-mère m’avait invité à dormir et à manger pendant les trois jours que je passerais sur Paris. J’allais frappé à la porte quand dans mon dos, je sentis une présence. Je me retournai et stupéfait; je vois le jeune homme qui lui aussi semble se posé les mêmes questions que moi… La porte s’ouvre, une dame la bonne soixantaine nous sourie et nous fait le geste simple mais efficace qui veut dire: entrez, venez, ne restez pas dehors. Alors je m’invite et j’entre à l’intérieur de la petite maison. Petite! pas si petite que ça, un long couloir, porte manteau, tapis pour déposés les chaussures, puis enfilade et petit salon. La porte s’ouvre de nouveau et là c’est un homme sans âge, bon vivant, bedonnant , le sourire aux lèvres et un affreux accents qui me dit: » Tiens vous avez rencontré notre Pierre-Alain! C’est très bien comme ça, on avait peur qu’il aille tous seul là-bas dans ce bastringue; avec ce nouveau bonhomme et ses chansons. à suivre?Eh là, la petite dame de rétorquait: » Albert! chacun ses goûts, tu fumes, tu bois, tu rotes et tu pètes pour l’instant eux, ils ne le font pas; en plus tu ronfles. Laisse les vieillir et vivre à leur façon. Entrez, venez donc vous assoir, nous allons faire connaissance. Et c’est de là que débuta notre amitié. Pierre-Alain est un être joyeux, mais très timide, un rien l’effraie. Il joue du piano, de la flute traversière et du violon. Un délice à écouté le soir près d’un bon feu de bois après un très bon repas. Enfin ! Revenons en arrière. Le repas se déroula parfaitement bien, ce couple et leur petit fils firent tout pour que je sois vraiment à l’aise et c’est ce qui se passa. D’ailleurs, au moment de monté pour la nuit, je pensais sincèrement que la soirée avait été trop courte; tans ces gens avaient d’anecdotes à nous contés. Pierre-Alain et moi-même étions comme deux jeunes qui écoute sagement l’histoire du soir en espérant entendre une autre; et nos regards firent plaisir à nos deux conteurs. La nuit se passa bien, le lit était un peu dur et comme la pièce d’eau était au fond du couloir; je faillis par deux fois me trompé de porte. M’entendant râler Pierre-Alain ouvrit sa porte et me tendit une bougie dans son bougeoir. Un peu vieillot pensais-je. A la lumière pale de la bougie le rose de ses joues me fit sourire et je le remerciais cherchant un trait d’humour qui ne vint pas. Il referma sa porte et je me sentis bête, seul là dans le couloir avec cette petite étincelle de vie.C’est cette petite lumière tremblotante qui me fit me presser d’aller au petit coin et retourner bien vite sous mes couvertures, je ne voulais pas qu’elle s’éteigne. Mon séjour se passa si bien et notre entente fut si forte que nous nous donnâmes rendez-vous pour une escapade en juillet. Après des aux-revoir toujours larmoyants et la promesse d’écrire pour dire que j’étais bien rentré. à suivre.
Y-L
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Par osebo-moaka le 2 Octobre 2013 à 10:48Quand Héléna quitta l’amie de sa mère et qu’elle prit le chemin du zoo; elle ne savait pas qu’elle allait… faire là ,une rencontre extraordinaire. Pour commencer, il faut savoir qu’héléna est fille unique et partout ou ses parents se rendaient, partout, l’enfant allait. Grâce à cela Héléna a voyagé à travers le monde, et plus particulièrement dans les endroits en développements. Ses parents Jenny et Alan Deckter sont deux jeunes humanitaires, l’un dans le social et l’autre est infirmière diplômée. Jusqu’à l’âge de huit ans, les parents pouvaient emmenés la petite avec eux. Héléna avait tellement l’habitude, une vraie sauvage comme le disait son père. Mais à la dernière expédition, il y eut un gros soucis… trop familiarisée avec le mode de vie de ceux qu’ils venaient aidés, ils n’ont pas vu le danger et quand un chef de la tribu vint leur présenté des cadeaux pour Héléna;ils se trouvèrent dans un cas de force majeur et ils prirent la fuite en prétextant que la sécurité venait les cherchés pour aider un autre village …plus loin ou la maladie frappait les enfants. Le chef voulait gardé Héléna, mais Alan parvint à faire comprendre au chef que la petite leur était utile pour approché les enfants.
Chapitre :2
Que le chef soit déçu, eh bien, c’est en fait un bien petit mot, et l’air farouche du prétendant n’augurait rien de bon pour la dernière nuit. Ils dormirent tous les trois dans la tente et l’arme au poing. Héléna dormit comme le font tous les enfants du monde. Quand au matin la jeep de secours vint pour les ravitaillés, Alan expliqua au médecin à bord de la jeep que le chef voulait marié sa fille à un jeune homme de leur caste; qu’il fallait à tout prix qu’ils partent et rapidement. Alan expliqua en phrase simple qu’ils devaient partir pour aider des enfants malades dans un autre village et qu’ils devaient partir immédiatement. Sans prendre leur valise, ils montèrent dans la jeep avec leur petite valise de médicaments. Le chef leur fit des signes d’au revoir… et bientôt, il ne fut plus qu’un point dans le sable blanc.- Eh bien!, mes amies, vous l’avez échappé belle!On ne savait pas si le ravitaillement était près, sinon, on serait venu demain dans la soirée et là… la petite aurait été marier. Vous ne devez plus l’emmener avec vous. Elle sera pour vous une source d’ennui avec la mentalité des hommes d’ici. Votre fille est blonde, elle a des yeux bleu très clair, un teint de velours et le soleil lui donne une peau dorée. Vous savez Jenny, j’ai eu des soucis avec vous au début…
Chapitre:3
Heureusement qu’Alan est venu vous retrouver. Puis ,ils ont compris que vous vouliez vraiment les aider. Au fur et à mesure, ils ont pris conscience de votre bonté. Puis vous avez eu Héléna, un prénom très doux dans la bouche. Les garçons de chaque village le prononçait avec avidité. Mais il n’y eut pas d’incident. L’année dernière avec Piek ça a été à deux doigts de dégénéré, car il n’avait pas compris que les jeunes connaissaient Héléna. Si blonde, si belle, si douce et si pleine d’amour. Là, vous voyez ce que l’on voulait vous dire à la dernière réunions?- Oui, dirent-ils d’un ton las, nous avons compris notre leçon. D’ailleurs on va prendre des vacances, quelques semaines, reprendre notre souffle. Inscrire Héléna dans une école et voir avec notre amie pour qu’elle la garde avec elle, au cas ou ma mère ne le souhaiterais pas…elle est très fragile des bronches; alors elle risque d’avoir peur qu’Héléna ne lui ramène de l’école une de ces petites maladies infantiles, elle aura oublié l’âge de notre fille. Héléna va avoir 11 ans dans trois mois. quelle bêtise ce dernier voyage, on aurai dû la confier cette année à sa mamie, ou à sa tante.
Y-L
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Par osebo-moaka le 26 Septembre 2013 à 13:06
Roche Percée ».
J’étais las , à la fin, d’entendre mes parents me bassiner tous les jours:
-Toi qui aimes tant visiter les sites anciens du pays, tu n’es pas encore allé voir celui d’ar Roc’h Toull. quel dommage!
Et moi , je baissais la tête dehonte, car il me fallait bien l’admettre: depuis le temps que je sillonnais la région,je n’avais pas encore visité le Roc’h Toull.
- Il me faudra, me dis-je à moi-même, aller voir cette grotte extraordinaire, la huitième merveille du monde, ne serait-ce que pour faire taire mon entourage qui continue de me harceler ainsi. Hélas! Le soleil se levait tous les jours au-dessus de la montagne et se couchait tous les jours en mer; chaque jour également, quelque occupation m’emmenait sur un chemin qui n’était pas celui d’ar Roc’h Toull. Les quelques jours que je devais passer à la maison se termineraient dans une huitaine.Je craignais de faire mes adieux à ma paroisse sans avoir eu le bonheur de voir de mes yeux ce lieu enchanté qui suggérait aux diseuses de mon hameau tellement d’histoire merveilleuse. Pourtant, cet étrange rendez-vous ne se concrétisa point. Un dimanche d’automne, après les vêpres, je pris la direction de Landivisiau, avec la ferme envie d’explorer le site d’Ar Roc’h Toull. Jean, mon frère, qui m’accompagnait, s’il avait aperçut, la Roche de loin, n’en avait pas visité l’intérieur et il voulait l’observer au moins une fois dans sa vie. Au lieu-dit Menharz, le bien nommé, apparemment, parce qu’il marque la limite entre les paroisses de Saint-Thégonnec et de Guimiliau, nous prenons la petite route qui nous mènera jusqu’à Luzec, tout près de la Roche. La route grimpe doucement à flanc de colline. A notre droite parmi les chênes, on trouve des plants de myrtilles en quantité et c’est de là que vient le nom de Luzec ( lieu à myrtilles). Le paysage est vraiment superbe: il est dominé par des bois et délimité en contrebas par des près qu’arrose une petite rivière.
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