• Depuis plus de mille ans,
    le chant grégorien se pratique
    dans les églises et les abbayes moniales.
    A capella, il ne peut se chanter qu'à
    une ou à plusieurs voix,
    mais toujours à l'unisson.
    Il existe des miliers de mélodies
    d'origines différentes.
    Le mot grégorien apparaît
    à la fin du VIIIe  siècle, en référence
    au pape Grégoire le Grand.
    C'est une musique récitative qui trouve
    son origine dans le plain-chant.
    Ce style musical ancien, très répandu,
    n'est pas propre aux traditions catholiques.
    On le trouve également dans les
    " cantillations", façon liturgique de chanter les textes sacrés,
    chez les juifs, les musulmans et les bouddhistes.
    Les propriétés musicales du chant grégorien  sont,
    elles, très particulière.
    Il n'a pas de cadence, mais s'appuie sur
    le rythme qui découle des paroles.
    Ce sont les mots qui suggèrent la mélodie.
    Pour retranscrire les notes,
    on utilise les " neumes",
    un ensemble de signes inscrits au-dessus du texte,
    en vigueur au Moyen-Age avant l'arrivée de la portée
    à cinq lignes.
    Ces neumes permettaient au chanteur de rejouer
    une mélodie à l'oreille.
    On dit aujourd'hui que le chant grégorien
    facilite le calme le recueillement.
    Certains le nomment encore
    " le yoga musical de l'Occident",
    mais à l'origine, il aurait été diffusé
    dans tout le royaume carolingien afin
    d'unifier les chants sacrés et
    d'implanter le christianisme.
    Il aurait ainsi servi à asseoir le
    pouvoir politique de l'époque,
    reflet, entre autres,
    des querelles religieuses
    entre
    Rome et Byzance.

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  • Une grenouille vit un boeuf
    Qui lui sembla de belle taille.
    Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf,
    Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille
    Pour égaler l'animal en grosseur;
    Disant:
    Regardez bien, ma soeur;
    Est-ce assez? dites-moi; n'y-suis-je-point encore?
    Nenni-M'y voici donc?
    Point du tout
    M'y voila?
    Vous n'en approchez point.
    La chétive pécore s'enfla si bien qu'elle creva.
    Jean de la Fontaine.
    ( C'est à Horace que
    la Fontaine doit ce dialogue plein de naturel
    et de vivacité.
    )La Grenouille qui se veut aussi grosse que le Boeuf.

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  • Borée et le Soleil virent un voyageur
    Qui s'était muni par bonheur
    Contre le mauvais temps.
    On entrait dans l'automne,
    Quand la précaution aux voyageurs est bonne:
    Rend ceux qui sortent avertis
    Qu'en ces mois le manteau leur est fort nécessaire:
    Les Latins les nommaient douteux, pour cette affaire.
    Notre homme s'était donc à la pluie attendu.
    Bon manteau bien doublé, bonne étoffe bien forte.

    Celui-ci ,dit le Vent, prétend avoir pourvu
    A tous les accidents; mais il n'a pas prévu
    Que je saurai souffler de sorte
    Qu'il n'est bouton qui tienne: il faudra, si je veux,
    Que le manteau s'en aille au diable.
    L'ébattement pourrait nous en être agréable:
    Vous plaît-il de l'avoir?
    Eh bien! gageons nous deux,
    Dit Phébus, sans tant de parole,
    A qui plus tôt aura dégarni les épaules
    Du cavalier que nous voyons.
    Commencez: Je vous laisse obscurcir mes rayons.
    Il n'en fallut pas plus.
    Notre souffleur à gage
    Se gorge de vapeurs, s'enfle comme un ballon,
    Fait un vacarme de démon,
    Siffle, souffle, tempête, et brise en son passage
    Maint toît qui n'en peut mais, fait périr maint bateau
    Le tout au sujet d'un manteau.
    Le cavalier eut soin d'empêcher que l'orage

    Ne se pût s'engouffrer dedans.
    Cela le préserva.
    Le Vent perdit son temps;
    Plus il le tourmentait, plus l'autre tenait ferme.
    Il eut beau faire agir le collet et les plis.
    Sitôt qu'il fut au bout du terme
    Qu'à la gageure on avait mis,
    Le Soleil dissipe la nue,
    Récrée et puis pénètre le cavalier,
    Sous son balandras fait qu'il sue,
    Le contraint de s'en dépouiller:
    Encor n'usa t-il pas de toute sa puissance.
    ( Plus fait douceur que violence.)
    Jean de la Fontaine.)
    ( balandras, et plus communément balandran, espèce de manteau.)

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  • Un peu de musique
    ce serai bien, non!

     

     

    La fée de la forêt s'est endormie.
    A ses rêves oubliés, viendra se joindre la belle fable de l'été.
    Dors douce fée de ton rêve s'ouvrira à la vie, forêts et futaies, jardins et parcs,
    là ou l'homme a plantés bulbes, rosiers, arbustes,
    tu feras des merveilles en leur permettant de fleurir pour une nouvelle saison.
    Dors douce fée, laisse nous
     en ce  printemps retrouvé la joie
    de revivre et d'aimer.
    y-l.
    www.auboutdufil.com

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  • Toulouse et son chanteur.

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  • Je ne vois point de créature
    Se comporter modérément.
    Il est certain tempérament
    Que le maître de la nature
    Veut que l'on garde en tout.
    Le fait-on? nullement:
    Soit en bien, soit en mal, cela n'arrive guère.
    Le blé, riche présent de la blonde Cérès,
    Trop touffu bien souvent épuise les guérets:
    En superfluités s'épandant d'ordinaire,
    Et poussant trop abondamment,
    Il ôte à son fruit l'aliment.
    L'arbre n'en fait pas moins, tant le luxe sait plaire.
    Pour corriger le blé, dieu permit aux moutons
    De retrancher l'excès des prodigues moissons:
    Tout au travers, ils se jetèrent,
    Gâtèrent tout, et tout broutèrent,
    Tant que le ciel permit aux loups
    D'en croquer quelques-uns: Ils les croquèrent tous;
    S'ils ne le firent pas, du moins ils y tâchèrent.
    Puis le ciel permit aux humains
    De punir ces derniers: les humains abusèrent
    A leur tour des ordres divins.
    ( De tous les animaux, l'homme a le plus de pente
    A se porter dedans l'excès.)
    Jean de la fontaine.
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  • Parmi de certains coqs incivils, peu galants,
    Toujors en noise, et turbulants,
    une perdrix était nourrie.
    son sexe, et l'hospitalité,
    De la part de ces coqs, peuple à l'amour porté,
    Lui faisait espére beaucoup d'honnêteté:
    Ils feraient les honneurs de la ménagerie.
    Ce peuple cependant, fort souvent en furie,
    Pour la dame étrangère ayant peu de respect,
    Lui donnait fort souvent d'horrible coups de bec.
    D'abord elle en fut affligé;
    Mais sitôt qu'elle eut vu cette troupe enragée
    S'entre-battre elle-même et se percer les flancs,
    Elle se consola. Ce sont leurs moeurs, dit-elle;
    Ne les accusons point, plaignons plutôt ces gens:
    Jupiter sur un seul modèle
    N'a pas formé tous les esprits;
    Il est des naturels de coqs et de perdrix.
    S'il dépendait de moi, je passerais ma vie
    En plus honnête compagnie.
    Le maître de ces lieux en ordonne autrement;
    Il nous prend avec des tonnelles,
    Nous loge avec des coqs, et nous coupe les ailes:
    C'est de l'homme qu'il faut se plaindre seulement.
    Jean de la Fontaine.
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