-
Par osebo-moaka le 10 Décembre 2014 à 22:35Les deux Mulets.
Deux mulets cheminaient, l'un d'avoine chargé,
L'autre portant l'argent de la gabelle.
Celui-ci, glorieux d'une charge si belle,
N'eut voulu pour beaucoup en être soulagé.
Il marchait d'un pas relevé,
Et faisait sonner sa sonnette;
Quand l'ennemi se présentant,
Comme il en voulait à l'argent,
Sur le mulet du fisc une troupe se jette,
Le saisit au frein, et l'arrête.
Le mulet, en se défendant,
se sent percer de coups;
il gémit, il soupire.
Est-ce donc là, dit-il, ce qu'on m'avait promis?
Ce mulet qui me suit du danger se retire,
Et moi, j'y tombe, et je péris!
Ami, lui dit son camarade,
Il n'est pas toujours bon d'avoir un haut emploi:
Si tu n'avais servi qu'un meunier comme moi,
Tu ne serais pas si malade.
4 commentaires -
Par osebo-moaka le 3 Décembre 2014 à 08:54
Un vieux bûcheron décida un jour de partager son pauvre avoir entre ses sept fils. Aux six premiers, il donna une pièce d'or; mais au plus jeune, il légua simplement un vêtement rapiécé de toutes les couleurs.
Le jeune homme à son tour partit du domicile familial. A la tombée de la nuit, il s'arrêta au pied d'un chêne. Entendant soudain du bruit, il vit un serpent qui montait le long du chêne à l'assaut d'un nid, et il le coupa en deux avec son bâton.
Le lendemain, après s'être renseigné sur la route à suivre et s'être rassasié dans une auberge, il entra dans le pays de la faim et de la soif, ou il n'y a ni puits ni fontaine, ni rivière, ni ruisseau; la terre y est sèche et tout être vivant y meurt, cuit et rôti par le soleil.Il marcha dans ce désert pendant trois jours et trois nuits et découvrit alors un mort tenant dans la main " une barre de fer forgé, du poids de neuf quintaux". Ayant pris la barre de fer, il enterra le mort et reprit sa marche. Au lever du jour, il arriva au pied d'une montagne, devant la maison du corps sans âme.
Après avoir mangé et bu, il s'endormit et ne fut réveillé qu'à minuit par l'arrivée du corps sans âme, auquel il livra un combat " qui dura trois heures d'horloge". Enfin, le jeune homme réussit à porter à terre le corps sans âme qui lui dit :" Homme de toutes couleurs, ne me fais pas souffrir d'avantage.
Jamais tu ne pourras me tuer. Il est dit que je ne dois mourir qu'à la fin du monde, mais ne pas ressusciter." Alors les deux protagonistes commencèrent à gravir la montagne faite de grandes roches noires. Au cours de l'ascension, ils rencontrèrent un grand loup que le jeune homme abattit. Blessé à mort, le loup demanda à ce dernier qu'il mange sa chair et boive son sang. Ayant ainsi fait, " il se sentit aussitôt pris d'une grande force".Poursuivant sa route, il arriva au sommet de la montagne, au bas de laquelle était une rivière " large d'une demi-lieue".Il rencontra beaucoup de gens qui étaient parvenus jusque-là mais ne savaient comment franchir la rivière. Sans écouter les conseils de ces derniers, il partit hardiment dans l'eau et parvint à la franchir.
" Une heure après, il s'habillait sur l'autre bord de la rivière". Etant donc parvenu dans un pays magnifique, il rencontra un nain qui l' amena sous terre jusqu'à ce qu'ils vissent une petite lumière. La lumière grandissant peu à peu, ils arrivèrent devant un grand château, que le nain donna à notre héros.
Dans ce château, il n'y avait ni homme ni femme, uniquement des mains qui s'occupaient de tous es travaux. Les seuls habitants en étaient un aigle dévorant de la viande crue et trois juments portant les couleurs de l'oeuvre puisque l'une était" blanche comme la neige, l'autre noire comme un corbeau, la dernière rouge comme le sang".
L'aigle qui s'ennuyait demanda à l'homme de toutes les couleurs de le libérer, faisant la promesse de revenir chaque soir au château. Ainsi, le jeune homme permit à l'aigle de voler tous les jours. Un jour , l'aigle rapporta à l'homme de toutes les couleurs qu'un roi possédant quatre filles ( mais dont trois d'entre elles avaient été enlevées par un nain) donneraient sa quatrième fille en mariage à celui qui gagnerait trois courses de chevaux- une chaque dimanche- dans la ville de Babylone.
Voyant que le jeune homme se désolait, la jument rouge accepta de le prendre sur son dos et de l'emmener par un chemin qu'elle ne pouvait emprunter qu'une fois, aller-retour, jusqu'à la course de chevaux, à la condition expresse qu'il reviendrait avec elle au château. Il y consentit, et grâce à la jument rouge gagna la course.
Une semaine plus tard, la jument noire accepta à son tour d'emmener le jeune homme dans les mêmes conditions et gagna elle aussi la course. Le dimanche suivant, ce fut le tour de la jument blanche, qui remporta, elle aussi, la course et ramena au château l'homme de toutes les couleurs.Mais le jeune homme, conformément aux promesses faites aux trois juments, était obligé de rester dans son château et ne pouvait de ce fait, épouser la princesse.
Alors l'aigle accepta de l'emmener sur son dos par le souterrain qu'il avait suivi avec le nain, demandant seulement que son maître le nourrisse sans cesse de viande crue. Ainsi firent-ils, mais, en cours de route, la provision de viande étant terminée, l'homme de toutes les couleurs fut obligé de trancher avec son couteau un morceau de sa propre cuisse afin de nourrir l'aigle.
Notre héros put épouser la princesse alors que le nain, enfin retrouver et vaincu, faisait réapparaître les trois soeur qui avaient été changées en bêtes ( les trois juments) Leur mariage-car les trois autres se marièrent avec trois frères du jeune homme.L'aigle établit son nid sur la plus haute tour de Babylone et dévora le nain. On nous dit encore que les noces durèrent un mois entier.
1 commentaire -
Par osebo-moaka le 2 Décembre 2014 à 20:36
Et dans le calme et dans la nuit, j'avance sans bruit. Je me délecte de tous ce qui se trouve sur mon passage, j'enrage.
Quel délire ce chat sauvage a t-il encore inventé pour me tirer de mon lit bien douillet. Pelotonner à l'intérieur, couvert par ce fin duvet de fleur, je me laissais alanguir par la douce torpeur qui envahissait mon corps.
Bang! Bang! Bang!
Que se passe t-il donc?
Qui va là?
Attention je suis armé!
N'approchez pas de ma cheminée...Avec férocité je me dresse de toute ma hauteur et furieux je lève haut mon poing dressé et là horreur je vois que je n'ai pas pris mon arme.
..Ou est-elle?
Bon! Je sais que d'habitude je la range sous l'escalier, ah! oui,mais là, il y a du monde dans ma chambre, j'entends bien ces gros pas, ça grince,ça fait du bruit, oui mais!!!
Pourquoi ça répond pas?
Il y a du louche la dessus, voyons voir...J'arrive à atteindre ma petite lampe ( oui, je sais que tu vis à l'intérieur Fleurette)
Mais celui qui se trouve ici veut sans doute nous prendre notre sac si durement remplit.
Ahhh Fleurette ouvre moi ta porte que j'entre me mettre à l'abri, cris plus fort Fleurette je ne t'entends pas...Oh! Ballo que je suis... C'est toi Linguit!
HO Ho, Ho... le farfadet des chants jolis est ce toi?
Bon tu ne réponds pas, fais donc du bruit si c'est toi.J'attends et mon petit coeur de Lutin bondit dans ma poitrine lorsqu'un coup formidable retentit contre ma frêle table. Ouf c'est toi, tu nous as fait très peu Linguit, ne recommence plus jamais...oui, je sais,le père t'a envoyer chercher ce gros sac.
Mais il n'est pas encore l'heure.J'aimerai le garder encore un peu et peut -être que cette année le père viendra me chercher.
Quoi! C'est toi qui part faire la tournée cette année?
Oh peine atroce, je suis encore à la traîne...
Oui! Je t'écoute Linguit...raconte moi
-Plus fort Linguit et là croyez moi Linguit ouvrit grand sa toute petite bouche et un son extraordinaire retentit, j'en eu les oreilles toutes tin-tantes.
Je ne peux entendre ton histoire Linguit tu m'as rendu sourd et je vois Fleurette et Linguit rire mais rire si fort qu'ils en deviennent tout rouge, puis, tout blanc...
Alors lutin que je suis je me mets à rire et je murmure pour mes deux ami(es)_ ce n'est pas si grave, je reste avec ceux que j'aime et c'est là tous ce qui compte, non!y-l
votre commentaire -
Par osebo-moaka le 27 Novembre 2014 à 12:30J'ai de la peine, beaucoup de peine. En cette veille, en cette fin de nuit, elle est apparue. Pourtant je le redis ici, elle n'est pas de moi. Ce n'est pas moi qui ai créé cette étoile...si parfaite fut-elle, elle fut par sa seule présence cruelle.
Celui qui la créa savait bien ce qu'il faisait, sa jalousie, sa férocité, fit de lui un adversaire parfait pour celui qui devait venir, cela je le sais. L'ai-je voulu?, Non, pas ainsi du moins.J'en reviens à cette douce nuit, bien qu'en hiver, bien que l'âpre saison se faisait sentir, c'était celle là et pas une autre qu'il devait venir au monde.
Des indices j'en ai laisser à toutes les générations qui ont bien voulu s'en occupé. Certes, il y eu parmi ces génération des êtres plus performants que d'autres, des instincts si fort qu'il m'a fallut un temps les muselés, pour mieux me servir plus tard de leurs écrits posthumes.Celui qui avait une valeur plus que considérable devait avoir un peu d'avance sur ses ennemis, ils étaient si nombreux, il n'était pas encore né que déjà on le voulait mort...mon pauvre petit pour te permettre de vivre un peu, je me devais moi ton père te faire naître chez les réprouvés du monde.
C'est ainsi que par une nuit très fraîche sans aucun abri ta mère la terre te mis au monde. De feuilles sèches et d'herbes rêches tu fut vêtu, un sein sale et maigre te servi de nourriture...des baies plus que sèches furent la nourriture de ta mère. Oh! mon fils adoré, que je m'en suis voulu de te laisser ainsi et d'abandonné ta fragile mère à votre destiné.
Je suis roi, roi des terres anciennes, fort et redouté, puissant par mes actes de bravoures passées et à venir, les anciens rois me craignent et me haïs, mais qu'importe. Tant que je tiens en mes mains le trône, ta sauvegarde en mon coeur, le royaume te reviendra. ô mon fils bien-aimé, cruel sera ta route c'est ainsi que je te protégerai.
Quand mon regard ses posés sur ta mère, j'ai su aussitôt qu'elle était la femme de ma vie et la future mère de mon fils. Pour ne pas la mettre en danger, j'ai feint de ne pas l'aimer et de préférée à elle hyménée fille de Grasdelong, roi cruel et perfide. pour te sauvegarder futur roi de mon vaste royaume, j'ai battu ta mère et je l'ai envoyé vers une mort certaine.
Fils de mon âme écoute la complainte de ton père: Un jour de printemps en l'an 5463 j'ai entrevu le bonheur . Dans une clairière alors que je faisais boire mon étalon "Cerfication" mon regard traînant au-delà de la rivière, je vis plusieurs femmes qui faisaient paître des bovins bien gras. Un homme trapu se tenait non loin d'elles et son regard torve tomba sur moi, au galop de sa monture infâme il s'approcha afin de me bastonné moi son roi...pauvre hère, quand à ma droite il se présenta, furieux et prêt au combat, je vis la fougue battre en lui, il me foudroya de ses yeux verrons, puis, réalisant son erreur, il marmonna:
" ô mon dieu et mon roi, qu'ai-je fais en ce jour...moi Draster fils d'Esther la borgne, je suis cent fois maudit". -
Que voila une bien drôle de présentation Draster, tu te tiens devant moi assis sur ton cheval, et tu t'honore d'une belle malédiction, puis-je en connaître la raison? -
Oh mon roi, j'ai pêcher contre toi, te voyant au loin regardant les femmes, mon coeur s'est enflammer, voyant en toi un ennemi de la pureté, j'ai laisser mon coeur me dicter ma conduite et sans plus attendre j'ai brandit mon arme contre toi.
- Oui, je te comprends Draster, mais je retiens ta malédiction, je pense que ton devoir envers ces femmes ta dicter ta conduite, que de ce fait tu as rempli ton devoir.
point de malédiction contre toi vaillant homme. Mais...je veux connaître l'une des femmes.
-oui mon roi, laquelle à retenu ton regard...
- Celle qui baisse la tête,
celle qui respire à petit coup,
celle qui hume le vent,
celle qui sent le printemps.
Tu dois me l'ammener céant. -
Oui roi. d'un coup fougueux à son cheval( chose que je détestais au plus haut point) l'homme fila vers les femmes et croyez moi, il la trouva aussitôt. Il la fit monter sur son infâme cheval et d'un pas alerte ils vinrent vers moi . Elle avait des marbrures de crasses, la sueur avec la poussière la faisait paraître très laide. mais mon coeur ne s'y trompa pas .
Draster voulut me la présenter, mais d'un geste je le congédier. Il partit sans se retourner, mais je sus que là j'avais fait ma première erreur. Un homme de sa trempe n'avait que faire des princes ou des rois, et je n'aurai pas dû reprendre sa malédiction au contraire j'aurai dû la faire plus dur encore, mais, j'étais jeune à l'époque. J'emportais cette délicieuse jeune femme avec moi, et je l'emmener au palais.
Quand en arrivant ma première épouse se trouvais sur la plus haute marche; j'aurai dû, là encore sentir le poids du venin qui coulait déjà en elle. ce ne fut pas le cas, contrairement à ce que tu penseras de moi quand tu seras grand, tu comprendras qu'en fait, j'étais très, très jeune et pas plus hardi que cela. Mais, je marmonnais en moi-même:
que viens t-elle faire là, elle qui ne sort jamais du palais par crainte des microbes qui pourraient se glisser dans son ventre et faire que de nouveau elle enfante une fille plutôt qu'un garçon, pourquoi donc est-elle sur cette marche, comme dans l'attente... J'eus la réponse car à peine eus-je poser le pied à terre qu'elle m'invectiva de sa voix de soprano.
-ô mon roi, mon époux, tu m'as trahi, honte en ce jour ou tu devrais te tenir devant le trône des maudits.
Qu'a fait mon roi ce jour?
mon roi c'est choisit une nouvelle maîtresse!
Il a de ce fait offenser sa promise des premiers jours...
Je te demande ô roi de faire pendre cette chose infâme que tu traîne derrière toi.
Redonne à ta première toute la gloire qui lui revient.
Qu'a donc mon roi à dire pour sa défense!
_ Rien Hyménée, rien que ce monde ne dois connaître.
Tu as posés tes conditions,
Je vais y réfléchir, pour l'heure je veux que tu te reprennes et que tu veilles au bien être de cette jeune femme,
sa vie par delà la tienne Hyménée, c'est ainsi que je le vois, moi ton roi, et c'est ainsi que je te réponds, moi ton époux.
Je vis de la haine dans le regard froid que posa Hyménée sur ta pauvre mère, et je sus alors d'ou viendrais le premier coup. Mais je devais faire ainsi, pour sauvegarder la vie si précieuse de ta mère. Je ne suis qu'un homme et ma nature me fait faire de bien cruelle transaction.
Hyménée emmena ta mère et avec l'aide de ses suivantes lui fit prendre plusieurs bains, elle fut parfumée bien que pas nécessaire car son parfum à elle était plus fort que tout les parfums connus de notre terre. Elle avait cette grâce exquise et innée des premières femmes et personne au palais ne pouvait rivaliser avec elle. Dès qu'elle était dans la place, plus aucunes femmes n'avaient de chance auprès des hommes car tout les regards se dirigeaient vers elle.
Cela ne fit qu' accroître la haine des femmes du palais.Nous partagions des jours emplis de bonheur et ce qui devait se produire arriva. Ta mère était au courant bien sûr, il le fallait car elle devait vivre.
Elle devait comprendre pourquoi je lui infligerais ce traitement infâme. Ma pauvre Liliannha...que tu étais belle, douce, plus reine que toutes les reines connues ou inconnues de ce monde et des mondes à venir.
En 4466 je fis la chose la plus difficile de ma vie et de ce jour date la haine profonde qui s'invita en mon coeur. Je fis en sorte que ma belle Liliannha subisse les plus dur reproche , elle reçut devant toute la cour une gifle magistral et devant les hommes et femmes réunis, je la fis asseoir à mes pieds...je lui donnais à manger mes restes alors que j'avais craché dessus.
Je la traiter de la plus abjecte des façons et les nobles se mirent à en rire. Hyménée se tordait de joie, son ventre énorme tressautant à l'unisson de sa joie, c'est là qu'elle ressentit les premières douleurs de l'enfantement, mais, elle resta auprès de moi afin de voir comment j'allais humilier de nouveau cette chose abandonner à mes pieds.
Je le répète ma haine date de ces jour,mais elle flamba en moi dès cet instant. J'ordonnais à mes serviteurs de déshabillée Liliannha devant l'assemblée. Ils y prirent plaisir eux aussi, malgré l'amour qu'ils lui portaient, bien des yeux furent couverts de larmes ce jour funeste. Bien des nobles se détournèrent pour ne pas offenser liliannha.
Je compris alors ou étais ceux sur qui un jour je pourrais compter. Mon coeur reçu une première leçon et il ne se ferma pas tout à fait. Liliannha posa ses yeux sur moi et elle resta fièrement debout tout le temps que dura son infamie .
Son doux regard ne flancha pas, et droite comme l'est une vraie reine elle se laissa dévêtir. puis, nue comme au jour de sa naissance, son ventre plat et nacrée au regard de tous fut dévoiler. Plat, il était plat, mais nous savions elle et moi, que ta vie était déjà bien ancrée en elle.Peine sauvage se rua en moi et d'un geste d'une violence incroyable, je l'a frapper au visage, elle tomba sur le sol dur et froid.
Pudique fut son geste lorsqu'elle voulut prendre une large serviette qui était tomber à terre. Mais prompte fut le geste d'Hyménée pour l'en empêcher. Sa violence à elle fut pire que la mienne. Elle annonça que pour cause d'outrage à son époux et roi, elle offrait ce soir un spectacle fort réjouissant. Elle fit appeler le bourreau et marmonnant à son oreille fit comme une petite fille lorsqu'on lui offre un cadeau...elle battit des mains et croyant que cela était nouveau, les nobles en firent autant.
Malheureusement ,moi je savais pourquoi cette chose immonde claquait de ses mains, jouissant par avance de la douleur de celle qu'elle avait toujours reconnue comme étant sa rivale. Mon amour de femme trembla de tous ses membres et la noirceur de mes gestes apparaissaient déjà sur sa tendre peau. Mon dégoût fut intense et la bile me monta à la bouche, je crachais par terre et une morve verdâtre sortit de mon tréfond.
Hyménée ria plus fort cachant ainsi son cri de douleur, elle allait bientôt enfanter, une fille, de cela j'en étais certain, mais qu'importe,il fallait que Liliannha soit vivante, coûte que coûte. Avec orgueil Hyménée demanda que commence le spectacle alors que le souper n'était pas finis. Certains nobles me regardèrent effarer. Mais d'un hochement de tête je leur fit comprendre que cela devait se produire ainsi.
Liliannha fut conduite au centre de la salle et dévêtue à la vue de tous et toutes, la tête haute, elle me regarda. Le bourreau l'attacha et soudain un fouet fut entre ses énormes mains. Le bout des lanières étaient faites d'os courbés. Un vrai supplice pour ceux qui recevaient ce genre de coups. Si le bourreau avait un peu de compassion le supplicié n'avait pas trop mal, enduisant ses crochets d'une drogue à base de plantes connus de lui seul, le supplicié pouvait survivre.
Hyménée était de plus en plus fébrile et elle ordonna au bourreau de faire son travail. Il fit son travail et mon adorable femme reçue vingt coups de fouet. Forte elle le fut, mais à la fin du quinzième coups elle s'évanouie de douleur. Ce fut le moment ou hyménée cria, son moment était venu. Les serviteurs et servantes de sa suite l'emmenèrent, et ses cris se répercutèrent tous le long du grand escalier de pierre.
Ecoeuré par cette boucherie, plusieurs invités préférèrent quitter la salle. Je laissais faire, sachant que notre bonheur à tous les deux était sauf. Elle repris conscience un cour instant et ses yeux de velours marbrés par la douleur se fixèrent sur moi. Je fixais le miens sur le siens, faisant passer ainsi tout mon amour pour elle, ses yeux s'embuèrent de larmes ainsi que les miens. Je fis signe au bourreau et il emmena mon Liliannha loin de moi. Je ne revis jamais mon trésor.
Hyménée mit au monde une fille, rose et dodue. elle l'honora du nom de sa propre grand-mère Vemillya. La seule qui m'aima véritablement, huit filles et sur les huit une seule deviendra plus tard mon soutien.. . Trois clans me gardèrent leurs confiances, six devinrent mes ennemis.
Six furent vaincus et traîner plus bas que terre par mon armée et par ma force. Deux des six redevinrent des amis, car avec les autres, ils reprirent la lecture des anciens contes. Et ils comprirent la signification de l'horreur du déshonneur de Liliannha. Il fallut quinze années de sauvagerie pour arriver à retrouver un semblant de paix.
Ou es tu mon fils? Je te cherche depuis tant de temps...Je sais que tu as traverser un nombre incalculable de douleur. Je te sais homme de bien, poursuivi par une horde d'homme sans nom, tous payer pour te tuer...Ou es tu mon vaillant fils?
Ta vie je dois donner pour redonner à l'humanité cette tranquillité d'esprit, ce désir de vivre, cet espoir insensé que veut l'humanité. Un homme à vénéré, une entité à trouvé, un dieu à loué.
Je te cherche mon fils, et je sais que je vais te trouvé. Garde ton coeur, garde ton âme, car l'homme t'attend, il te veut fier et sage, il te veut connaissant toutes chose, il te veut lumière pour le monde.
Garde ton amour mon fils, tu en auras besoin. car le cruel , le sans nom, te poursuit de sa haine, tiens bon mon fils...
j'arrive et bientôt je me tiendrais devant toi...me pardonneras-tu?
y-l
votre commentaire -
Par osebo-moaka le 17 Novembre 2014 à 11:36
La jeune et jolie Yasuko ne trouve pas de mari. Cinq ans après l’explosion de la bombe atomique, elle vit avec son oncle et sa tante dans un village près d’Hhiroshima. On raconte que l’averse de pluie noire qui a suivi l’explosion est tombée sur elle. Or, à long terme, cette pluie cause une maladie mortelle. Son oncle décide de prouver qu’elle n’a pas été atteinte par la radioactivité. Pour cela il recourt au journal que sa nièce tenait en 1945, et à ses propres notes d’alors, qu’il intitule Journal d’un sinistré. L’essentiel du livre est constitué par ces écrits qui relatent, au présent, et par des témoins qui ne comprennent pas ce qui leur arrive. La découverte de l’horreur mêlée aux plus émouvants et doux aspects de la vie quotidienne.
6 août 1945. Yakaso note dans son journal:
J’ai cru que la nuit venait, mais arrivée à la maison, je me suis aperçue qu’il n’en était rien, que l’ombre crépusculaire était due aux fumées qui remplissaient le ciel. Oncle et Tante étaient là. Ils allaient partir à ma recherche. Oncle s’était trouvé à la station de Yokogawa au moment du bombardement, et il avait été blessé à la joue gauche. La maison penchait, mais Tante était sauve. Sur une remarque d’Oncle, je me suis aperçue que j’étais couverte d’éclaboussures, comme de boue. Ma blouse à manches courtes était salie aussi, et même en partie abîmée. En me regardant dans la glace, je vis que, sauf la partie qui avait été abritée par ma capuche de protection aérienne, j’étais couverte de taches de même couleur. Je me suis alors souvenue qu’une pluie noire était survenue après notre embarquement sur le bateau clandestin. Ce devait être vers dix heures du matin, je crois. Des nuages noirs qui roulaient sur la ville s’étaient élevés des grondements de tonnerre, et il avait plu aussi dru et raide que s’il était tombé des stylos. La pluie n’avait pas duré. Je devais être bien distraite, car plus tard, j’ai cru avoir été surprise par cette pluie dans le camion; j’avais dû vouloir le croire, car je ne devais guère être en état de bien percevoir les choses à ce moment là. D’ailleurs, la pluie noire avait cessé aussi vite qu’elle était apparue, tout à fait comme une hallucination. C’était une pluie fourbe. Je me suis lavée les mains à la source du jardin, mais j’ai eu beau les frotter avec du savon, la souillure n’est pas partie; on aurait dit qu’elle collait indissolublement à la peau; je n’y comprenais rien; j’ai demandé à Oncle de regarder. » C’est peut être du gras de bombe incendiaire, a -t-il dit. Ils auraient donc lancé une bombe incendiaire… ». Puis, m’examinant la figure: » ça pourrait aussi bien être de la boue mélangée à du gaz toxique. Ils auraient donc jeté une bombe à gaz? » a -t-il poursuivit. Et, regardant ma figure encore une fois: » Non, ça n’a pas l’air d’être du gaz. Ce seront plutôt des éclaboussures provenus d’une explosion d’un magasin de poudre de l’armée, auquel un espion aura mis le feu. Moi j’ai été bombardé à la gare de Yokogawa, j’ai regagné la maison en marchant le long des rails, mais je n’ai pas rencontré de pluie noire.
votre commentaire -
Par osebo-moaka le 17 Novembre 2014 à 11:32
" Lorsque l'homme Héou-Tsi, fondateur de la dynastie de Tchéou, naquit, Kiang-Yuen devint mère. Comment s'opéra ce prodige? Elle offrait ses voeux et son sacrifice, le coeur affligé de ce qu'elle n'avait pas encore de fils. Tandis qu'elle était occupée de ces grandes pensées, le Chang-Ty ( seigneur suprême) l'exauça. Elle s'arrêta sur une place ou le souverain seigneur avait laissé la trace du doigt de son pied, et à l'instant, dans l'endroit même, elle sentit ses entrailles émues, fut pénétrée d'une religieuse frayeur et conçut Héou-Tsi."
votre commentaire -
Par osebo-moaka le 17 Novembre 2014 à 11:19
Il était d'usage autrefois, en France, en Italie et en Espagne,
de coiffer les statues des saintes et des saints.
Seules les jeunes filles étaient autorisées à coiffer sainte Catherine.
Ce privilège qui faisait la fierté des jeunes demoiselles leur plaisait beaucoup moins lorsque,
les années passant,elles n'avaient toujours pas trouvé à se marier.
" Elle a coiffer sainte Catherine"
devint une expression ironique
pour parler d'une vieille fille.
Les modistes parisiennes s'emparèrent de cette
tradition, et le 25 novembre,
jour de la fête de la sainte,
les midinettes parisiennes de 25 ans prirent
l'habitude de déambuler, rue de la Paix, la tête ornée de coiffes fantaisistes.
Cette coutume s'étendit au reste du pays
et se poursuit encore de nos jours.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique